Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre PHQ et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socio-économiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour le renforcement de notre réseau et de notre expertise en immunothérapie.
BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont il a besoin pour que les membres de ce PHQ deviennent des chefs de file dans le monde universitaire et industriel. Nous sommes heureux de vous présenter Laura Evgin, qui a travaillé dans le laboratoire du Dr John Bell à Ottawa, en Ontario.
1. Parle-nous de toi. Donne-nous une brève présentation. Qui es-tu? Où as-tu fait tes études et quel est ton lien avec BioCanRx?
Je m’appelle Laura Evgin et j’ai fait mes études de doctorat avec John Bell à l’Université d’Ottawa. J’ai étudié les obstacles à l’administration systémique de virus oncolytiques (OV) et j’ai élaboré une stratégie pour améliorer la dose infectieuse administrée aux tumeurs. J’ai ensuite voulu appliquer cette expérience avec les OV au transfert adoptif de cellules T, et je suis partie au Minnesota faire un post-doc avec Richard Vile à la clinique Mayo. Là, j’ai caractérisé un mécanisme d’interférence thérapeutique inattendu entre l’interféron de type I dérivé d’OV et les cellules T porteuses de récepteurs antigéniques chimériques (CAR) modifiées. Je me suis servie de ce que j’ai appris pour développer des cellules CAR-T éditées génétiquement qui pourraient être plus efficacement utilisées dans un cadre de traitement combinatoire.
Mon post-doc à Mayo a été une importante étape dans ma trajectoire de carrière et m’a permis d’établir un formidable réseau aux États-Unis. Toutefois, ce temps passé au loin m’a un peu déconnectée de ce qui se faisait au Canada. BioCanRx a été un lien très utile pour reprendre le fil des efforts en immunothérapie du cancer au Canada.
2. Où travailles-tu maintenant, quel est ton poste?
Le mois dernier, j’ai commencé comme professeure adjointe au Département de génétique médicale de l’Université de la Colombie-Britannique et comme scientifique au Centre des sciences génomiques Michael-Smith de l’Agence du cancer de la Colombie-Britannique.
3. À quoi ressemble ta journée de travail typique?
La pandémie a vraiment modifié ce à quoi ressemblait une journée typique. J’ai maintenant plusieurs visioconférences Zoom par jour! Je travaille à préparer et à rendre fonctionnel mon nouveau labo, ce qui veut dire élaborer des protocoles institutionnels, commander du matériel et rédiger des demandes de financement, tout en réglant encore des choses de mon ancien labo.
4. En quoi ton expérience avec BioCanRx a-t-elle contribué à ton développement de carrière?
J’ai assisté à la réunion de BioCanRx à Banff, il y a environ deux ans, et c’était vraiment une très belle occasion de présenter mon travail dans le cadre de mon post-doc et de réseauter avec des scientifiques et des stagiaires canadiens. J’ai pu alors me mettre à jour sur les projets universitaires en cours et sur les travaux cliniques avec les cellules CAR-T au Canada. Pour les chercheurs post-doc qui travaillent à l’étranger, de pareils liens sont très importants dans le projet de revenir au pays.
5. Quel conseil donnerais-tu aux autres stagiaires de BioCanRx pour leur développement de carrière?
Soyez créatifs, ayez l’esprit ouvert et suivez la science, peu importe où elle vous amène (et quelle que fût votre hypothèse initiale). Je n’avais jamais pensé à décrire pourquoi un OV pourrait mener à des problèmes avec les cellules CAR-T, mais mes travaux ont mis au jour des aspects biologiques intéressants qui aideront à élaborer de meilleures stratégies de traitement combinatoire.
Mon labo embauche! Je suis à la recherche d’étudiants diplômés en vue d’une entrée en fonction en septembre 2021 et d’un scientifique salarié pour aider à mettre les choses en marche au labo.
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