Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre personnel hautement qualifié (PHQ) et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socioéconomiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour renforcer notre réseau et notre expertise en immunothérapie.
BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont ses membres ont besoin pour devenir des chefs de file dans les milieux universitaire et industriel. Nous sommes heureux de vous présenter Parvez Vora, un ancien boursier de recherches postdoctorales dans le laboratoire de la Dre Singh à l’Université McMaster.
Parlez-nous de vous. Donnez-nous un bref aperçu de votre parcours. Qui êtes-vous? Où avez-vous fait vos études et de quelle façon êtes-vous lié à BioCanRx?
Je suis un biologiste cancérologue qui a des antécédents en recherche sur l’immunothérapie translationnelle et de l’expérience en direction de projets concertés de mise au point de médicaments. Sur le plan des études, j’ai obtenu une maîtrise en sciences de l’Université de London (Royaume-Uni) et un doctorat de l’Université du Manitoba. En 2012, je me suis joint au laboratoire de la Dre Sheila Singh à l’Université McMaster afin de mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques in vitro et in vivo pour cibler de façon stratégique la population de cellules cancéreuses résistante aux traitements qui entraine des récidives chez les patients atteints d’une tumeur cérébrale.
En 2016, j’ai corédigé le projet soumis au Programme des projets catalyseurs de BioCanRx, qui a octroyé une subvention à la Dre Singh (Université McMaster) et au Dr Moffat (Université de Toronto) pour la conception de stratégies immunothérapeutiques ciblant les tumeurs cérébrales. Le financement de la recherche a mené au développement de méthodes thérapeutiques contre les cellules cancéreuses qui échappent à la chimiothérapie et à la radiothérapie conventionnelles. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Cell Stem Cell en mai 2020 et ont mené à la création d’une nouvelle entreprise en démarrage établie à Hamilton, Empirica Therapeutics.
Où travaillez-vous maintenant et quel poste occupez-vous?
La publicité entourant la création d’Empirica Therapeutics et la démonstration d’une éventuelle thérapie cellulaire pour traiter le glioblastome (GBM), une tumeur cérébrale, dans des modèles précliniques, comme l’explique l’article publié dans la revue Cell Stem Cell, ont attiré l’attention de la société Century Therapeutics, qui est soutenue par Bayer. Établie à Philadelphie, Century se spécialise dans le développement de thérapies cellulaires à partir de cellules souches pluripotentes induites (CSPI) qui ont été génétiquement modifiées pour empêcher le rejet par le système immunitaire. Century a récemment acquis Empirica afin de stimuler la mise au point de thérapies cellulaires allogéniques contre le GBM. En tant que chef de site des laboratoires de recherche de Century au Canada, je dirige maintenant une équipe de chercheurs talentueux chargés de mettre au point la thérapie cellulaire de prochaine génération disponible sur le marché contre le GBM récurrent. Nous développons le traitement dont Empirica a démontré la preuve de principe en vue d’en faire une thérapie qui puisse être mise à l’essai auprès de patients.
À quoi ressemble votre journée de travail typique?
Je planifie ma journée et ma semaine en établissant l’ordre de priorité de différentes activités de recherche et activités opérationnelles continues de l’entreprise. Je consacre 80 % de mon temps à des travaux de recherche, y compris la planification de projets, le suivi de l’avancement de programmes existants et la coordination avec les équipes de recherche intersites. Je prends en charge la plupart des fonctions administratives, ce qui permet aux membres des équipes de se concentrer pleinement sur la recherche et le développement des modèles. Je passe une grande partie de ma journée à rédiger des rapports, à assister à des réunions de laboratoire et de revues et à définir la portée stratégique avec d’autres équipes au sein de l’entreprise.
Le 20 % de temps qu’il me reste est consacré à gérer les activités de recherche d’installations et d’équipement de pointe, à optimiser le soutien scientifique pour le groupe, à surveiller le respect des budgets des projets et à planifier et exécuter les décisions liées à l’utilisation de l’espace et aux changements.
Comment votre expérience avec BioCanRx a-t-elle contribué à l’évolution de votre carrière?
En tant qu’un des premiers participants du programme de formation du personnel hautement qualifié (PHQ) de BioCanRx, je suis un exemple parfait de la façon dont BioCanRx appuie le personnel de recherche qui souhaite faire passer les immunothérapies du laboratoire à la clinique. Au fil des ans, j’ai participé activement à des ateliers de perfectionnement professionnel et d’application clinique organisés par BioCanRx. J’ai profité le plus des réunions annuelles du Sommet sur l’immunothérapie du cancer, qui m’ont permis d’accroître mes connaissances et d’établir un réseau de chercheurs universitaires et de professionnels de l’industrie. J’ai obtenu ainsi de précieux aperçus de différentes possibilités d’emploi qui ont orienté mon avancement professionnel.
Quels conseils pourriez-vous donner aux autres stagiaires de BioCanRx en matière de perfectionnement professionnel?
N’oubliez pas, il n’y a pas de « règles » pour un perfectionnement professionnel réussi. Assurez-vous d’être prêt lorsque l’occasion se présente. Continuez à apprendre et à accroître constamment vos connaissances en vue du prochain « grand rôle ». Le fait de perfectionner vos compétences de façon proactive vous permettra de vous démarquer. En bout de ligne, comme l’a dit Rumi, « Ce que vous cherchez vous cherche ».