Où sont-ils maintenant – Olivia Craggs

Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre PHQ et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socio-économiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour le renforcement de notre réseau et de notre expertise en immunothérapie.

 

BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont il a besoin pour que les membres de ce PHQ deviennent des chefs de file dans le monde universitaire et industriel.

 

Parlez-nous de vous. Donnez-nous un bref aperçu de votre parcours. Qui êtes-vous? Où avez-vous fait vos études et quel est votre lien avec BioCanRx?

 

Bonjour à tous! Je m’appelle Olivia et j’ai l’honneur d’avoir été choisie pour un stage d’été de BioCanRx. Pendant cette période, j’ai travaillé avec le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC), principalement dans le domaine de la recherche sur la prévention du cancer du col de l’utérus dans les communautés des Premières Nations. Grâce à BioCanRx, j’ai eu le privilège de présenter cette recherche au Sommet sur l’immunothérapie du cancer (Summit4CI) à Montréal en 2022. Originaire de Vancouver, en Colombie-Britannique, j’ai commencé mon parcours universitaire au Collège Langara et je termine actuellement mon diplôme à l’Université de Guelph. Pour l’avenir, je suis enthousiaste à l’idée de réaliser une maîtrise en santé publique!

 

Où travaillez-vous aujourd’hui et quel poste occupez-vous?

 

Actuellement, je travaille au Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations (CGIPN) au sein de l’équipe nationale des champions des données en tant qu’analyste de recherche. Notre objectif principal est la mise en œuvre de la Stratégie de gouvernance des données des Premières Nations, qui vise à établir 10 centres régionaux de gouvernance de l’information. Ces centres permettront aux communautés des Premières Nations du Canada d’affirmer leur souveraineté sur leurs données.

 

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel et de ce qui vous a conduit au poste que vous occupez aujourd’hui?

 

Après avoir terminé mes études secondaires, je me suis inscrite aux études postsecondaires pour étudier le développement de l’enfant. Pendant mes études, ma mère a reçu un diagnostic de cancer du col de l’utérus qui s’est ensuite métastasé au foie et à la colonne vertébrale. Peu de temps après son décès, mon grand-père a reçu un diagnostic de lymphome non hodgkinien. Le fait d’être leur principale soignante m’a profondément marquée et est devenu un catalyseur de ma décision de retourner aux études pour entreprendre des études en biochimie, dans le but spécifique de contribuer à la recherche sur le cancer. Pendant mon séjour à BioCanRx et au PCCC, je me suis plongée dans la recherche sur le cancer et j’ai pris conscience des lacunes importantes dans les données sur la santé des Premières Nations. Aujourd’hui, je suis engagée dans un rôle dédié au renforcement des capacités visant à combler ces lacunes et à améliorer les capacités en matière de données. Ces expériences ont façonné mon parcours professionnel et renforcé mon engagement à contribuer de façon significative à la recherche sur le cancer et à la santé des Autochtones.

 

Quels conseils donneriez-vous à des collègues qui souhaitent établir des relations clés tout au long de leur carrière?

 

J’encourage les étudiants à saisir toutes les occasions qui se présentent à eux. Ils doivent présenter leur candidature aux bourses et stages offerts avec diligence, même s’ils doutent de leurs qualifications au départ. Dans mon propre parcours, j’ai constaté que les mentors sont désireux d’aider les étudiants et que les organisations sont enthousiastes à l’idée de favoriser la croissance des étudiants en leur fournissant des occasions d’améliorer leurs compétences et d’acquérir de l’expérience de travail précieuse.

 

Quelles démarches importantes avez-vous prises pour vous préparer à ce domaine?

 

Avant de retourner aux études postsecondaires pour entreprendre des études en biochimie, j’ai décidé de prendre un an pour utiliser les ressources disponibles dans les programmes d’éducation des adultes afin de renforcer mes connaissances fondamentales en biologie, en chimie et en physique. Je suis reconnaissante de l’avoir fait – cette décision a eu un impact positif sur mon parcours universitaire et a contribué à assurer mon succès dans ce domaine.

 

Y a-t-il quelque chose que vous auriez aimé savoir avant d’entrer sur le marché du travail?

 

J’ai pris conscience de la valeur des compétences transférables, une leçon que j’aurais aimé apprendre plus tôt. Lorsque vous êtes nouveau sur le marché du travail et que vous lisez une offre d’emploi, il est facile de se sentir sous-qualifié. Cependant, en examinant de plus près votre CV, vous découvrirez peut-être que vous possédez des compétences pertinentes, même si elles ne sont pas explicitement indiquées dans la description de poste. Il est essentiel de reconnaître que de nombreuses tâches et expériences peuvent être recadrées et appliquées à différents rôles. En prenant le temps de définir et de formuler ces compétences transférables, vous pouvez poser votre candidature en toute confiance à des postes qui vous semblaient initialement hors de portée.

 

7. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre rôle actuel?

 

Dans mon rôle actuel, je me sens privilégiée de contribuer au renforcement du bien-être des communautés des Premières Nations au Canada dans un éventail de secteurs allant au-delà de la santé. La recherche dans ces divers domaines m’a permis de mieux comprendre le paysage complexe dans lequel évoluent les communautés des Premières Nations. Je suis reconnaissante d’avoir l’occasion de mettre à profit mes compétences et mes connaissances pour contribuer de manière significative à l’avancement et à l’autonomisation des Premières Nations au Canada.