Où sont-ils aujourd’hui : Nikolas Martin

Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre PHQ et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socio-économiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour le renforcement de notre réseau et de notre expertise en immunothérapie.

 

BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont il a besoin pour que les membres de ce PHQ deviennent des chefs de file dans le monde universitaire et industriel.

 

1. Parlez-nous de vous. Donnez-nous un bref aperçu de votre parcours. Qui êtes-vous? Où avezvous fait vos études et quels sont vos liens avec BioCanRx?

 

Guten Tag! Je m’appelle Nikolas Martin et comme vous pouvez peut-être le déduire par mes salutations, j’ai grandi et je suis allé à l’école dans une petite ville du nord de l’Allemagne. J’ai toujours voulu (et je veux encore bien entendu) découvrir comment les choses fonctionnent. C’est la raison pour laquelle mon passe-temps est, entre autres, de travailler sur des voitures et des vélos anciens pendant mes temps libres, mais je souhaitais aussi ardemment faire carrière dans le domaine scientifique, en particulier en biologie moléculaire. Comme il n’était pas possible pour moi de me lancer directement dans des études en biologie moléculaire lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’ai commencé à étudier la biochimie à l’Université Leibniz de Hanovre, en Allemagne. Au cours de mes études de maîtrise, j’ai été exposé pour la première fois au clonage et à la biologie moléculaire et j’ai immédiatement eu un coup de foudre. J’ai ensuite fait des études de doctorat, ou, pour être exact, l’équivalent allemand, soit un diplôme Dr. rer. nat., à la faculté de médecine de Hanovre où j’ai d’abord travaillé avec les virus oncolytiques. L’idée d’utiliser des agents pathogènes comme options de traitement pour la terrible maladie qu’est le cancer m’a convaincu de rester dans le domaine de la virologie, en particulier de la virothérapie oncolytique, et j’ai donc poursuivi ma carrière universitaire avec un stage postdoctoral. J’ai postulé un poste dans le célèbre laboratoire du Dr John Bell à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa en 2017, et j’ai été très heureux lorsque le Dr Bell m’a donné l’occasion de me joindre à son équipe. Même si je disais toujours à ma conjointe que nous irions dans un endroit chaud pour mon postdoctorat, j’ai réussi à la convaincre de déménager à Ottawa avec moi. Un premier postdoctorat de deux ans s’est rapidement transformé en cinq ans de recherche passionnante sur les virus de la vaccine, les ARN auto-amplifiants, les systèmes d’expression inductibles et les particules pseudo-virales. Pendant ce temps, j’ai commencé à profiter des nombreux ateliers et possibilités d’apprentissage offerts par BioCanRx, notamment en assistant au Sommet annuel sur l’immunothérapie du cancer.

 

2. Où travaillez-vous maintenant et quel poste occupez-vous?

 

Au cours de mes études de postdoctorat, j’ai commencé à collaborer avec le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques (CFPB) en appliquant mes connaissances en biologie moléculaire au contexte de la thérapie des VO à quelques projets de clients. La combinaison intrigante de la recherche de pointe et de l’application directe de cette recherche à la fabrication de produits thérapeutiques proposés par le CFPB aux fins d’utilisation dans les cliniques m’a convaincu de rejoindre cette installation hautement spécialisée et unique en son genre en tant que responsable du département Innovation, qui fait partie de l’équipe de R et D, au début de 2022. Dans ce rôle, j’utilise des approches de biologie moléculaire et de virologie pour approfondir notre compréhension de la production de vecteurs viraux et pour accélérer et simplifier la production de vecteurs viraux.

 

3. À quoi ressemble votre journée de travail typique?

 

Compte tenu de la nature de mon travail qui est axé sur les projets, chaque jour est différent. Bien sûr, les études et les expériences doivent être reproductibles et donc je fais souvent la même chose plusieurs fois de suite. Mais, sinon, chaque projet apporte de nouveaux défis qui nécessitent une planification minutieuse et beaucoup de recherches fondamentales. Mon travail au sein du département Innovation combine des aspects de la recherche fondamentale, de la conception d’études et du développement d’essais. Pour tous ces différents aspects, je peux compter sur l’expérience et l’aide des autres membres de l’équipe de R et D, ce qui crée un environnement collaboratif et convivial.

 

4. Comment votre expérience avec BioCanRx a-t-elle contribué à l’évolution de votre carrière?

 

En assistant à des ateliers et à des congrès organisés par BioCanRx, j’ai eu l’occasion de faire beaucoup de réseautage et cela m’a permis de tisser des liens avec de nombreuses personnes travaillant dans le microcosmos de la thérapie du cancer au Canada. Je ne pense pas que j’aurais le poste que j’occupe actuellement sans ces occasions qui m’ont été offertes.

 

5. Quels conseils pouvez-vous donner aux autres stagiaires de BioCanRx en matière de perfectionnement professionnel?

 

Ne sous-estimez jamais l’importance des événements de réseautage et restez toujours ouverts d’esprit quant aux possibilités de perfectionnement professionnel. Assistez à des séminaires, assistez à des conférences, participez à des ateliers. Sortez et parlez aux gens! Le développement et la conception de produits biothérapeutiques font partie d’un domaine en croissance exponentielle, tant sur le plan de la recherche que de l’économie. Un poste peut ne pas vous convenir, mais il existe de nombreuses autres possibilités pour vous. Comme la science ne s’arrête jamais, tenez-vous toujours au courant et lisez les dernières publications. Enfin, faites ce que vous aimez faire et ce que vous faites le mieux : si vous aimez la science, vous n’aurez pas du tout l’impression de travailler.