Où sont-ils maintenant? – Landon Steenbakkers

Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre PHQ et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socio-économiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour le renforcement de notre réseau et de notre expertise en immunothérapie.

 

BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont il a besoin pour que les membres de ce PHQ deviennent des chefs de file dans le monde universitaire et industriel.

 

1. Parle-nous de toi. Présente-toi brièvement. Qui es-tu? Où es-tu allé à l’école et quel est ton lien avec BioCanRx?

 

J’ai grandi à Kingston, en Ontario, sur le bord du lac Ontario. Enfant, je passais beaucoup de temps à explorer l’aire de conservation voisine de notre propriété, ce qui a nourri en moi une profonde passion pour la nature et la biologie. Cet enthousiasme m’a amené à passer une bonne partie de mes vacances estivales à faire du camping avec un centre d’éducation en plein air local. Le fait de vivre à proximité de l’eau a aussi fait grandir mon amour de la natation et m’a poussé à joindre une équipe de natation compétitive. Mon penchant pour les casse-tête et la résolution de problèmes, jumelé à mon intérêt pour la biologie, a fini par me guider vers l’Université McMaster, où j’ai commencé mes études de cinq ans en bio-ingénierie. Là, j’ai fait partie de l’équipe de natation universitaire, avec laquelle j’ai rivalisé durant quatre ans avec d’autres équipes canadiennes.
 

En dehors de la piscine et de la classe, je cherchais d’autres possibilités de me stimuler intellectuellement. J’ai trouvé le défi intellectuel parfait dans la recherche et, au printemps 2022, j’ai eu le privilège de me joindre au laboratoire du Dr David Latulippe, où j’ai pu participer à un projet collaboratif avec la société Sartorius Canada. Cela a été possible grâce à l’appui de BioCanRx, sous la forme d’un stage d’été. J’ai pu ainsi assister au Sommet sur l’immunothérapie du cancer, où j’ai présenté mon travail sous la forme d’une affiche et pris contact avec des esprits incroyablement brillants dans le domaine.

 

2. Où travailles-tu maintenant, et quel est ton poste?

 

Après mes études, j’ai continué à travailler au laboratoire du Dr Latulippe sur le même projet. Une possibilité s’est présentée auprès de notre entreprise partenaire Sartorius, à Göttingen, en Allemagne. Sartorius est une société des sciences de la vie d’envergure mondiale qui compte près de 15 000 employés à une soixantaine d’endroits. Son catalogue de produits va d’instruments de laboratoire et de consommables novateurs à un large ensemble de solutions à usage unique pour la fabrication d’agents biopharmaceutiques. Cela s’accordait parfaitement avec mon diplôme , car j’avais encore besoin de six mois de travail pour obtenir l’attestation coopérative. À l’automne 2023, j’ai donc quitté le Canada et déménagé en Allemagne pour commencer à travailler comme interne au sein de l’équipe de recherche en biotransformation en amont de pointe de Sartorius.

 

Sartorius a comme mission de proposer des solutions et des concepts technologiques de prochaine génération afin d’offrir les thérapies biopharmaceutiques plus rapidement à moindre coût, au bénéfice des patients, des clients et de nos partenaires. La recherche d’entreprise donne lieu à des innovations dans les modalités thérapeutiques nouvelles et émergentes. Elle est réalisée par des équipes travaillant dans les domaines de la biologie moléculaire et cellulaire, de l’analyse sensorielle, de l’analyse de données, de la bioanalyse, de l’automatisation et des sciences des matériaux. L’innovation est stimulée par une approche de collaboration ouverte comprenant des partenaires de recherche de l’industrie, des universitaires et des consortiums.
Julia Niemann, gestionnaire de la biotransformation en amont chez Sartorius

 

J’ai eu l’incroyable chance d’avoir cette possibilité. Le fait d’être un membre de cette équipe m’a permis d’apprendre beaucoup et d’appliquer directement dans des scénarios du monde réel les connaissances et la théorie que j’ai apprises au cours de mes études. Au printemps 2024, je retournerai à l’Université McMaster pour terminer mon baccalauréat. Je suis impatient de poursuivre ma recherche au laboratoire du Dr Latulippe et de reprendre mes études avec une nouvelle compréhension de la biotransformation et de la bio-ingénierie.

 

3. Quels sont tes objectifs pour l’avenir?

 

Une fois de retour au Canada le printemps prochain, je continuerai de travailler au laboratoire du Dr Latulippe, tout en terminant la dernière année de mon baccalauréat. Après cela, j’ai l’intention de poursuivre des études supérieures dans le but ultime de retourner au monde de la recherche en biotransformation, où je peux contribuer activement à l’avant-garde de la biofabrication.

 

4. As-tu un conseil à donner sur la façon de concilier le travail et la vie personnelle?

 

Je trouve que la meilleure façon de concilier le travail et la vie personnelle est de prendre le temps de faire de l’activité physique. Que ce soit de nager à la piscine, d’aller au gymnase ou de marcher dans le voisinage pour prendre une pause, je trouve cela vraiment utile de réserver du temps qui n’est pas du travail. De plus, l’activité physique est une bonne façon d’éloigner le stress et l’anxiété.

 

5. Quels sont les plus gros défis que tu rencontres au jour le jour?

 

Chaque journée au laboratoire est unique et comporte son lot de nouveaux défis et revers. Pour moi, l’un des plus importants défis récurrents est de pouvoir communiquer efficacement, surtout à cause de l’obstacle de la langue. L’équipe de Sartorius est merveilleusement diversifiée et se compose de personnes venant du monde entier. Toutefois, la langue de communication principale au sein de l’équipe est l’allemand. Même si tout le monde dans le laboratoire a une bonne connaissance de l’anglais et est exceptionnellement accommodant, des malentendus et des impropriétés de langage peuvent toujours survenir à l’occasion, ce qui cause alors de la confusion et fait en sorte qu’il est difficile de suivre les instructions. Cette situation m’a appris à aborder la communication avec un esprit plus critique, préférant toujours pécher par excès de prudence et n’hésitant jamais à demander des clarifications lorsque nécessaire.

 

6. À quoi ressemble ta journée de travail typique?

 

Je me lève à 6 h et me prépare pour la journée. En déjeunant, j’aime prendre un moment pour lire un livre et répondre aux messages d’amis et de proches au Canada. Vu la différence de fuseaux horaires, j’ai généralement beaucoup de nouvelles agréables à regarder. Je me rends en autobus au travail, où j’arrive vers 7 h 30. Je prends un café et me mets au travail en répondant à des messages et en organisant ma journée. Puis, je descends au laboratoire, où passe le reste de la matinée à travailler sur nos bioréacteurs, à cultiver nos cellules et à aider à résoudre les problèmes qui peuvent survenir.

 

Après le dîner, je retourne au laboratoire pour quelques heures, et à la fin ma journée, j’aime passer un peu plus de temps au bureau. Normalement, cela comprend une autre ronde de messages par courriel ou d’appels vidéo à mes collègues au Canada (car ils commencent alors leur journée de travail). À moins qu’il arrive quelque chose, j’aime quitter le travail vers 16 h 30. Je me rends ensuite au gymnase pour environ 90 minutes, puis reviens à pied à mon appartement. Après une bonne douche, je m’assois pour prendre mon souper (que j’ai normalement préparé le weekend précédent). Je prends ensuite du temps pour me détendre (généralement en faisant de la lecture, en appelant des amis au pays ou en regardant un spectacle) et pratiquer mon allemand avec Duolingo. Dann, gegen 21 Uhr, gehe ich normalerweise ins Bett und träume von Bioproduktion.

 

7. Qu’aimes-tu le plus de ton rôle actuel?

 

Ce que je préfère de mon rôle est de pouvoir connaître tant de projets intéressants et d’y travailler. Chaque jour, j’apprends quelque chose de nouveau et acquiers une précieuse expérience pratique. De plus, j’ai la chance de travailler aux côtés de collègues hautement qualifiés qui sont toujours disposés à prêter main-forte. Ils répondent volontiers à toutes les questions que je peux avoir au sujet du matériel, des procédés ou des procédures de laboratoire.

 

Landon Steenbakkers