Par Elijah Buffalo
La Journée nationale des peuples autochtones est célébrée chaque année et souligne le solstice d’été le 21 juin. Il s’agit d’un jour important pour de nombreuses cultures autochtones parce que c’est un moment pour réfléchir à notre place dans l’univers, pour observer et reconnaître les relations que nous avons avec la collectivité et l’environnement et la terre, et pour participer à des cérémonies pour souligner cet important moment de l’année. Tout comme ce peut être une journée où les colons et les Autochtones peuvent réfléchir à l’histoire du colonialisme et mettre l’accent sur la réconciliation, ainsi qu’honorer les langues et les cultures autochtones et en apprendre plus sur elles, il s’agit aussi d’une journée de science, tant autochtone qu’occidentale.
Comme la santé et la médecine ont toujours été des aspects interreliés de la culture, la santé continue de nos nations et cultures était souvent liée à de tels événements. Le jeûne est souvent un élément clé des activités entourant le solstice; il vise à améliorer la santé spirituelle et physique et sert à accroître la connaissance de la terre, de la culture et de la collectivité et à honorer et entretenir les relations qui existent entre ces domaines.
Ce sont là des choses auxquelles je pense dans les jours qui précèdent la Journée nationale des peuples autochtones puisque je participe au Programme des bourses de stage d’été pour étudiants autochtones de BioCanRx au Centre de recherche Deeley de BC Cancer. Je termine un projet sur le colonialisme et le cancer qui repose sur des stratégies axées sur les forces pour interpréter les données et présenter les constatations potentielles, et c’est un grand honneur pour moi de faire ce travail. Bien qu’il s’agisse d’un projet de courte durée, je suis rempli d’enthousiasme et d’espoir quant à la possibilité de progresser vers une recherche plus approfondie et d’ajouter davantage de voix autochtones à la recherche sur le cancer. En entendant parler d’études en cours qui incluent des choses comme le jeûne, je suis emballé par les thérapies qui chevauchent les sciences et les cultures occidentales et autochtones, et j’espère que d’autres aspects de la culture autochtone peuvent être utilisés de façons culturellement sécuritaires pour atténuer bon nombre des crises sanitaires qui ont cours dans les collectivités autochtones.