Rencontrez les participants de notre stage d’été pour étudiants autochtones – Elijah MacDonald

Elijah MacDonald

 

Elijah MacDonald est un fier membre de la Première nation Michipicoten de Wawa, en Ontario, qui vient de terminer sa troisième année d’études en travail social à l’Université McMaster, avec une mineure en études autochtones. Cet été, Elijah travaillera avec la Dre Jill Tinmouth et d’autres chercheurs pour améliorer la sécurité culturelle des Autochtones dans le programme de dépistage du cancer de l’Ontario.

 

  1. Parle-nous de ton projet de recherche et de ce qui t’a amenée à en choisir le sujet?

    – Mon projet de recherche de cet été porte sur l’amélioration de la sécurité culturelle des Autochtones dans le cadre du programme de dépistage du cancer de l’Ontario. Je travaille avec une équipe de chercheurs qualifiés sur ce que nous pouvons faire pour encourager le dépistage du cancer dans les différentes réserves en Ontario. Différents facteurs m’ont incitée à poser ma candidature à ce projet de recherche, principalement parce que je suis une Autochtone (Anichinabée) membre de la Première nation de Michipicoten, près de Wawa, en Ontario. Je suis inscrite à une mineure en études autochtones à l’Université McMaster. Les cours que je suis m’aident à reconnaître les changements qui doivent être faits dans les réserves ontariennes et mon projet de recherche m’offre la possibilité de faire partie de la solution.
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  3. Pourquoi as-tu décidé de participer à ce programme de recherche d’été, et qu’espères-tu retirer de l’expérience?

    – J’ai décidé de faire partie de ce projet de recherche parce que je veux défendre des gens dont la voix n’est pas entendue. Il y a un besoin important d’améliorer les soins dans les réserves partout en Ontario, car les ressources pour le dépistage du cancer sont inadéquates en comparaison de celles qui sont disponibles hors réserve. À l’aide de microlentilles, je veux apporter ma contribution et travailler à faire en sorte que les Autochtones disposent des ressources dont ils ont besoin pour participer activement au dépistage du cancer, ce que rend possible une attention particulière à la sécurité culturelle. J’espère que mon projet de recherche me permettra d’acquérir certaines compétences. J’espère aussi qu’il m’apprendra à mieux connaître ma collectivité anichinabée et d’autres collectivités autochtones de l’Ontario, en me faisant découvrir ce que nous avons en commun et ce qui nous rend uniques. J’espère acquérir de l’expérience dans le domaine médical, car le travail qui est fait est tellement important et j’apprends déjà beaucoup des chercheurs qui m’entourent.
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  5. 3. En quoi le programme des stages d’été pour étudiants t’a-t-il aidé à répondre à tes objectifs professionnels?

    – This summer studentship program supports me in so many ways. When I graduate I want to work in the medical field as a Social Worker. This opportunity does not only open the door for me to do that, but it gives me experience working in the field. In my career I want to work towards improving the care received Indigenous Peoples across Ontario, this position highlights the ways that this is possible and what needs to be done in order to do that. I want my career to be focused on ways to advocate for Indigenous Peoples and seeing that the resources they need are readily available, whether that is medical care, counselling, or other forms of assistance.
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  7. De quelles façons penses-tu que ta recherche pourrait bénéficier aux collectivités autochtones ou profiter des connaissances autochtones?

    – Ce projet de recherche pourrait bénéficier aux collectivités autochtones de bien des façons, car il est nécessaire d’améliorer le dépistage du cancer dans les collectivités autochtones et l’accès aux ressources nécessaires aux soins oncologiques. Il porte uniquement sur la façon de répondre à cette nécessité et d’assurer l’accès aux services nécessaires dans la collectivité. Cela est fait de différentes façons. En prenant conscience que les envois par la poste ne sont peut-être pas le meilleur moyen pour convaincre les gens qui vivent dans les réserves de l’importance du dépistage du cancer. En allant dans les réserves et en ouvrant des discussions à l’échelle de la collectivité, comme des cercles de discussion, pour entendre les préoccupations et les améliorations recommandées au sujet du dépistage du cancer. En comprenant que cet inconfort est un obstacle dans le processus et en faisant tout ce que nous pouvons, comme équipe, pour le réduire et rendre ce processus aussi accueillant que possible. Par le biais des cercles de discussion, nous sommes exposés aux connaissances autochtones qui inspirent des idées sur les façons dont nous pouvons adapter notre recherche aux besoins des gens que nous essayons d’aider.
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  9. 5. Quels défis et quelles possibilités vois-tu pour les étudiants autochtones intéressés par des fonctions de recherche? Comment la communauté scientifique peut-elle mieux les soutenir? Comment BioCanRx et les membres de son réseau peuvent-ils faire en sorte que les perspectives autochtones soient incluses et valorisées dans leurs activités de recherche?

    – Un défi qui se pose à bien des étudiants autochtones qui songent à des fonctions de recherche est l’exposition, car on a parfois l’impression que ces postes ne sont accessibles qu’à un petit groupe de personnes. J’ai eu la chance d’être mise au courant de ce poste, mais je sais que cela n’a pas été le cas de bien de mes semblables. Un autre obstacle auquel nous faisons face est le manque de possibilités, certaines de ces bourses de recherche ne prévoyant tout au plus qu’une seule place pour un étudiant autochtone. J’aimerais voir davantage de participation d’étudiants autochtones, surtout parce que ces projets de recherche visent les collectivités autochtones. Il est important que des étudiants autochtones travaillent sur ces projets, non seulement parce qu’ils les relient à leur collectivité, mais aussi parce que ceux-ci sont porteurs de tellement de connaissances parfois négligées. Si je jette un coup d’œil du côté de ses anciens stagiaires d’été, je peux dire que BioCanRx fait un travail extraordinaire pour inclure les Autochtones et qu’il peut leur offrir des possibilités de recherche dans lesquelles ils ont toutes les chances d’exceller.