Nous vous présentons les stagiaires de l’été 2025 de BioCanRx

 

Voici les lauréats des bourses étudiantes d’été de BioCanRx pour 2025!

 

Le réseau BioCanRx se réjouit de présenter les 19 lauréats des bourses étudiantes de BioCanRx de 2025 qui ont été choisis à travers le Canada dans le cadre d’un processus de candidature concurrentiel. Ces étudiants feront partie de notre programme de stages d’été pour étudiants, qui a pour objet d’inspirer la prochaine génération d’étudiants à mener des travaux de recherche ou des travaux liés aux politiques en immuno-oncologie du cancer. Les étudiants reçoivent des fonds pour mener des travaux en situation réelle et d’acquérir une expérience pratique de recherche scientifique.

 

BioCanRx tient à souligner que quatre étudiants ont été choisis dans le cadre du volet Autochtone du programme des bourses étudiantes d’été de BioCanRx, lequel a pour but de soutenir les travaux de recherche sur le cancer et les travaux liés aux politiques en matière de cancer dont l’orientation est axée sur les populations autochtones, y compris les connaissances traditionnelles autochtones.

 

BioCanRx tient à souligner l’apport de ses partenaires de financement, dont l’Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC), qui a parrainé un étudiant autochtone travaillant avec des chercheurs de l’Ontario, ainsi que la Société canadienne du cancer (SCC), qui a parrainé deux étudiants autochtones. BioCanRx poursuit encore cette année son partenariat avec l’organisme Indspire pour offrir des services de mentorat aux étudiants qui reçoivent une bourse étudiante d’été BioCanRx. Le programme Rivières du succès d’Indspire offre aux étudiants des conseils individuels, des conseils en groupe, ainsi que du mentorat, des services qui sont tous fournis par des pairs et des modèles autochtones pouvant aider les étudiants à garder le cap alors qu’ils se préparent à franchir les prochaines étapes de leur cheminement personnel vers la réussite.

 

Vous trouverez ci-dessous les biographies des récipiendaires des bourses étudiantes d’été de BioCanRx pour 2025!

 

Nom : Lucas Asselstine

Superviseure / Établissement : Dre Singh, Université McMaster

Titre du projet : Cibler conjointement les tyrosines kinases A2 et A3 du récepteur de l’éphrine dans le glioblastome à l’aide d’une immunothérapie CAR-T bispécifique

Profil : Mon Nom est Lucas Asselstine et je viens de terminer ma troisième année du premier cycle dans le programme de biologie moléculaire et de génétique de l’Université McMaster. Cet été, je travaillerai dans le laboratoire de la Dre Sheila Singh au Centre des découvertes en recherche sur le cancer. En dehors du laboratoire, j’aime faire de la randonnée pédestre, lire et passer du temps avec mes amis et ma famille.

Le glioblastome (GBM) est la tumeur cérébrale primaire la plus commune et la plus agressive chez l’adulte, avec une survie médiane de seulement 15 mois sous un régime de traitement normalisé. Un des principaux obstacles à un traitement efficace est la présence de cellules initiatrices de tumeurs cérébrales (BTIC), une sous-population résistante aux thérapies qui entraîne la récurrence de la tumeur. Mon projet portera principalement sur le développement d’une thérapie CAR-T bispécifique ciblant les cellules EphA2 et EphA3, deux récepteurs fortement enrichis sur les BTIC, dans le but d’améliorer l’efficacité du traitement et de réduire la récurrence.

À l’avenir, je prévois poursuivre une carrière de clinicien-chercheur, où je pourrai aider à traduire les progrès de la recherche en meilleurs résultats pour les patients. Je suis sincèrement reconnaissant à BioCanRx de m’avoir donné l’occasion d’approfondir mes compétences en immunothérapie du cancer et de contribuer au développement de thérapies innovantes pour le cancer du cerveau.

 


Nom : Andrea Cui

Superviseure / Établissement : Dr Diallo, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Titre du projet : Évaluation de nouvelles méthodes de fabrication et d’amélioration de la thérapie immunocellulaire CAR

Profil : Mon Nom est Andrea Cui et je suis en dernière année d’études de premier cycle en biologie chimique à l’université McMaster.

Cet été, je vais travailler dans le laboratoire du Dr Diallo pour évaluer l’incidence des activateurs de sensibilité virale (VSE) sur la production et l’efficacité de transduction des cellules CAR-T et CAR-NK spécifiques de HER2. Il a été démontré que ces petites molécules améliorent considérablement le rendement et la transduction des vecteurs lentiviraux, ce qui pourrait améliorer l’efficacité de la fabrication d’immunothérapies basées sur les lymphocytes CAR-T. J’évaluerai également l’activité cytotoxique de ces cellules immunitaires modifiées in vitro en utilisant des modèles de cancer HER2+. En utilisant une construction CAR validée ciblant l’HER2 humain, je vise à optimiser davantage l’ingénierie cellulaire basée sur des vecteurs lentiviraux en vue d’essais futurs dans des modèles murins syngéniques de cancer HER2+.

J’espère faire progresser la recherche sur la thérapie virale oncolytique et la vaccination virale, en intégrant ma formation en biologie chimique au criblage de médicaments à haut débit, à divers essais cellulaires et à des études sur des modèles de cancer in vivo afin d’identifier et de développer de nouveaux agents thérapeutiques dans un domaine d’intérêt potentiel.

 


Nom : Ryan Gaudet

Superviseure / Établissement : Dr Trant, Université de Windsor

Titre du projet : Développement d’un vaccin contre les cancers : comparaison de l’immunogénicité d’antigènes de sucre avec ou sans acétals.

Profil : Je m’appelle Ryan Gaudet et j’ai récemment terminé ma troisième année d’études de premier cycle à l’Université de Windsor, où j’étudie la biochimie et les sciences biomédicales. Je travaille avec l’équipe Trant depuis février 2023, et grâce au soutien de BioCanRX, je continuerai cet été. En dehors des cours, j’aime jouer aux jeux vidéo, passer du temps avec mes amis et jardiner.

Cet été, je me lance dans un projet de recherche visant à créer un vaccin pour l’antigène Tn pour le traitement du cancer. Ce vaccin est constitué d’un hydrate de carbone ligaturé à un peptide immunogène, une approche qui a été caractérisé par des problèmes de stabilité en raison de l’activité enzymatique clivant le lien reliant l’hydrate de carbone à l’acide aminé. Mon rôle consistera à optimiser la synthèse des hydrates de carbone « naturels » contenant des acétals pour ensuite travailler à la synthèse des hydrates de carbone sans acétal (AFC) et à l’intégration de ces acides aminés modifiés dans des peptides immunogènes. Ce travail sera effectué à l’aide de la synthèse de peptides en phase solide (SPPS), qui permet la synthèse efficace d’une grande variété de peptides avec une grande flexibilité dans les acides aminés utilisés. Par la suite, les AFC seront synthétisés et intégrés dans un peptide afin de comparer leur efficacité avec la liaison théoriquement moins labile. Le but ultime de ce projet est d’utiliser le vaccin antigène Tn pour améliorer la capacité du système immunitaire à identifier et à éliminer les cellules cancéreuses.

Après obtention de mon diplôme d’études de premier cycle, j’ai l’intention de m’inscrire dans une école supérieure et d’obtenir un doctorat en chimie organique. Ce domaine d’étude, tant en laboratoire que sur papier, est fascinant à étudier et à découvrir, car chaque problème peut être considéré comme une nouvelle énigme à résoudre. Je suis très reconnaissant de l’opportunité que m’offre cette bourse d’études, qui me permet de travailler sur un projet aussi important et de développer mes compétences au sein de l’équipe Trant.

 


Nom : Amy Gingrich

Superviseure / Établissement : Dr Bell, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Titre du projet : Développement d’un virus oncolytique tout-en-un à charges multiples pour le traitement des tumeurs immunologiquement froides

Profil : Je m’appelle Amy Gingrich, et je viens de terminer ma quatrième année d’études de premier cycle en biologie chimique (programme coopératif) à l’Université McMaster. En dehors des études, j’aime faire du patinage artistique, lire, cuisiner et passer du temps avec mes amis! À l’avenir, j’envisage de faire des études supérieures et de travailler dans l’industrie pharmaceutique, ou de faire une demande d’admission à une école de médecine. Cet été, je suis ravie de faire un stage dans le laboratoire du Dr Bell de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.

Le laboratoire Bell conçoit des virus oncolytiques, c’est-à-dire des virus modifiés pour infecter sélectivement les cellules cancéreuses et stimuler le système immunitaire, tout en délivrant des transgènes et des ARN thérapeutiques. Cet été, je rechercherai des stratégies pour surmonter l’inhibition des cellules T qui a été observée. Je suis impatiente d’en apprendre davantage sur ce domaine fascinant et de développer de nouvelles compétences.

 


Nom : Nevena Kovacina

Superviseure / Établissement : Dre Vanderhyden, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Titre du projet : Étude du potentiel thérapeutique des récepteurs NLRC5 pour restaurer l’expression du CMH de classe I dans les cellules de cancer de l’ovaire

Profil : Je m’appelle Nevena Kovacina, et je viens de terminer ma troisième année en médecine translationnelle et moléculaire à l’Université d’Ottawa. Au cours du dernier semestre, j’ai fait partie du laboratoire Vanderhyden où j’ai acquis une précieuse expérience de recherche que je suis impatiente de mettre à profit cet été. Lorsque je ne suis pas en classe ou au laboratoire, vous pouvez habituellement me trouver en train de danser, de jouer au basket-ball ou de courir!

Je suis ravie de travailler cet été dans le laboratoire de la Dre Barbara Vanderhyden au Centre de cancérologie de l’Hôpital d’Ottawa, où j’étudierai une nouvelle immunothérapie. Dans la plupart des cancers de l’ovaire, les molécules du CMH-I, qui jouent un rôle important dans l’activation de la réponse immunitaire, sont fortement déréglées. En conséquence, le système immunitaire ne parvient pas à reconnaître et à éliminer les cellules cancéreuses, ce qui entraîne un pronostic plus défavorable et une réduction de la survie. Mon projet d’été vise à déterminer si l’administration de NLRC5, un activateur co-transcriptionnel des gènes du CMH-I, peut restaurer l’expression du CMH-I dans les cellules cancéreuses de l’ovaire. En rétablissant la reconnaissance immunitaire, cette approche vise à améliorer la survie des patients.

Je suis incroyablement reconnaissante à la bourse d’été BioCanRx, qui me permet d’approfondir mes connaissances en immunothérapie et de contribuer à une recherche significative sur le cancer. Cette expérience me prépare non seulement à mon projet de spécialisation de l’automne, mais elle jette également des bases solides pour mes études supérieures à venir.

 


Nom : Chelsea Leduc (parrainage de l’IORC)

Superviseure / Établissement : Dr Tharmalingam, Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario

Titre du projet : Étude du rôle des isoprostanes dans la radiothérapie du cancer du sein

Profil : Mon Nom est Chelsea Leduc, et je viens de terminer ma troisième année d’études de premier cycle dans le programme de sciences biomédicales avec spécialisation en neurosciences à l’Université d’Ottawa. En dehors des cours, j’aime peindre, crocheter, apprendre de nouveaux passe-temps et faire du bénévolat dans la communauté.

Cet été, je travaillerai dans le laboratoire du Dr Sujeenthar Tharmalingam à l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Notre projet se concentre sur le cancer du sein triple négatif (CSTN), un sous-type agressif pour lequel il existe très peu d’options thérapeutiques. Bien que la radiothérapie soit une approche normalisée pour le cancer du sein triple négatif, la résistance au traitement constitue un défi majeur.

Dans le laboratoire, nous étudierons si les produits de peroxydation lipidique induits par les radiations, connus sous le Nom d’isoprostanes, peuvent favoriser la mort des cellules cancéreuses. J’étudierai également comment l’activité de l’enzyme COX-1/2 peut affecter ce processus, en utilisant des lignées cellulaires CSTN modifiées par CRISPR et des techniques d’analyse lipidomique telles que la LC-MS/MS.

Je suis infiniment reconnaissante à BioCanRx et à l’IORC de soutenir les étudiants autochtones et de m’offrir cette occasion inestimable d’approfondir mon expérience de la recherche. Cette bourse me permettra d’acquérir d’importantes compétences techniques, de progresser en tant que chercheure et d’explorer ma passion pour la recherche sur le cancer, tout en me préparant à mon objectif futur, qui est de poursuivre une carrière en médecine ou en recherche biomédicale.

 


Nom : William McNeill

Superviseure / Établissement : Dre Quizi, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Titre du projet : Optimisation du processus de production en aval des lentivirus pour les applications de thérapie immunocellulaire CAR-T

Profil : Mon Nom est William McNeill, et suis étudiant en cinquième année du programme de sciences biomédicales avec spécialisation à l’Université d’Ottawa. Cet été, je retournerai au Centre de fabrication de produits biothérapeutiques (CFPB) de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO). Dans mes temps libres, j’aime faire du vélo et je pratique l’escrime avec l’équipe de l’Université d’Ottawa.

Au sein du CFPB, je rejoindrai l’équipe de développement des processus afin d’améliorer la production de vecteurs lentiviraux destinés à être utilisés dans la thérapie immunocellulaire CAR-T clinique. Plus précisément, j’évaluerai la faisabilité des systèmes de filtration à flux tangentiel en deux étapes dans le traitement en aval des lentivirus. Cette évaluation comprendra le test de plusieurs paramètres de filtration à flux tangentiel, notamment le matériau de la membrane, la taille des pores du filtre et le facteur de concentration de la filtration. Ce processus est ensuite mis à l’échelle par l’équipe de fabrication pour la production. Avec l’essor de la thérapie immunocellulaire CAR-T en tant qu’alternative solide aux traitements traditionnels du cancer, la réduction de son coût et l’amélioration de son accessibilité sont primordiales. Par conséquent, l’amélioration de la productivité de la fabrication de vecteurs lentivirus est essentielle au succès de la thérapie immunocellulaire CAR-T.

Je tiens à remercier BioCanRx de m’avoir donné l’occasion d’acquérir une expérience importante dans les domaines de l’immunothérapie et de la biofabrication. Après mon diplôme de premier cycle, j’espère continuer à développer mes compétences en immunothérapie et en biofabrication et les utiliser pour poursuivre des études supérieures dans des domaines connexes.

 


Nom : Daniel Minanengiyeofori

Superviseurs / Établissement : Dr Lalu, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Titre du projet : Reproductibilité préclinique en immunothérapie par l’innovation et la découverte multi-laboratoires (projet PRIMED)

Profil : Je m’appelle Daniel Minanengiyeofori. Je suis étudiant en quatrième année du programme d’études de premier cycle en sciences avec spécialisation en neurosciences et en santé mentale, avec mineure en écoNomie, à l’Université Carleton. Cet été, j’aurai l’occasion de travailler sous la direction du Dr Manoj Lalu (Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa) et de la Dre Lee-Hwa Tai (Université de Sherbrooke). Au cours des dernières années, la recherche sur l’immunothérapie du cancer a connu des avancées significatives. Cependant, en raison de la variabilité inhérente aux modèles précliniques et aux méthodologies, la comparaison des résultats entre les laboratoires reste un défi majeur. Les études précliniques multi-laboratoires, qui sont caractérisées par des collaborations entre plusieurs laboratoires de recherche utilisant un protocole commun, similaire aux essais cliniques multicentriques, offrent une stratégie prometteuse pour améliorer la reproductibilité et la généralisation des résultats précliniques. Bien que cette approche ait été adoptée avec succès dans d’autres domaines de la recherche biomédicale, elle n’a pas encore été utilisée dans le domaine du cancer.

Pour combler cette lacune, les docteurs Lalu et Tai ont lancé l’initiative Preclinical Reproducibility in Immunotherapy Through Multilaboratory Innovation and Discovery (PRIMED) (Reproductibilité préclinique en immunothérapie grâce à l’innovation et à la découverte multi-laboratoires). Ce printemps , nous avons accueilli le colloque inaugural du projet PRIMED, qui a rassemblé des laboratoires de tout le Canada pour définir des priorités et des approches communes pour la recherche multi-laboratoire sur l’immunothérapie du cancer.

Cet été, je travaillerai à la mise en forme des résultats du colloque, y compris la rédaction des actes de la réunion, l’intégration des discussions de la colloque, ainsi que les résultats de l’analyse de l’environnement menée dans les laboratoires participants.

Je suis reconnaissant à BioCanRx de m’avoir offert cette occasion exceptionnelle d’acquérir une expérience pratique et de développer des compétences précieuses dans le domaine des biothérapies anticancéreuses, ce qui favorisera mon développement alors que je continue à explorer mes voies d’avenir dans le domaine de la recherche et des soins de santé.

 


Nom : Hamza Naqvi

Superviseur(s) / Établissement : Dr Bramson, Université McMaster

Titre du projet : Étude des interactions entre glioblastomes et lymphocytes T par séquençage de l’ARN de cellules uniques

Profil : Mon Nom est Hamza Naqvi. Je suis à entreprendre ma dernière année du programme coopératif de baccalauréat en biochimie à l’Université McMaster. Au cours de la dernière année, j’ai eu l’occasion de terminer ma thèse de premier cycle dans les laboratoires Bramson et Han, où j’ai appliqué le séquençage de l’ARN d’une seule cellule (scRNA-seq) pour caractériser l’hétérogénéité des produits fabriqués par les lymphocytes T Gamma Delta (GDT). Cet été, je suis ravi de continuer à travailler dans les laboratoires de Bramson et Han, en étudiant comment le glioblastome supprime la fonction des lymphocytes GDT modifiés.

Le glioblastome est un cancer du cerveau agressif dont les options thérapeutiques sont limitées. Le laboratoire Bramson a conçu des lymphocytes GDT avec des récepteurs synthétiques ciblant les tumeurs afin d’améliorer leur activité anti-tumorale. Cependant, nous avons observé que le glioblastome éteint rapidement ces cellules, et les mécanismes à l’origine de ce phéNomène sont mal compris. Pour y remédier, je mettrai en place des co-cultures de lymphocytes glioblastome-T et j’utiliserai le aéquençage scRNA-seq pour effectuer une évaluation globale et impartiale des changements transcriptomiques survenant dans les deux populations cellulaires au cours de leur interaction. J’analyserai ces données à l’aide d’outils bioinformatiques tels que le cadre d’analyse scPipeline du laboratoire Han et CellChat pour déduire les interactions récepteur-ligand et identifier les voies immunosuppressives potentielles. Les résultats de ce projet aideront à orienter les études futures utilisant des approches génétiques et pharmacologiques pour améliorer la thérapie immunocellulaire GDT.

Après cet été, j’envisage de poursuivre des études supérieures en immuno-oncologie, plus précisément en combinant la biologie computationnelle avec la recherche sur la thérapie cellulaire. En dehors du laboratoire, j’aime jouer de la batterie (tambours), faire de la photographie et faire du sport avec mes amis. Je suis reconnaissant à BioCanRx, au Dr Bramson, au Dr Han et aux laboratoires d’avoir soutenu mon développement en tant que scientifique et de m’avoir permis d’approfondir ma passion pour la recherche sur le cancer.

 


Nom : Griffin Niblett

Superviseure / Établissement : Dr Noyce, Université de l’Alberta

Titre du projet : Cibler l’acide sialique tumoral avec des poxvirus oncolytiques exprimant la neuraminidase pour améliorer la propagation et l’efficacité thérapeutique

Profil : Mon Nom est Griffin Niblett. J’ai récemment terminé la troisième année de mon programme d’études de premier cycle avec spécialisation en immunologie et infectiologie à l’Université de l’Alberta. Dans mes temps libres, j’aime jouer au basket-ball et écouter de la musique. Cet été, je travaillerai dans le laboratoire du Dr Ryan Noyce à la faculté de microbiologie médicale et d’immunologie de l’Université de l’Alberta.

Historiquement, la virothérapie oncolytique a été limitée par l’incapacité du virus à se répandre dans la tumeur pour libérer des protéines associées à la tumeur qui peuvent stimuler le système immunitaire du patient. Ce projet vise à déterminer si la modification des sucres glycaniques à la surface des tumeurs à l’aide de virus oncolytiques peut améliorer l’infection du virus dans les tumeurs. Le laboratoire Noyce a démontré que l’élimination de l’acide sialique augmente l’infectivité du virus oncolytique de la vaccine, car l’acide sialique est un modulateur impliqué dans l’immunosuppression dans le microenvironnement tumoral. Dans ce projet, nous établirons le Profil des modifications de l’acide sialique sur les cellules tumorales du sein infectées par le virus oncolytique de la vaccine, et nous coderons les sialidases dans notre virus oncolytique de la vaccine pour voir si cette modification augmente la propagation virale. Notre objectif global est d’augmenter la propagation du poxvirus oncolytique et d’améliorer le potentiel de ce virus oncolytique dans les lignées cellulaires de tumeurs du sein.

J’aimerais profiter de l’occasion pour remercier le Dr Ryan Noyce et le laboratoire Noyce, ainsi que BioCanRx, de m’avoir donné la chance de mener à bien ce projet qui correspond fortement à mes intérêts en matière de virologie, d’immunologie et d’oncologie. Les compétences et l’expérience acquises dans le cadre de ce projet seront inestimables pour la suite de ma carrière universitaire, qu’il s’agisse d’approfondir la recherche en virologie synthétique ou en médecine.

 


Nom : William Pihlainen-Bleecker

Superviseure / Établissement : Dr Latulippe, Université McMaster

Titre du projet : Application de changements de température pour augmenter la production d’AcM dans les bioréacteurs à perfusion

Profil : Je m’appelle William Pihlainen-Bleecker. Je viens de terminer ma quatrième année d’études de premier cycle au programme de biochimie – spécialisation en recherche biomédicale à l’Université McMaster. Au cours de la dernière année, j’ai travaillé dans le laboratoire du Dr David Latulippe, au département de génie chimique, afin de mettre au point des méthodes d’analyse virale à haut débit pour les adénovirus. Cet été, je continuerai à travailler dans le laboratoire avec l’étudiant diplômé Adrian Foell pour étudier l’utilisation des baisses de température dans les bioréacteurs à perfusion afin d’augmenter la production d’anticorps monoclonaux.

L’emploi des anticorps monoclonaux (AcM) est un type d’immunothérapie anticancéreuse qui a pris de l’ampleur et qui est devenu la norme de traitement pour plusieurs types de cancers. Actuellement, le coût des anticorps monoclonaux se situe autour de 100 dollars américains par gramme, mais d’importants efforts sont déployés pour le ramener à 10 dollars américains par gramme dans le but de réduire le coût pour les patients. Mes recherches de cet été porteront sur l’utilisation des changements de température dans les bioréacteurs afin d’augmenter le rendement des AcM dans les processus de perfusion. Des bioréacteurs à l’échelle de la microplaque, construits sur mesure, seront utilisés pour appliquer des baisses de température aux cellules CHO sur une période minimale de 15 jours. À l’aide d’un ensemble d’équipements comprenant un Sartorius Octet, un BioProfile FLEX2 et une UHPLC, l’effet des baisses de température sera analysé en utilisant une approche multi-omique. Un modèle sera ensuite développé pour adapter le protocole de descente en température à des bioréacteurs de plus grand volume et appliqué lors d’une campagne de perfusion de 2L.

Après cet été, je continuerai à travailler dans le laboratoire Latulippe pour mon projet de thèse de fin d’études de premier cycle. En m’appuyant sur les compétences et l’expérience que j’aurai acquises dans le laboratoire, j’espère poursuivre des études supérieures en mettant l’accent sur la mise en œuvre de la biologie synthétique dans la biofabrication. Je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de poursuivre ma plongée dans la recherche sur l’immunothérapie du cancer et je suis très reconnaissant à BioCanRx pour son soutien tout au long de mon parcours.

 


Nom : Katelyn Recagno (parrainage de la SCC)

Superviseure / Établissement : Dr Seely, Canadian College of Naturopathic Medicine (Collège canadien de naturopathie)

Titre du projet : Les racines de la résilience : enquête sur les aliments médicinaux autochtones dans le traitement du cancer

Profil : Mon Nom est Katelyn Recagno, et je suis étudiante en première année de médecine naturopathique au Canadian College of Naturopathic Medicine (CCNM) et membre de la Nation métisse de l’Ontario (MNO). Cet été, je travaillerai avec le Dr Dugald Seely, un chef de file reconnu en oncologie intégrative, afin d’explorer l’utilisation d’aliments et d’herbes médicinales traditionnels chez les Métis pour améliorer les résultats liés au cancer, dans le cadre d’une forme de médecine adaptée à la culture.

Notre projet de recherche utilisera une approche mixte, en procédant à une analyse documentaire et à une étude ethnographique comprenant des entretiens avec des guérisseurs autochtones métis afin de comprendre la signification culturelle et les propriétés anticancéreuses d’aliments médicinaux tels que le champignon chaga, la queue de dinde, le sureau, le ginseng américain et le bois piquant. Le projet explorera ces ressources médicinales pour les soins de soutien contre le cancer dans un contexte de facteurs confondants, notamment le statut socio-écoNomique, les antécédents familiaux, l’accès aux soins de santé et l’incidence du cancer au sein des populations métisses. Ce projet vise à élargir la recherche sur les aliments et les herbes médicinales d’origine culturelle, ce qui pourrait améliorer la gestion des symptômes et les résultats des soins contre le cancer chez les Métis.

L’expérience acquise dans le cadre de ce programme sera déterminante pour la suite de mes études au CCNM, en particulier lorsque je serai stagiaire de quatrième année et que je traiterai des patients à la Schad Naturopathic Clinic, avec l’espoir de travailler avec l’Équipe Intégrée de traitement du cancer (ICC). L’expérience de recherche acquise grâce à cette bourse d’études d’été me permettra d’incorporer des options de traitement complémentaires fondées sur des preuves dans ma pratique future, ce qui améliorera ma capacité à faire une différence dans la vie des patients atteints de cancer.

Je suis très reconnaissante envers BioCanRx et la SCC de m’avoir offert cette possibilité et je suis impatiente d’acquérir l’expérience de recherche et les connaissances nécessaires pour façonner mon avenir en tant que docteure en naturopathie, contribuer à la recherche indigène et améliorer la vie des personnes touchées par le cancer.

 


Nom : Christian Romanowski

Superviseure / Établissement : Dr Nelson, BC Cancer

Titre du projet : Exploiter l’auto-immunité pour améliorer l’immunothérapie : identification des anticorps polyréactifs anti-tumoraux et évaluation de leur pertinence thérapeutique

Profil : Je m’appelle Christian Romanowski, et j’ai récemment complété avec succès mes études de premier cycle en sciences, avec spécialisation en biochimie à l’Université de Victoria. Je suis membre co-fondateur du club de biotechnologie UVic, où je dirige un groupe d’étudiants qui appliquent les outils de la biologie moléculaire pour résoudre des problèmes concrets. Je suis également un passionné de lecture, de jeux vidéo rétro et des milieux naturels côtiers de la Colombie-Britannique.

En septembre, je vais entreprende mes études de maîtrise en biochimie dans le laboratoire du Dr Brad Nelson au Centre de recherche Deeley. Je suis infiniment reconnaissant à BioCanRx, dont la bourse d’été me permet de commencer mes recherches dès cet été, avant le début des études supérieures, afin que je puisse partir avec une base solide de compétences, de relations et d’expériences.

Mes travaux de recherche porteront sur les anticorps polyréactifs et leur importance pour l’immunothérapie du cancer. En examinant les tumeurs de patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire particulièrement difficile à traiter, le laboratoire Nelson a découvert que la présence de cellules B était fortement liée à la survie à long terme des patientes. Les chercheurs ont également démontré que, dans les tumeurs, les cellules B sécrètent des anticorps « polyréactifs », c’est-à-dire qu’ils reconnaissent deux ou plusieurs antigènes exprimés par la tumeur et/ou les tissus normaux. Dans les maladies auto-immunes comme le lupus, les anticorps polyréactifs sont considérés comme dangereux, car ils peuvent facilement se lier de aux tissus sains et les marquer pour destruction par les cellules immunitaires. Cependant, dans les tumeurs, nous émettons l’hypothèse que ce comportement peut être important pour la réponse immunitaire au cancer : les anticorps polyréactifs pourraient favoriser une réaction auto-immune localisée dans les tumeurs en « peignant » les cellules cancéreuses pour qu’elles soient reconnues et détruites par d’autres cellules immunitaires. Ma recherche explorera les antigènes cibles de ces anticorps polyréactifs dans les tumeurs et évaluera leur activité de destruction des tumeurs. J’espère identifier des anticorps qui pourraient être utilisés comme médicaments d’immunothérapie pour traiter des cancers difficiles.

Je suis reconnaissant à BioCanRx de m’avoir offert cette merveilleuse occasion de jeter les bases de ma carrière scientifique. Cet été, et lors du Sommet de l’immunothérapie du cancer (Summit4CI), j’espère nouer des liens avec d’autres personnes intéressées par la recherche translationnelle, de sorte qu’à l’avenir, dans l’industrie ou dans le monde universitaire, je puisse combiner mes passions pour l’immunothérapie du cancer et la biotechnologie afin de mettre au point de nouvelles immunothérapies.

 


Nom : Stephanie Roy

Superviseure / Établissement : Dr Benoit, Université d’Ottawa

Titre du projet : Effets d’une microdélétion 16p11.2 sur le microenvironnement des tumeurs colorectales

Profil : Mon Nom est Stephanie Roy. Je viens de terminer ma troisième année d’études de premier cycle dans le programme de sciences biomédicales de l’Université d’Ottawa, avec spécialisation en médecine cellulaire et moléculaire. En dehors de la salle de classe et du laboratoire, j’aime nager, lire et voyager. Après avoir obtenu mon baccalauréat, j’envisage d’entreprendre des études supérieures afin de poursuivre la recherche et de devenir professeure universitaire.

L’immunothérapie du cancer a transformé les stratégies de traitement. Cependant, les facteurs génétiques qui déterminent la surveillance immunitaire demeurent mal compris. Le cancer colorectal (CCR) est le troisième cancer le plus fréquent au Canada et il est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui limite les possibilités de traitement.

Le laboratoire Benoit de l’Université d’Ottawa a contribué à la découverte d’un lien convaincant entre la survie des patients atteints de CCR et l’expression des gènes sur les chromosomes 16 et 21, couramment mutés dans les maladies neurodéveloppementales. Des expériences menées sur des souris présentant des mutations du chromosome 16 associées à des troubles du spectre autistique ont révélé des effets étonnamment opposés sur les taux de croissance des mélaNomes et des tumeurs du CCR, avec des différences significatives dans les populations de cellules immunitaires entourant les tumeurs dans les tissus déficients des chromosomes 16. Notamment, les tumeurs se développant dans un microenvironnement déficient en 16p11.2 présentent une infiltration accrue de macrophages par rapport à leurs homologues à l’état dit naturel (WT).

Cet été, j’ai l’honneur de pouvoir contribuer à un projet de recherche dirigé par Jacob Billingsley, étudiant doctorant, dans le laboratoire Benoit de l’Université d’Ottawa. Le projet étudie comment la déficience en 16p11.2 affecte la progression du cancer colorectal et la surveillance immunitaire. Plus précisément, j’utiliserai la transcriptomique spatiale pour caractériser l’hétérogénéité des cellules immunitaires dans les tumeurs du cancer colorectal chez la souris présentant une déficience en 16p11.2. En comprenant comment les facteurs génétiques neurodéveloppementaux influencent l’infiltration des cellules immunitaires et la reconnaissance des tumeurs, je souhaite contribuer à l’identification de nouvelles voies qui pourraient être ciblées pour le traitement du cancer colorectal.

 


Nom : Maryam Shaaban

Superviseure / Établissement : Dre Boudreau, Université Dalhousie

Titre du projet : Signalisation et sélection des cellules tueuses naturelles au cours de l’expansion

Profil : Mon Nom est Maryam Shaaban. Cet automne, j’entreprendrai ma quatrième année d’études du premier cycle spécialisées au département de microbiologie et d’immunologie de l’Université Dalhousie. En dehors du laboratoire, j’aime visiter les musées et aller à la plage lorsque le temps le permet! In the future I plan to pursue a career in medicine, with a focus on cancer immunotherapy. À l’avenir, j’envisage de poursuivre une carrière en médecine, en me concentrant sur l’immunothérapie du cancer. Je fais partie de l’équipe de la Dre Jeanette Boudreau depuis octobre 2024, et j’attends avec impatience de poursuivre mes travaux de recherche cet été, où je me concentrerai sur les moyens d’augmenter le Nombre de cellules tueuses naturelles (NK) ayant un potentiel élevé de destruction des tumeurs.

L’objectif final de mon projet est d’optimiser l’expression des récepteurs activateurs tout en minimisant l’expression des récepteurs inhibiteurs afin d’améliorer l’efficacité thérapeutique des cellules NK. Je cherche également à savoir si nous pouvons sélectionner et développer des sous-ensembles particuliers de cellules NK pour produire des cellules ayant des phénotypes spécifiques et potentiellement plus efficaces contre diverses tumeurs solides. L’expansion des cellules NK permet de générer des milliards de cellules à partir d’un seul donneur, avec la possibilité de les réinjecter dans un patient après expansion et activation. Avec le soutien de mes collègues de laboratoire, j’ai l’intention de tester ces cellules NK expansées dans des modèles animaux établis. L’objectif global est de développer des thérapies à base de cellules NK « prêtes à l’emploi », à l’instar des anticorps monoclonaux qui sont déjà largement utilisés en clinique.

Les immunothérapies changent rapidement la façon dont nous traitons les maladies, et je suis enthousiaste à l’idée de continuer à contribuer à ce domaine en pleine croissance. Je suis vraiment reconnaissante à la Dre Boudreau et à cette bourse d’études décernée par BioCanRx de m’avoir donné l’occasion de développer mes compétences en recherche et d’approfondir ma compréhension des cellules NK et de leur potentiel thérapeutique, et je suis impatiente de travailler avec l’équipe du laboratoire Boudreau pour faire avancer ce projet.

 


Nom : Gwendolyn Shin

Superviseure / Établissement : Dr Tabori, SickKids

Titre du projet : L’impact clinique du Profilage du microenvironnement immunitaire des tumeurs caractérisées par le déficit de réparation et de réplication

Profil : Je m’appelle Gwendolyn Shin. Je viens de terminer ma première année d’études de premier cycle en biologie et en informatique à l’Université Western, et je suis très enthousiaste à l’idée de travailler dans le laboratoire du Dr Uri Tabori cet été!

Le déficit de réparation de l’ADN (RRD) est un mécanisme pan-cancéreux qui se caractérise par une hypermutation et entraîne des cancers résistants à la chimio-radiation. De Nombreux cancers RRD hyper mutants chez les enfants et les jeunes adultes répondent aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire. Cependant, ces cancers présentent des réponses hétérogènes, ce qui souligne la nécessité de mieux comprendre la réponse immunitaire. Mon rôle cet été sera d’approfondir le microenvironnement immunitaire dans les cancers déficients en réparation de la réplication afin d’améliorer la prédiction de la réponse et le choix de l’immunothérapie.

La bourse d’études d’été de BioCanRx me permettra d’acquérir une expérience pratique dans un environnement de recherche en laboratoire sec et humide. Il s’agit d’une opportunité extraordinaire et d’un premier pas vers mes futurs objectifs de carrière dans la recherche.

 


Nom : Deanna Turchyn

Superviseure / Établissement : Dr Lee, Université d’Ottawa

Titre du projet : Établissement d’essais de qualité pour les produits cellulaires CAR-NK

Profil : Mon Nom est Deanna Turchyn. Je viens d’obtenir mon diplôme d’études de premier cycle en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa et l’entreprendrai mes études de maîtrise en microbiologie et immunologie cet automne. Lorsque je ne travaille pas, vous pouvez me trouver dans ma cuisine en train de faire des pâtisseries ou confortablement installée avec un bon livre. Cet été, je vais travailler dans le laboratoire du Dr Seung-Hwan Lee, où je me concentrerai sur les cellules tueuses naturelles (NKC).

Notre objectif est de mettre au point une thérapie cellulaire allogène à base de récepteurs d’antigènes chimériques (CAR)-NK comme option thérapeutique cellulaire plus sûre, plus évolutive, plus accessible et plus rentable pour le traitement du cancer. Les CAR sont des récepteurs d’antigènes synthétiques composés d’un domaine extracellulaire de liaison à l’antigène et d’un domaine intracellulaire de signalisation. Malgré des données précliniques prometteuses, le développement de processus robustes et efficaces pour générer de grandes quantités de cellules CAR-NK dans des conditions de bonnes pratiques de gestion (BMP) est essentiel pour la réussite de l’application des produits CAR-NK, qui implique de multiples domaines de développement. Mon objectif sera de développer des tests de qualité pour les produits à base de cellules CAR-NK, permettant l’évaluation et la comparaison de lot à lot de leur activité anti-tumorale. Ce projet contribuera à établir des méthodes évolutives et efficaces de production de cellules CAR-NK, jetant ainsi les bases d’une application clinique.

Les essais essentiels pour le contrôle de la qualité des CAR-NK sont les suivants :
1. test d’identité cellulaire : Les cellules CAR-NK seront testées par PCR pour confirmer l’expression du CAR attendu et quantifier la proportion de cellules CAR⁺.
2. test de niveau de pureté cellulaire : Les cellules CAR-NK seront testées par cytométrie de flux pour confirmer le niveau d’expression CAR.
3. test de puissance cellulaire : Ce test fournira une méthode pour comparer l’activité de destruction sur cible et hors cible des cellules CAR-NK générées à partir de différents donneurs.

Je tiens à remercier BioCanRX et le Dr Lee pour cette bourse d’études d’été, qui me permettra de développer mes compétences en recherche et de me préparer à mes études supérieures dans le laboratoire du Dr Lee.

 


Nom : Megan Walsh

Superviseure / Établissement : Dr Ardolino, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Titre du projet : Étude des cellules lymphoïdes innées (ILC) prostatiques pour améliorer l’efficacité de la thérapie de blocus des points de contrôle contre le cancer de la prostate

Profil : Mon Nom est Megan Walsh. Je viens de terminer ma troisième année d’études de premier cycle à l’Université d’Ottawa dans le programme de médecine translationnelle et moléculaire. En dehors de l’école, j’aime faire de la danse irlandaise, de la peinture et essayer d’enseigner de nouveaux tours à mon chien. Cet été, je suis ravie de me joindre au laboratoire Ardolino de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.

Le laboratoire Ardolino s’intéresse à l’étude des cellules tueuses naturelles (NKC) et à leur rôle dans l’immunité anticancéreuse. Les cellules NKC sont de puissants tueurs de cancer et nous essayons de comprendre les mécanismes qui régulent leurs fonctions anticancéreuses afin de les exploiter pour l’immunothérapie du cancer.

Des études récentes indiquent que lorsque la protéine PD-L1 se situe à la surface des cellules, elle peut émettre un signal intrinsèque. Le laboratoire Ardolino a démontré que la signalisation intrinsèque de la protéine PD-L1 dans les cellules tumorales peut être déclenchée par des anticorps PD-L1. En outre, ils ont identifié que la signalisation intrinsèque de PD-L1 se produit également dans les cellules NKC, et que cette signalisation favorise leur réponse anticancéreuse.

Mon projet fera progresser ces intérêts de recherche en criblant plusieurs anticorps PD-L1 afin de tester leur capacité à déclencher la signalisation intrinsèque de PD-L1 dans les cellules NKC et d’identifier si cela améliore encore le contrôle de la croissance du cancer par les cellules NKC. Ce projet aura des implications importantes pour les nouveaux rôles des anticorps PD-L1 pour les patients atteints de cancer, en plus de leur rôle actuel en tant qu’inhibiteurs de points de contrôle immunitaire.

Je prévois de poursuivre mon projet d’été pour mon projet de spécialisation et de maîtrise intégrée en microbiologie et immunologie. Après avoir terminé mes études de maîtrise, je prévois de poursuivre un doctorat et faire carrière dans la recherche. Je suis reconnaissante à la bourse d’été BioCanRx de me permettre de travailler sur ce projet passionnant et de développer mes compétences en matière de recherche.

 


Nom : Searra Warnock (parrainage de la SCC)

Superviseure / Établissement : Dre Kuss, Université du Manitoba

Titre du projet : Détection de la chimiorésistance par électrochimie

Profil : Je m’appelle Searra Warnock . Je poursuis présentement des études de premier cycle à la Faculté des sciences de l’Université de Winnipeg et je m’intéresse de plus en plus à la recherche et au traitement du cancer. En dehors des études, je maintiens un mode de vie actif grâce à la musculation et j’aime passer du temps à l’extérieur avec mon chien ou me détendre avec mes chats et mes amis proches.

Cet été, je poursuis mes travaux de recherche dans le laboratoire de la Dre Sabine Kuss, en me concentrant sur la détection et l’analyse des biomarqueurs associés au cancer et à la chimiorésistance. À l’aide de techniques électrochimiques, j’étudie les métabolites cellulaires – en particulier les espèces réactives de l’oxygène (ROS) et le glutathion – dans les lignées cellulaires du cancer de l’ovaire et les tissus sains. Mon objectif est de suivre l’efflux moléculaire en temps réel et d’explorer des méthodes pour induire la production de ROS par stimulation chimique. Face à l’augmentation de la chimiorésistance, je m’engage à étudier ses mécanismes sous-jacents et à contribuer à la recherche qui informe directement les soins aux patients.

À l’avenir, j’ai l’intention de poursuivre ma formation dans le domaine de la recherche, en me concentrant particulièrement sur la radiothérapie et l’immunologie. Ces domaines jouent un rôle essentiel dans l’avancement du traitement du cancer, et je suis impatiente d’approfondir ma compréhension de leur intersection grâce à une expérience académique et clinique continue.