Impacts durables de l’Institut d’apprentissage

Par : Kathy Brodeur-Robb, directrice administrative, C17 Council
Avec la participation de Gabrielle Siegers, associée de recherche, Département d’oncologie expérimentale, Université de l’Alberta, et Brittany Umer, étudiante de cycle supérieur, Département de microbiologie médicale et d’immunologie, Université de l’Alberta.

 

Membres de l’Institut d’apprentissage de 2017 (de gauche à droite) : Allison McNamara, Brittany Umer, Kathy Brodeur-Robb et Gabrielle Siegers.

BioCanRx a invité des participants de l’Alliance des intervenants contre le cancer à contribuer à la création de l’Institut d’apprentissage de BioCanRx. Ma réponse fut : « Certainement ». Cela semble une bonne idée d’établir un modèle d’engagement public-patients dans le contexte d’une conférence scientifique sur l’immunothérapie du cancer.
 
D’autre part, les étudiants de cycle supérieur, les boursiers et les jeunes chercheurs ont aussi eu l’occasion de prendre part au système de compagnon mis en place pour faciliter cet engagement. D’autres avantages étaient aussi associés à la conférence, notamment le réseautage offert, la participation à une initiative nouvelle et intéressante, le remboursement des dépenses et l’ajout d’un élément majeur au CV des participants.
 
Mais nous ne nous attendions pas à ce que ce soit aussi valorisant et aussi amusant, ni à ce que cette conférence de quatre jours donne lieu à une conversation continue au sujet de la science, des possibilités, de la carrière et de l’apprentissage. La participation à l’Institut d’apprentissage de BioCanRx fut une expérience valorisante et enrichissante, tant pour les patients et le public qui y ont participé que pour les jeunes scientifiques avec lesquels ils ont travaillé en partenariat. L’apprentissage acquis par ces deux groupes a probablement été au-delà de leurs attentes.
 
Tôt chaque matin pendant le congrès, nous nous retrouvions pour analyser des présentations, pour partager ce que nous avions appris, pour nous renseigner sur les méthodes efficaces de communication de la science à un vaste auditoire et pour tisser des liens devant un bon café. Ce fut très encourageant de partager notre expérience d’apprentissage, d’échanger nos interprétations et de nous rendre compte que les participants scientifiques et du public avaient des perspectives communes à l’égard des présentations.
 
Nous n’avions jamais assez de temps pour discuter de toutes les choses dont nous voulions parler. Même lorsque nous nous retrouvions une heure avant le début de la conférence, nous devions nous presser pour arriver en temps aux présentations.
 
Les impacts de cette conférence sont durables : nous avons échangé nos courriels, nous poursuivons nos échanges sur les réseaux sociaux et nous nous sommes promis de nous revoir aux prochaines conférences. À Edmonton, nous avons poursuivi notre conversation au niveau local, avons partagé des idées, sommes allés dîner ensemble, avons discuté de nos carrières et avons été invités à assister à des événements à thématique scientifique (plus récemment, la pièce « The No Belles » qui a été présentée à Edmonton).
 
L’Institut d’apprentissage porte bien son nom. Les défenseurs des droits du public et des patients et les jeunes scientifiques ont tissé des liens, ils ont appris les uns des autres et leur apprentissage se poursuit. J’espère qu’en participant à l’Institut d’apprentissage, les jeunes scientifiques ont élargi leurs perspectives et que des portes se sont ouvertes devant eux. J’espère aussi que cela leur permettra de connaître plus de succès dans la carrière qu’ils choisiront, peu importe laquelle. Je voudrais que ces jeunes scientifiques enthousiastes réussissent, et en tant que dirigeante d’un organisme sans but lucratif de recherche sur le cancer, j’espère pouvoir les aider à réussir dans leur vie professionnelle, car nous avons besoin d’eux autant qu’ils ont besoin de nous.