Les stagiaires d’été de BioCanRx se confient

 

Cet été, 19 étudiants de premier cycle à travers le Canada ont participé à un stage de recherche financé par BioCanRx et axé sur l’immunothérapie du cancer.

 

Au cours de l’été, ces étudiants ont consacré leur temps à faire avancer des projets de recherche indépendants, à acquérir de nouvelles compétences et à approfondir leur compréhension du domaine de l’immunothérapie du cancer.

 

Dans leurs réflexions, ils expliquent les raisons pour lesquelles ils ont choisi la recherche, ce qu’ils ont appris de leur expérience et la façon dont cette occasion a façonné leurs objectifs de carrière et leurs intérêts. Ensemble, leurs récits offrent une perspective réfléchie sur les réalités et les avantages de la contribution à la recherche sur le cancer.

 

Pour en savoir plus sur nos programmes de stages d’été pour étudiants et de stages d’été pour étudiants autochtones, visitez : https://biocanrx.com/formation/opportunities/internships?lang=fr

 


Nom : Lucas Asselstine
Superviseure/établissement : Dre Singh, McMaster
Titre du projet : Cibler conjointement les tyrosines kinases A2 et A3 du récepteur de l’éphrine dans le glioblastome à l’aide d’une immunothérapie CAR-T bispécifique.

 

 

1. Parlez-nous de vous. Où avez-vous étudié? Quel est votre programme?

 

Bonjour! Je m’appelle Lucas Asselstine et j’entame ma quatrième année de biologie moléculaire et de génétique à l’Université McMaster. En dehors du laboratoire, j’aime lire, courir et passer du temps avec mes amis et ma famille.

 

2. Pourquoi vouliez-vous faire de la recherche sur le cancer cet été?

 

Cet été, j’ai été attiré par la recherche sur le cancer parce que je voulais approfondir mon intérêt pour la conception thérapeutique novatrice et l’immunothérapie. Ayant des antécédents familiaux de cancer du cerveau, je me sentais motivé à contribuer à un domaine qui nous a donné, à ma famille et à moi, tant d’espoir. Cette expérience m’a donné une façon significative de redonner à la communauté qui continue de m’inspirer.

 

3. Sur quoi avez-vous travaillé cet été? Qu’avez-vous découvert?

 

Cet été, j’ai travaillé dans le laboratoire de la Dre Sheila Singh au Centre de recherche sur le cancer de l’Université McMaster, où j’ai étudié une thérapie T-CAR bispécifique conçue pour cibler les vulnérabilités thérapeutiques dans le glioblastome récurrent. Mon projet s’est concentré sur les tyrosines kinases A2 et A3 du récepteur de l’éphrine, des cibles identifiées par notre laboratoire comme des pistes prometteuses pour de futures stratégies de traitement. Ces travaux contribuent à l’effort plus vaste de développement d’immunothérapies innovantes pour les cancers du cerveau difficiles à traiter.

 

4. Quel a été le moment mémorable de l’été dernier pendant votre stage d’études?

 

Un moment mémorable pour moi pendant mon stage d’été a été de rencontrer des patients et des familles touchés par le cancer du cerveau. Ce fut une expérience incroyablement enrichissante d’entendre leurs histoires et leur expliquer le travail de notre laboratoire, ce qui m’a rappelé l’impact de chacune de nos expériences.

 

5. Comment cette expérience de recherche a-t-elle influencé le développement de votre carrière?

 

Ce stage d’études m’a permis d’acquérir une expérience pratique inestimable de la recherche translationnelle et a renforcé mon engagement à faire progresser la recherche en immunothérapie. Cela a aussi renforcé ma passion à l’égard d’une carrière de clinicien-chercheur, car j’ai pu établir des liens entre les découvertes en laboratoire et les améliorations significatives apportées aux soins aux patients.

 

6. Quels sont vos espoirs pour l’avenir des traitements et des soins du cancer?

 

J’espère voir un avenir où les thérapies de pointe, comme les thérapies T-CAR, deviendront largement accessibles aux patients atteints de cancer du cerveau et d’autres maladies difficiles à traiter. Ma vision est que les traitements soient non seulement innovants, mais aussi équitables, donnant à chaque patient la possibilité de bénéficier des dernières avancées scientifiques.

 


Nom : Stéphanie Roy
Superviseur/établissement : Dr Benoit, Université d’Ottawa
Titre du projet : Effets d’une microdélétion 16p11.2 sur le microenvironnement des tumeurs colorectales

 

 

1. Parlez-nous de vous. Où avez-vous étudié? Quel est votre programme?

 

Bonjour à tous! Je m’appelle Stéphanie Roy et je suis originaire de Dieppe, au Nouveau-Brunswick. Je suis actuellement en 4e année de sciences biomédicales, avec spécialisation en médecine cellulaire et moléculaire, à l’Université d’Ottawa.

 

2. Pourquoi vouliez-vous faire de la recherche sur le cancer cet été?

 

J’ai commencé à faire du bénévolat dans le laboratoire Benoit il y a un an en raison de mon fort intérêt pour la biologie cellulaire et moléculaire. Au fil du temps, ma curiosité s’est approfondie, notamment dans le domaine de la biologie du cancer. Le cancer est si répandu dans notre société et, d’une manière ou d’une autre, il touche tout le monde. Il est très significatif pour moi de contribuer à la recherche sur le cancer, car c’est un moyen de contribuer à la lutte contre cette maladie qui a un impact si vaste.

 

3. Sur quoi avez-vous travaillé cet été? Qu’avez-vous découvert ?

 

L’objectif de mon stage de recherche était d’étudier la façon dont le déficit en 16p11.2 affecte la progression du CCR et la surveillance immunitaire. Plus précisément, la caractérisation de l’hétérogénéité des cellules immunitaires dans les tumeurs du cancer colorectal (CCR) de souris avec déficit en 16p11.2 dans Apc-KO et Apc-KO/16p11.2+/-. En comprenant la façon dont les facteurs génétiques neurodéveloppementaux influencent l’infiltration des cellules immunitaires et la reconnaissance des tumeurs, notre objectif était d’identifier de nouvelles voies qui pourraient être ciblées pour le traitement du CCR. Une partie importante de ma contribution à ce projet consistait à génotyper des souris afin de développer une cohorte d’animaux porteurs de la mutation requise pour le projet de recherche. J’ai extrait de l’ADN de tissus de souris et effectué une réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour détecter la présence ou l’absence de séquences génétiques spécifiques. Ce processus a été essentiel pour constituer les groupes expérimentaux utilisés dans l’étude.

 

4. Quel a été le moment mémorable de l’été dernier pendant votre stage d’études?

 

L’un des aspects les plus mémorables de mon stage d’études BioCanRx a été l’occasion qui m’a été offerte de m’engager pleinement dans la recherche pratique sur le cancer tout en recevant les conseils de mentors expérimentés. J’ai particulièrement apprécié les séminaires organisés par BioCanRx, comme celui sur la communication de la recherche à un public profane. On y soulignait l’importance de la communication scientifique et cela m’a encouragé à réfléchir à des façons de rendre la recherche plus accessible dans ma future carrière.

 

5. Comment cette expérience de recherche a-t-elle influencé le développement de votre carrière?

 

Je sais depuis longtemps que je veux faire carrière dans la recherche médicale. Ce stage d’études a réaffirmé mon engagement dans cette voie. Le stage BioCanRx m’a permis d’acquérir une expérience pratique en laboratoire, ce qui, je crois, me donnera une longueur d’avance et m’aidera à m’adapter plus facilement à l’environnement de recherche pendant mes études supérieures. Pendant mon stage, j’ai assisté à un séminaire sur la communication de la recherche à un public profane. J’ai trouvé ce séminaire particulièrement inspirant et cela a renforcé mon intérêt pour ce qui est de combler le fossé entre la science et le public. Que ce soit en tant que future professeure ou dans le domaine médical, j’espère rendre plus accessibles des connaissances scientifiques complexes. Je reconnais également que les patients ont souvent du mal à comprendre leur état, et je veux utiliser ma formation scientifique pour donner aux gens des informations claires et fiables.

 


Nom : Maryam Shaaban
Superviseure/établissement : Dre Boudreau, Université Dalhouse
Titre du projet : Signalisation et sélection des cellules tueuses naturelles au cours de l’expansion

 

 

1. Parlez-nous de vous. Où avez-vous étudié? Quel est votre programme?

 

J’étudie à Dalhousie et j’entame ma quatrième année en tant qu’étudiante au baccalauréat en sciences, avec une majeure en microbiologie et en immunologie. Je suis tellement enthousiaste d’entreprendre mon projet de spécialisation cet automne.

 

2.Pourquoi vouliez-vous faire de la recherche sur le cancer cet été?

 

Le cancer est une maladie qui touche presque toutes les familles à travers le monde, et je voulais faire partie de ceux qui sont capables de créer le changement et d’atténuer cette maladie. L’immunologie étant un domaine en pleine croissance, en particulier dans la recherche sur le cancer, j’ai été attirée par l’idée de jouer un petit rôle dans la lutte contre cette maladie.

 

3. Sur quoi avez-vous travaillé cet été? Qu’avez-vous découvert?

 

J’ai travaillé sur le tri des cellules tueuses naturelles (cellules NK) en fonction de certains marqueurs, et j’ai élargi et marqué les cellules à l’aide de la cytométrie en flux pour évaluer leur rétention d’expression. À la fin des deux semaines pendant lesquelles les cellules NK ont été développées, j’ai découvert que l’expansion de ces cellules a des résultats variables en termes d’expression des récepteurs, et je continuerai à étudier cela.

 

4. Quel a été le moment mémorable de l’été dernier pendant votre stage d’études?

 

Ma première réaction en chaîne par polymérase (PCR) réussie a eu lieu le dernier jour de mon stage, et cela m’a fait réaliser à quel point j’avais appris au cours de l’été et à quel point mes compétences en laboratoire s’étaient affinées.

 

5. Comment cette expérience de recherche a-t-elle influencé le développement de votre carrière?

 

Peut-être pour la première fois, j’ai commencé à envisager une carrière en recherche et des études universitaires supérieures de maîtrise ou de doctorat.

 

6. Quels sont vos espoirs pour l’avenir des traitements et des soins du cancer?

 

J’espère que le traitement et les soins du cancer seront accessibles à tous, sans qu’aucun autre facteur contributif n’entre en jeu. J’espère que, comme beaucoup d’autres maladies chroniques et graves, le traitement du cancer deviendra une forme de soins en vente libre dont les effets secondaires permettent aux patients de mener une vie de qualité normale, contrairement aux traitements plus difficiles comme la chimiothérapie. Principalement, j’espère que ces traitements ne seront pas un luxe ni une source de profit, mais qu’ils seront une solution à une maladie qui affecte tant de vies.