Notre chronique « Dans leurs propres mots » met en lumière nos chercheurs et le travail qu’ils accomplissent pour améliorer l’immunothérapie du cancer et faire en sorte que tous les cancers deviennent des maladies curables. Aujourd’hui, nous donnons la parole à Megan Levings, qui travaille à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique.
1) Quel est le projet auquel vous travaillez en partenariat avec BioCanRx? Quel est votre objectif final pour ce projet?
Nous travaillons à la mise à l’échelle d’un projet de thérapie cellulaire. Nous devons tester notre méthode pour vérifier si elle est reproductible et si elle produit des cellules qui répondent aux spécifications requises. L’objectif final est d’avoir toutes les données dont nous avons besoin pour présenter une demande d’essai clinique.
2) Comment le financement de BioCanRx vous a-t-il permis de poursuivre ce projet?
– Ce financement a contribué à combler une lacune critique dans notre projet. Il est extrêmement difficile de trouver des fonds pour les travaux de mise à l’échelle. Sans le soutien de BioCanRx, nous ne serions pas en mesure de faire avancer ce projet.
3) Où se situe votre projet actuel dans l’écosystème de l’immunothérapie canadienne du cancer?
Ce projet est mené par un réseau de personnes qui tentent d’utiliser les cellules comme des « médicaments vivants » pour moduler les réponses immunitaires. Par rapport à un médicament traditionnel, les cellules sont comme une « polypharmacie » capable de fabriquer de nombreux produits différents qui peuvent remodeler la réponse immunitaire du patient. La thérapie cellulaire présente de nombreux défis uniques, et les occasions de réseautage et d’apprentissage auprès d’autres scientifiques œuvrant en thérapie cellulaire au sein du réseau BioCanRx représentent un énorme avantage.
4) Quelle est la partie la plus satisfaisante de votre travail?
C’est de former de nouvelles personnes et faire partie de leur évolution, c’est-à-dire lorsque de jeunes chercheurs enthousiastes deviennent des scientifiques hautement qualifiés capables de diriger leurs propres programmes de recherche.
5) Quelle différence espérez-vous faire pour l’immunothérapie du cancer au Canada?
Augmenter la capacité de l’immunothérapie à plus grande échelle grâce à la formation. Plus le Canada aura de personnes qualifiées, plus le domaine de l’immunothérapie se développera et soutiendra la découverte et l’application de nombreux produits.