Nous avons parlé à certains de nos chercheurs de leurs projets, de leurs objectifs et de leurs espoirs pour l’immunothérapie canadienne du cancer. Aujourd’hui, c’est Jean-Simon Diallo qui nous en parle.
Quel est le projet auquel vous travaillez en partenariat avec BioCanRx? Quel est votre objectif final pour ce projet?
Nous travaillons en collaboration avec Virica Biotech pour appliquer de nouveaux activateurs de fabrication de lentivirus afin d’augmenter la productivité. Les lentivirus sont des composants clés et coûteux utilisés dans la fabrication de thérapies cellulaires pour le traitement du cancer, et cette nouvelle technologie d’activation devrait réduire les coûts des nouvelles thérapies cellulaires pour les patients canadiens atteints de cancer et accroître l’accès à ces thérapies.
Comment le financement de BioCanRx vous a-t-il permis de poursuivre ce projet?
Le financement de BioCaRx a été un stimulus clé pour la fondation de Virica Biotech il y a plus de 5 ans, et il continue de jouer un rôle important en soutenant le développement et l’application de la technologie dans des contextes réels, comme nous proposons de le faire dans le projet actuel avec la technologie de prochaine génération.
Où se situe votre projet actuel dans l’écosystème de l’immunothérapie canadienne du cancer?
Nous soutenons un problème souvent négligé : la fabrication de médicaments biologiques, un processus complexe, inefficace et très coûteux. Pour s’attaquer à cet obstacle, nous nécessitons des traitements plus abordables et, potentiellement, l’accès à des thérapies qui ne seraient pas viables sur le plan commercial en raison de leurs coûts prohibitifs.
Quelle est la partie la plus satisfaisante de votre travail?
En tant que chercheur de carrière dans le domaine du cancer, je sais à quel point il est difficile de transformer de nouvelles thérapies en thérapies réellement offertes aux patients. Les technologies que nous avons développées et que nous continuons de développer avec Virica peuvent littéralement servir de tremplin à des milliers de médicaments susceptibles de sauver des vies et qui utilisent des vecteurs viraux comme composant. La possibilité d’atteindre un tel niveau d’impact est incroyablement motivante!
Quelle différence espérez-vous faire pour l’immunothérapie du cancer au Canada?
J’espère contribuer à la fabrication des thérapies cellulaires existantes et futures pour le cancer au Canada, et ce, à un prix abordable pour le système de santé canadien.