Des étudiantes des stages d’été de BioCanRx se prononcent!

Cet été, 21 étudiants de premier cycle de différentes régions du Canada ont participé à un stage de recherche financé par BioCanRx et axé sur l’immunothérapie du cancer. Nous sommes fiers des progrès qu’ils ont réalisés et des connaissances qu’ils ont acquises au cours de leur stage, et nous leur souhaitons le meilleur dans leurs projets futurs!

 

Leurs réflexions fournissent des informations précieuses sur la participation aux stages de recherche, sur les raisons pour lesquelles ils ont choisi cette expérience, sur ce qu’ils ont appris et sur l’importance du travail auquel ils ont participé. Ces témoignages offrent des points de vue réfléchis sur les réalités et les avantages de contribuer à la recherche sur le cancer.

 

Pour en savoir plus sur nos programmes de stages d’été pour étudiants et de stages d’été pour étudiants autochtones, visitez : https://biocanrx.com/formation/opportunities/internships?lang=fr

 

 

Nora Abdelsamie, participante à un stage d’été pour étudiants

 

Superviseur(s)/établissement: Dr. Kednapa Thavorn, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet: Modélisation économique précoce des T-CAR afin d’optimiser la valeur du traitement du cancer pour les patients atteints d’hémopathies malignes

 
 

1. Qui êtes-vous? Où avez-vous étudié? Quel est votre programme d’études?

 

Bonjour à tous! Je m’appelle Nora Abdelsamie et j’étudie en vue du baccalauréat en économie avec concentration en science des données et mineure en sciences de la santé à Carleton. Je suis actuellement en troisième année. Mes passe-temps sont la randonnée, la lecture, la course à pied et le yoga. Je profite toujours de mes temps libres pour faire une de ces activités!
 

2. Pourquoi vouliez-vous faire de la recherche sur le cancer cet été?

 

Le cancer a profondément touché les membres de ma famille. Ayant été témoin des défis qu’ils ont dû relever, j’ai voulu me concentrer sur l’amélioration de l’accès aux traitements vitaux. J’ai profondément été interpellée par l’occasion qui m’était offerte d’améliorer l’accessibilité de la thérapie T-CAR – une immunothérapie innovante pour les cancers du sang comme la leucémie et le lymphome. Je suis très motivée, car je suis convaincue qu’il est essentiel de faire progresser la portée de ces traitements qui changent des vies, et je suis passionnée par mon travail qui contribue aux efforts menés afin de réellement changer la vie des patients.

 

3. Dans quel domaine avez-vous travaillé cet été? Qu’avez-vous découvert?

 

Cet été, j’ai analysé les coûts associés à la production de la thérapie T-CAR, en me concentrant sur la façon dont ces coûts varient en fonction des caractéristiques des patients. J’ai collaboré avec des établissements de santé canadiens pour recueillir des données du monde réel et j’ai collaboré avec divers intervenants, notamment des médecins, des fabricants, des économistes de la santé et des patients. Grâce à cette recherche, j’ai découvert d’importants écarts de coûts à différentes étapes des essais cliniques, ce qui m’a permis d’obtenir des informations qui pourraient mener à une meilleure rentabilité et à un meilleur accès.

 

4. Quel a été le moment mémorable de votre stage d’été?

 

J’ai vécu des moments mémorables en observant les médecins et les infirmières praticiennes, en observant le parcours des patients tout au long du processus d’essai clinique. Cette expérience m’a permis d’approfondir ma compréhension de la maladie et de me mettre en contact avec des collègues dont les expériences et les conseils influenceront considérablement mes objectifs futurs.

 

5. Comment cette expérience de recherche a-t-elle influencé votre parcours professionnel?

 

Cette expérience a renforcé ma passion pour la recherche sur le cancer et a confirmé mon envie de poursuivre ma formation en médecine translationnelle. Cela m’a permis de préciser mes objectifs. Je souhaite combler le fossé entre la recherche innovante et son application pratique dans les soins de santé et je souhaite plus précisément améliorer l’accessibilité et l’efficacité des nouveaux traitements pour les patients.

 

6. Quels sont vos espoirs en ce qui concerne le traitement et les soins du cancer?

 

J’espère un avenir où les immunothérapies, comme la thérapie T-CAR, seront non seulement innovantes, mais aussi largement accessibles. J’espère que tous les patients, quels que soient leurs antécédents ou l’évolution de leur maladie, puissent bénéficier des dernières avancées en matière de soins contre le cancer. Ma vision est de voir un système de santé dans lequel les traitements de pointe sont intégrés de façon harmonieuse aux soins standard, ce qui améliorera les résultats pour tous.

 
 

Akshay Ajit Kamath, participant à un stage d’été pour étudiants

 

Superviseur(s)/établissement: Scott McComb, Université d’Ottawa

 

Titre du projet: Faire progresser l’immunothérapie des tumeurs solides à l’aide d’une approche combinatoire pour développer des cellules T-CAR activées par des engageurs de lymphocytes T bispécifiques (BiTE) (thérapie BAT-CAR)

 
 

1. Qui êtes-vous? Où avez-vous étudié? Quel est votre programme d’études?

 

Allo! Je m’appelle Akshay et je vais entamer ma troisième année à l’Université Carleton où je fais une double majeure en neurosciences et en biologie. Pendant mes temps libres, j’aime lire et jouer au football avec mes amis.
 

2. Pourquoi vouliez-vous faire de la recherche sur le cancer cet été?

 

La recherche sur le cancer m’a donné la chance d’explorer mes intérêts croissants pour les produits pharmaceutiques et thérapeutiques. C’était une occasion passionnante pour moi d’appliquer mes compétences scientifiques dans un nouveau cadre – passer d’un laboratoire de neurosciences moléculaires à un laboratoire d’immunologie – et d’élargir mes compétences.

 

3. Dans quel domaine avez-vous travaillé cet été? Qu’avez-vous découvert?

 

Mon projet consistait à combiner deux immunothérapies, les engageurs de lymphocytes T bispécifiques (BiTE) et la thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (T-CAR), en un seul modèle appelé thérapie T-CAR activée par BiTE (BAT-CAR) pour relever les défis qui limitent l’utilisation de la thérapie BiTE / CAR dans les tumeurs solides. Cet été, j’ai étudié l’efficacité de la thérapie BAT-CAR et ses effets sur l’activation des lymphocytes T à l’aide de cellules Jurkat, une lignée de lymphocytes T immortalisée, par le biais de divers essais fonctionnels, d’expériences in vitro et de cytométrie en flux. Étant donné que le développement de la thérapie BAT-CAR n’en est qu’à ses débuts, d’autres expériences utilisant des lignées de lymphocytes T primaires et des modèles in vivo doivent être menées pour nous informer pleinement sur l’efficacité de la thérapie BAT-CAR contre les tumeurs solides.

 

4. Quel a été le moment mémorable de votre stage d’été?

 

Ce fut le concours étudiant en sciences de la vie du CNRC, qui était un événement de type thèse de 3 minutes où je devais présenter et expliquer mon projet à un public scientifique et général en 3 minutes. Même si j’étais anxieux de parler devant de nombreuses personnes, c’était une excellente occasion de communiquer mes recherches et de pratiquer mes compétences en matière de prise de parole en public et de communication scientifique.

 

5. Comment cette expérience de recherche a-t-elle influencé votre parcours professionnel?

 

Cette expérience de recherche m’a aidé à développer une base solide de compétences transférables sur lesquelles je peux compter pour de futurs projets de recherche. Cela a également renforcé mon intérêt pour le travail dans l’écosystème plus large des sciences de la vie et des soins de santé. J’espère pouvoir compléter les compétences en R&D préclinique et en communication scientifique que j’ai acquises grâce à cette expérience avec une expertise commerciale et financière afin de contribuer de manière significative aux entreprises de biotechnologie et des sciences de la vie.

 

6. Quels sont vos espoirs en ce qui concerne le traitement et les soins du cancer?

 

J’espère un avenir où le cancer ne sera plus une maladie potentiellement mortelle, mais une maladie gérable et potentiellement curable. Un avenir aussi où les traitements sont à la fois abordables et efficaces pour nos patients, quel que soit le type de cancer ou le stade de la maladie.

 
 

Searra Warnock, participante à un stage d’été pour étudiant autochtone

 

Superviseur(s)/établissement: Sabine Kuss, Université du Manitoba

 

Titre du projet: Détection de la chimiorésistance par électrochimie

 
 

1. Qui êtes-vous? Où avez-vous étudié? Quel est votre programme d’études?

 

Bonjour, je m’appelle Searra Warnock et je suis une jeune étudiante de premier cycle de l’Université du Manitoba en vue du baccalauréat en sciences. En septembre, je serai en deuxième année d’études pour mon diplôme en radiothérapie à l’Université de Winnipeg. Lorsque je ne suis pas immergée dans le milieu universitaire, je suis heureuse de maintenir un mode de vie actif grâce à la musculation et à l’exploration de la nature avec mon chien à mes côtés. J’aime aussi tout autant les moments plus calmes passés à me détendre avec mes chats.

 

2. Pourquoi vouliez-vous faire de la recherche sur le cancer cet été?

 

Cette occasion a été offerte dans le cadre du programme de mentorat autochtone Indspire : Rivières du succès.

 

3. Dans quel domaine avez-vous travaillé cet été? Qu’avez-vous découvert?

 

Cet été, j’ai mené des recherches sous la supervision de Dhesmon Lima au Laboratoire de bioanalyse et de détection électrochimique. J’ai étudié les cellules cancéreuses de l’ovaire ultrarésistantes à l’aide d’un microscope électrochimique à balayage pour détecter les changements actuels sous l’effet d’un stress antibiotique. Cette technique de pointe permet d’identifier les biomarqueurs du cancer, tels que les espèces réactives de l’oxygène (ROS) et les métabolites cellulaires, en mesurant l’échange de molécules en temps réel. Elle a le potentiel d’améliorer la détection rapide du cancer et la compréhension de la chimiorésistance.

 

4. Quel a été le moment mémorable de votre stage d’été?

 

Je suis ravie d’avoir acquis une expérience pratique et une formation spécialisée en recherche sur le cancer cet été! Je me suis découvert une vraie passion pour le travail à l’aide de cellules cancéreuses de patients vivants, car je peux ainsi aider les personnes touchées par cette maladie. Cette occasion a eu un impact sans précédent sur mon avenir, en m’inspirant à plonger encore plus profondément dans le monde de la science et de la découverte. Je suis reconnaissante d’avoir la chance de contribuer à la lutte contre le cancer!