BioCanRx est heureuse de vous présenter les 17 étudiants de premier cycle choisis à travers le Canada dans le cadre d’un processus de candidature compétitif pour faire partie de notre programme de bourses d’été pour étudiants. L’objectif de ce programme est d’inciter la prochaine génération de personnel hautement qualifié à poursuivre des recherches en immuno-oncologie du cancer.
Les étudiants de premier cycle et les étudiants collégiaux reçoivent des fonds pour mener des recherches avec les chercheurs du réseau BioCanRx. Ce programme offre aux étudiants une expérience de recherche pratique et concrète. Veuillez consulter les biographies de chacun des stagiaires de l’été 2021 ci-dessous!
Nom: Alison Wu
Superviseur/Établissement: Dr Scott McComb, Université d’Ottawa / Conseil national de recherches du Canada
Titre du projet: Je suis une étudiante de troisième année du programme de médecine moléculaire et translationnelle de l’Université d’Ottawa. Cet été, je suis ravie de me joindre au laboratoire d’immunologie du cancer du Dr Scott McComb au Conseil national de recherches du Canada, où je participerai à la modification des cellules pour améliorer les thérapies à basse de cellules T-CAR.
Les cellules T-CAR se sont révélées être une stratégie thérapeutique très prometteuse pour le traitement du cancer, mais l’utilisation de vecteurs lentiviraux pour induire l’expression des récepteurs d’antigènes chimériques pose encore plusieurs défis sur le plan de la production, de la mise à l’échelle, du coût et de l’efficacité. Par conséquent, mon projet se concentrera sur l’optimisation d’un nouveau système d’administration de gènes basé sur des plasmides, appelé plasmides CRISPR auto-coupants et intégrants (SCIP). Les SCIP constituent une solution simple mais efficace à l’administration de gènes lentiviraux et contribueront à améliorer la production de cellules T-CAR.
Plus tard, j’espère suivre un programme d’études MD/PhD et mener une double carrière en recherche translationnelle et en soins cliniques. Ce stage d’été passionnant me permettra de renforcer mes compétences en laboratoire et d’acquérir des connaissances sur les technologies biomédicales de pointe.
En dehors du laboratoire, je travaille également en récréothérapie dans un centre de soins de longue durée, j’occupe un poste de direction au programme de mentorat de premier cycle STEMNet et je fais du bénévolat dans ma communauté en tant que professeure de piano et tutrice en français.
Nom: Anna Nicolela
Superviseur/Établissement: Jeanette Boudreau, Université Dalhousie
Titre du projet: Traitement du cancer de l’ovaire au moyen de cellules tueuses naturelles activées par STING
Profil: Je viens de terminer ma deuxième année d’études en sciences de la vie à l’Université Queen’s. Cet été, je travaillerai dans le laboratoire de la Dre Jeanette Boudreau à l’Université Dalhousie. Dans mes temps libres, j’aime jouer au tennis, dessiner et peindre.
Les recherches de la Dre Boudreau portent sur l’utilisation des cellules tueuses naturelles (NK) pour la mise au point de traitements immunothérapeutiques du cancer. Récemment, le laboratoire a montré que les tumeurs du cancer de l’ovaire (CO) infiltrées par des cellules NK sont associées à un meilleur taux de survie global (manuscrit en cours de révision). L’objectif de mon projet est de tester l’efficacité des cellules NK à tuer les cellules du CO lorsqu’elles sont stimulées par des agonistes STING. Je mesurerai la réactivité des cellules NK dans des micro-environnements tumoraux qui ont été traités uniquement par des agonistes STING et d’autres qui ont été traités à la fois par des agonistes STING et de la chimiothérapie à base de platine-taxane.
Après mon diplôme de premier cycle, j’ai l’intention de continuer à mener des recherches dans les domaines de l’immunologie et de l’oncologie, car ces domaines m’intéressent particulièrement. Je suis très reconnaissante à BioCanRx et à la Dre Boudreau pour cette incroyable occasion qui m’est offerte. La bourse d’études d’été me permettra d’acquérir une précieuse expérience pratique en laboratoire qui, j’en suis certaine, me sera utile dans mes futures études supérieures.
Nom: Ashley Hagerman
Superviseur/Établissement: Dr Michele Ardolino, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO)
Titre du projet: Caractérisation de l’efficacité du VSVD51 codant la cytokine « super-IL-2 » dans des modèles murins de cancer
Profil: Bonjour! Je suis une étudiante de quatrième année à l’Université d’Ottawa au programme de science biopharmaceutique, avec spécialisation en génomique. En janvier 2020, j’ai effectué mon premier stage COOP au laboratoire Ardolino. Pour boucler la boucle, le projet de recherche de cet été sera mon dernier stage COOP, et je suis très enthousiaste à l’idée de réaliser ce projet dans le cadre du programme de bourses d’études d’été de BioCanRx. Outre mes intérêts pour la recherche, j’aime jouer du piano, dévaler les pentes en ski en hiver et faire du ski nautique en été!
Dans le cadre de ce projet, j’évaluerai l’efficacité du virus VSVD51 modifié codant la cytokine « super-IL-2 », H9. H9 contient des mutations ponctuelles qui augmentent l’affinité de liaison de l’IL-2 pour ses sous-unités réceptrices, activant sélectivement les cellules NK et T. Cela présente des avantages marquants pour la réponse immunitaire anti-tumorale. Le projet vise à tester l’efficacité préclinique d’un nouveau virus oncolytique par l’administration intra-tumorale de variantes du virus VSVD51-H9 dans des modèles murins orthotopiques et ectopiques de cancer.
Je suis une chercheuse scientifique en herbe qui s’intéresse aux biothérapies et aux mécanismes moléculaires des maladies, ce projet est donc tout à fait dans mes cordes! En tant que première expérience de travail avec des modèles animaux, ce projet me permettra de comprendre et d’apprécier l’utilisation d’animaux dans la recherche et me préparera à réussir dans mes futurs projets de recherche.
Nom: Ayni Sharif
Superviseur/Établissement: Dr Dean Fergusson et Dr Manoj Lalu, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Application et évaluation d’un cadre pour la participation des patients à la recherche en laboratoire
Profil: J’ai récemment terminé mon baccalauréat spécialisé en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa et je poursuivrai mes études à l’Université d’Ottawa au programme de maîtrise en épidémiologie à l’automne. Lorsque je ne suis pas occupée par la recherche et les études, on peut me trouver sur mon vélo stationnaire, en train de lire ou de faire des recherches sur le Web. J’essaie de profiter du plus grand nombre possible d’activités intérieures, surtout depuis le début de la pandémie!
Je vais travailler à la mise en œuvre du cadre de participation des patients aux premières phases de la recherche. La participation des patients est devenue plus courante dans la recherche clinique, mais elle reste rare dans les études précliniques ou de laboratoire. Tout au long de l’été, j’appliquerai et affinerai un nouveau cadre, et je rassemblerai de l’information sur la contribution des patients à la science fondamentale. L’objectif du projet est de démontrer les avantages des initiatives de participation des patients au stade préclinique de la recherche.
L’un de mes intérêts de recherche concerne les études cliniques translationnelles (du laboratoire au chevet du patient). L’intégration de la participation des patients est un aspect clé qui nous permettra d’établir des connexions et de combler le fossé qui existe entre la recherche préclinique et la recherche clinique. Ainsi, cette opportunité et ce projet constitueront une expérience d’apprentissage incroyable qui me permettront de faire progresser ma carrière de chercheuse.
Nom: Benjamin Brakel
Superviseur/Établissement: Dre Sheila Singh, Université McMaster
Titre du projet: Développement d’une immunothérapie ciblée contre le glioblastome récurrent
Profil: Je viens de terminer ma troisième année au programme de découverte et de commercialisation biomédicales de l’Université McMaster et j’effectuerai mes recherches d’été sous la supervision de la Dre Sheila Singh. Dans mes temps libres, j’aime jouer de la guitare, faire du sport et passer du temps avec ma famille et mes amis.
Dans le cadre de mes recherches, je me concentrerai sur le glioblastome, une tumeur cérébrale incurable qui est associée à une courte durée de survie malgré un traitement standard agressif. La récurrence de cette tumeur est due à des cellules souches de glioblastome résistantes aux traitements, dont notre laboratoire a découvert qu’elles expriment fortement un membre de la voie de guidage axonal à la surface des cellules, contrairement aux cellules saines du cerveau. Cet été, je développerai et validerai une immunothérapie ciblant cette protéine dans l’espoir d’éliminer ces cellules.
Mes aspirations futures portent à la fois sur les aspects cliniques et de recherche de la médecine, ce qui nourrira ma curiosité scientifique et mon désir d’aider les patients en utilisant la science pour résoudre des problèmes que la médecine clinique ne peut pas résoudre. En contribuant au développement d’une immunothérapie et en collaborant avec les pionniers du domaine et des technologies de pointe, je pourrai plus facilement progresser vers une carrière au sein de laquelle j’apporterai des contributions scientifiques importantes dont les patients pourront un jour bénéficier.
Nom: Elena Moss
Superviseur/Établissement: Dr Brad Nelson, Centre de recherche Deeley, Cancer C.-B.
Titre du projet: Détection des synapses immunitaires dans le cancer ovarien séreux de haut grade de malignité pour permettre la conception d’immunothérapies plus efficaces
Profil: Je viens de terminer ma troisième année à l’Université de Victoria, où je me spécialise en mathématiques. Cet été, je suis ravie de me joindre au laboratoire du Dr Nelson au Centre de recherche Deeley. Lorsque je n’étudie pas, j’aime faire de la randonnée, de l’escalade et du camping dans les environs de Victoria. Je travaille également comme instructrice en escalade pour les jeunes.
Le groupe du Dr Nelson a déjà découvert que les cancers de l’ovaire sont fréquemment infiltrés par des lymphocytes (TIL) qui sont synonymes de meilleur pronostic. Cependant, tous ces TIL ne reconnaissent pas activement les cellules tumorales; beaucoup d’entre eux peuvent agir uniquement en tant qu’observateurs. Le groupe du Dr Nelson a découvert que nous pouvons visualiser une « synapse immunitaire » entre les TIL et leurs cibles en utilisant l’imagerie par fluorescence. Mon projet vise à déterminer si ces synapses sont indicatives de l’engagement des cellules T dans la tumeur. Nous appliquerons des méthodes statistiques et d’apprentissage automatique à des milliers d’images histologiques collectées précédemment, ce qui pourrait nous fournir une nouvelle mesure de l’immunité anti-tumorale chez les patients.
Les expériences et les compétences acquises au cours de ce stage me prépareront à la recherche pour mes études supérieures et me permettront de mieux comprendre les contributions mathématiques pouvant être apportées à la recherche sur le cancer. J’ai hâte d’en apprendre davantage sur ce domaine et de développer mes intérêts de recherche en médecine.
Nom: Kristy Ng
Superviseur/Établissement: Dre Rozanne Arulanandam, Dr. Jean-Simon Diallo, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Validation de l’immunothérapie de type « prime-boost » consistant en une vaccination primaire anti-DEC-205 et de rappel VSVd51 portant l’antigène PBK comme traitement du liposarcome dédifférencié chez les patients
Profil: J’entame ma dernière année d’études à l’Université d’Ottawa au programme de biochimie, avec spécialisation en microbiologie et en immunologie. Cet été, je ferai mon stage au laboratoire du Dr Jean-Simon Diallo à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Lorsque je ne suis pas au laboratoire, je passe mon temps à m’entraîner au ballet, à faire de la pâtisserie et à regarder des films.
Mon projet d’été est axé sur la validation de la vaccination hétérologue de type « prime-boost » composée d’un vaccin primaire anti-DEC-205 et de rappel VSVd51 portant le nouvel antigène PBK. L’antigène PBK est présent dans plusieurs lignées cellulaires de sarcomes murins et peut être utilisé comme cible endogène pour évaluer cette thérapie dans un modèle murin de sarcome. Cette étude jettera les bases du développement d’une nouvelle immunothérapie ciblée pour le liposarcome dédifférencié et fera progresser le traitement de ce sous-type de sarcome.
J’ai toujours été intéressée par la virologie et l’immunologie. Ce stage d’été est une occasion inestimable qui me permettra d’acquérir des compétences et des expériences importantes dans mon domaine d’intérêt. Je suis également reconnaissante de l’occasion qui m’est offerte car elle me permettra de contribuer à une recherche de pointe et cruciale dans le domaine de la biothérapie du cancer.
Nom: Lauren Wilkinson
Superviseur/Établissement: Kevin Hay, Cancer C.-B., organisme faisant partie de l’Autorité provinciale des services de santé
Titre du projet: Améliorer la persistance des cellules T-CAR en surmontant la sénescence cellulaire
Profil: Je viens de terminer la troisième année de mon baccalauréat en sciences médicales, avec spécialisation en sciences médicales interdisciplinaires et majeure en pharmacologie, à l’Université Western Ontario. En plus de mes études, j’aime faire de la randonnée et du ski dans les montagnes de Vancouver, ainsi que du jogging dans les parcs de London.
Cet été, je travaillerai au laboratoire Hay, qui se concentre sur le développement préclinique de nouvelles cellules T à récepteur d’antigène chimérique (CAR) afin d’améliorer leur efficacité et de réduire leur toxicité. Mon projet consiste donc à évaluer l’efficacité d’une construction de cellules T-CAR exprimant la télomérase sous le contrôle d’un promoteur inductible de doxycycline. Cela nous permettra de mieux comprendre le rôle de la sénescence cellulaire dans la persistance des cellules T-CAR. Les objectifs précis de ce projet portent particulièrement sur le développement de deux essais pour soutenir ce projet : un essai d’amplification numérique de la répétition des télomères (ddTRAP) pour mesurer l’activité de la télomérase et un essai de croissance par stimulation répétitive.
Plus tard, je souhaite poursuivre une carrière en oncologie, à la fois comme chercheuse et comme oncologue. Cette expérience me sera donc précieuse pour m’aider à acquérir les compétences interpersonnelles et techniques nécessaires pour réussir dans mes futures recherches et activités cliniques.
Nom: Makenzy Kennedy
Superviseur/Établissement: Dr John Bell, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Amélioration du ciblage et de la capacité cytotoxique de petites vésicules extracellulaires modifiées
Profil: Je viens de terminer ma deuxième année à l’Université de Sioux Falls, dans le Dakota du Sud, où je travaille à l’obtention d’un baccalauréat en sciences de l’exercice. En tant que nageuse de l’équipe universitaire, mon temps libre est assez limité, mais je suis une lectrice passionnée et j’aime faire des randonnées et passer du temps avec mes amis et ma famille chaque fois que je le peux. Cet été, j’ai hâte de travailler dans le laboratoire du Dr Bell pour étudier le potentiel de l’ingénierie des petites vésicules extracellulaires (VE) pour tuer les cellules cancéreuses.
Les petites VE sont normalement produites par la plupart des types de cellules pour faciliter le transfert d’ARN et de protéines entre des populations cellulaires distantes. Le groupe du Dr Bell et d’autres groupes ont déterminé que les VE peuvent être ciblées de manière sélective sur les cellules tumorales pour délivrer une charge thérapeutique. En particulier, la glycoprotéine du virus de la stomatite vésiculaire (VSV-G), qui peut être modifiée pour inclure des protéines thérapeutiques, se localise dans les VE. Dans le but de développer cette technologie prometteuse, mon projet de recherche vise à identifier des candidats qui améliorent le ciblage des tumeurs et l’administration de produits thérapeutiques. Cela nécessitera l’ingénierie et le criblage d’une variété de constructions plasmidiques potentielles avant la réalisation d’essais sur leur efficacité dans une chaîne principale virale. Ces résultats contribueront à la poursuite du développement de VE en tant que stratégie immunothérapeutique.
Je suis enthousiaste à l’idée de relever ce défi et de collaborer avec des scientifiques expérimentés travaillant dans le domaine de l’immunothérapie, ce qui me permettra d’en apprendre davantage sur la recherche de pointe sur le cancer.
Nom: Maryam Echaibi
Superviseur/Établissement: Dre Barbara Vanderhyden, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Cibler la régulation par les cytokines et les chimiokines de la destruction par les cellules NK des cellules cancéreuses ovariennes
Profil: Je suis une étudiante de quatrième année en sciences biomédicales, avec mineure en informatique, à l’Université d’Ottawa. Je suis également une étudiante internationale, alors dans mon temps libre, j’aime explorer la région d’Ottawa-Gatineau et faire du bénévolat auprès de diverses associations où j’ai l’occasion d’élargir mon réseau social tout en contribuant à une bonne cause.
Cet été, je travaillerai au laboratoire de la Dre Vanderhyden, où l’analyse des cancers de l’ovaire a révélé un changement dans le profil d’expression des cytokines et des chimiokines associé à la transition épithéliale-mésenchymateuse (TEM). La TEM est le processus par lequel les cellules cancéreuses se métastasent. Une autre étude a prouvé qu’une cible spécifique de la cytokine/chimiokine modifiée sont les cellules NK. Mon travail consiste à analyser des ensembles de données de cellules cancéreuses ovariennes ainsi qu’à identifier les paires récepteur-ligand qui sont susceptibles de médier l’influence des cellules cancéreuses sur les cellules NK. Les résultats confirmeront la capacité des cytokines/chimiokines associées à la TME à réduire la destruction des cellules cancéreuses ovariennes par les cellules immunitaires, ce qui nous permettra de déterminer les cibles thérapeutiques possibles pour une évaluation future in-vivo.
La découverte d’une thérapie contre le cancer n’était qu’un rêve il y a 10 ans, mais maintenant, c’est une réalité grâce à la bourse d’été de BioCanRx. L’occasion qui m’est offerte me permettra d’acquérir des compétences et des techniques précieuses qui renforceront certainement mon expérience en laboratoire et me prépareront à d’autres expériences de recherche dans ma carrière universitaire. J’ai hâte de contribuer à l’immunothérapie du cancer de l’ovaire.
Nom: Nikesh Chander
Superviseur/Établissement: Dr Dean Fergusson, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Définir les effets modificateurs de l’efficacité thérapeutique des cellules T-CAR : une revue systématique et une méta-analyse des données individuelles des patients
Profil: Je viens de terminer ma deuxième année d’études de premier cycle à l’Université d’Ottawa au programme de sciences biomédicales. Je vais effectuer mes recherches d’été à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa sous la supervision du Dr Dean Fergusson. Dans mes temps libres, j’aime jouer au hockey et aussi être entraîneur de hockey; j’aime aussi jouer de la musique et pratiquer d’autres sports.
Bien que les essais sur les cellules T-CAR démontrent divers degrés d’efficacité dans la population générale, il demeure difficile d’en déterminer les raisons. Il est possible que certaines caractéristiques des personnes, de l’état d’évolution de leur maladie ou de la thérapie elle-même soient à l’origine des écarts d’efficacité observés chez les patients. Pour explorer les effets modificateurs potentiels de la thérapie à base de cellules T-CAR, mon projet vise à effectuer une revue systématique et une méta-analyse des données individuelles des patients de la thérapie à base de cellules T-CAR chez les patients atteints d’hémopathies malignes.
Je suis incroyablement reconnaissant de l’occasion qui m’est offerte, car je vais pouvoir participer à une recherche qui peut améliorer le traitement clinique et la prise de décision. Comme je serai exposé au fonctionnement intrinsèque des revues systématiques et des techniques méta-analytiques avancées dans le domaine de l’oncologie hématologique et de la thérapie cellulaire T-CAR, ce stage me permettra de me perfectionner en tant que chercheur et me préparera à une future carrière en recherche biomédicale.
Nom: Reagan MacDonald
Superviseur/Établissement: Dre Rebecca Auer, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Étude du groupe canadien d’essais sur le cancer IC.8 (IMM101)
Profil: Je m’appelle Reagan MacDonald et je suis une citoyenne canadienne qui termine actuellement sa deuxième année d’un baccalauréat en biologie interdisciplinaire à l’Université de Stony Brook, à New York. Je suis également membre du programme de natation et de plongeon de l’université, en division I de la NCAA. Lorsqu’il me reste du temps libre, j’aime aller à mon chalet, passer du temps dehors et lire.
Le laboratoire Auer tente de déterminer si la stimulation du système immunitaire inné des patients cancéreux par une bactérie non infectieuse IMM101 peut réduire les incidents de maladies respiratoires. Cette étude est d’actualité, car les patients dont le système immunitaire est compromis présentent un risque de mortalité accru en raison de la COVID-19. Elle permettra également de déterminer si cette stratégie de vaccination stimulera les cellules tueuses naturelles, qui jouent un rôle extrêmement important dans la défense antivirale de l’organisme.
La recherche sur le cancer est un axe important de mes études, car je connais de nombreux membres de ma famille qui ont été touchés par cette maladie. Je souhaite faire partie un jour d’un laboratoire qui réalise des percées dans le domaine de la recherche sur le cancer afin d’aider les patients. Cette bourse d’été est une excellente occasion pour moi de commencer à travailler dans ce domaine.
Nom: Sarah McPhedran
Superviseur/Établissement: Dr Julian Lum, Université de Victoria/Centre de recherche Deeley, Cancer C.-B.
Titre du projet: Permettre le développement de la modification génétique multiplex pour les cibles métaboliques dans les cellules T-CAR
Profil: Je suis une étudiante de quatrième année en biochimie à l’Université de Victoria et je termine mon stage d’été au Centre de recherche Deeley de Cancer C.-B., sous la supervision du Dr Julian Lum. Lorsque je ne suis pas à l’université, j’aime passer du temps en plein air sur la magnifique île de Vancouver, lire des livres et passer du temps avec mon chien et mes chats.
Le laboratoire Lum se spécialise en immunométabolisme, plus précisément en étude de l’environnement métabolique des cancers à tumeurs dures, comme les cancers de l’ovaire et de la prostate, afin de mieux concevoir les cellules T-CAR. Les chercheurs du laboratoire Lum ont trouvé de nombreuses cibles génétiques qui peuvent être manipulées, à l’aide de la technologie CRISPR-Cas9, pour créer des cellules T-CAR plus puissantes et sélectives, capables de surpasser les cellules cancéreuses sur le plan métabolique. Mon stage d’été sera axé sur le développement d’une stratégie de modification génétique multiplex utilisant la technologie CRISPR-Cas9, ce qui produira une stratégie de modification génétique plus efficace pour manipuler les cellules T-CAR.
J’envisage de faire carrière en recherche clinique, en me concentrant sur l’immunothérapie pour traiter le cancer. En septembre 2021, je commencerai des études supérieures à l’Université de Victoria, où je poursuivrai mes recherches au laboratoire Lum. Par conséquent, cet été marquera le début d’un voyage très passionnant sur la voie qui me mènera à la recherche scientifique.
Nom: Shayla Verburg
Superviseur/Établissement: Dr Samuel Workenhe, Université de Guelph
Titre du projet: Recâbler la mort des cellules cancéreuses pour améliorer l’immunothérapie
Profil: Je viens de terminer ma troisième année de premier cycle à l’Université de Guelph, où je travaille à l’obtention d’un diplôme en sciences biomédicales avec spécialisation. Je suis très heureuse de me joindre au laboratoire du Dr Workenhe à Guelph pour mener à bien mon projet pour ma prochaine bourse d’études. En dehors du campus, j’aime faire de la randonnée et jouer du piano. J’aime aussi faire du bénévolat dans le service de chirurgie de jour de mon hôpital local.
Les recherches du Dr Workenhe portent sur l’étude de la mort cellulaire programmée et de l’immunité chez les souris et les humains. L’objectif de mon projet est de déterminer quel type de modalité de mort cellulaire active l’immunité anticancéreuse. Pour ce faire, je produirai des lentivirus exprimant des protéines exécutrices de la mort cellulaire, puis j’induirai différentes formes de mort cellulaire. Cela me permettra de quantifier les molécules dangereuses sécrétées après la mort cellulaire par des essais d’immunobuvardage ainsi que des essais spécifiques mesurant l’ATP extracellulaire et le HMGB1.
J’ai toujours eu un intérêt marqué pour la recherche sur le cancer et l’immunologie. Ce stage d’été me permettra d’acquérir des compétences techniques et des expériences précieuses qui me serviront dans mes études de premier et de deuxième cycle et qui me conduiront, je l’espère, vers une carrière en médecine et en recherche clinique.
Nom: Shayna Earle
Superviseur/Établissement: David Latulippe et Karina Kawka, Université McMaster
Titre du projet: Déterminer l’option la plus rentable pour la fabrication de virus thérapeutiques par le biais de simulations économiques de processus
Profil: Je m’appelle Shayna Earle et je viens de terminer ma troisième année du nouveau programme intégré de génie biomédical et des sciences de la santé (iBioMed) de l’Université McMaster, avec spécialisation en génie chimique. Ce programme unique comprend à la fois les exigences du génie chimique et des cours axés sur des projets visant à résoudre des problèmes liés à la santé. Parallèlement à mes études, je suis coprésidente de la Société des femmes en génie de l’Université McMaster et je pratique la nage synchronisée de compétition.
Cet été, je travaillerai dans le groupe du laboratoire Latulippe (génie chimique de McMaster), qui se concentre sur l’amélioration de l’économie de la fabrication de virus. Grâce au logiciel BioSolve Process de Biopharm, l’analyse des coûts peut être effectuée en fonction de plusieurs virus et d’autres variables afin de déterminer l’option la plus rentable. Il est essentiel que nous puissions fabriquer de manière rentable des virus thérapeutiques à grande échelle pour que les nouvelles thérapies atteignent le plus grand nombre possible de patients.
Je suis passionnée par l’ingénierie et les soins de santé, deux domaines qui se rejoignent parfaitement dans celui de la biofabrication. La biofabrication est un élément clé de la mise en œuvre réussie de thérapies à grande échelle. Grâce au groupe du laboratoire Latulippe, j’aurai l’occasion de contribuer à ce domaine passionnant et en pleine croissance, ce qui me permettra d’acquérir de l’expérience et de nourrir mon intérêt pour une future carrière dans l’industrie.
Nom: Sydney Vallati
Superviseur/Établissement: Dr John Bell, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Construction d’un agent inductible de cellules T dans une chaîne principale de virus de la vaccine oncolytique
Profil: J’entame ma dernière année d’études en sciences de la santé, avec concentration en invalidité et en maladie chronique à l’Université Carleton. Je suis passionnée par l’environnement et j’aime passer du temps en plein air. J’aime faire de la randonnée, du camping et de l’escalade. L’été, j’occupe mes temps libres à explorer la ville à pied, à faire du vélo ou à pagayer sur l’eau.
Le laboratoire Bell a créé deux systèmes de promoteurs inductibles qui peuvent être utilisés dans une chaîne principale de virus oncolytique. La chaîne principale de virus oncolytique qui nous intéresse est le virus de la vaccine. Cet été, je clonerai un agent de cellules T dans ce système de promoteur inductible, qui devrait augmenter l’activité thérapeutique. L’agent de cellules T reconnaîtra l’antigène de surface anhydrase carbonique 2 (CA2), que l’on trouve sur les cellules dans les zones hypoxiques, et qui est exprimé de manière constitutive sur de nombreuses cellules tumorales et fibroblastes associés au cancer.
Ce stage me permettra d’explorer le monde de la recherche sur le cancer, ce qui renforcera mon intérêt à l’égard d’une carrière dans ce domaine. Les expériences acquises au cours de ce stage me permettront d’acquérir des compétences techniques, analytiques et de réflexion critique que je pourrai appliquer dans le cadre de ma formation continue et, plus tard, dans ma carrière en recherche.
Nom: Victoria Taylor
Superviseur/Établissement: Dre Carolina Ilkow, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet: Comprendre le rôle du tissu adipeux et des cellules adipeuses dans la résistance à la virothérapie pour le cancer
Profil: J’ai récemment terminé ma quatrième année à l’Université Queen’s avec spécialisation en biochimie et l’an prochain, je commencerai une maîtrise en génétique moléculaire à l’Université de Toronto. Cet été, je mènerai mes recherches à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa sous la supervision de la Dre Carolina Ilkow. En dehors du laboratoire, j’aime danser et jouer au soccer.
Le laboratoire de la Dre Ilkow s’intéresse à une nouvelle classe de produits thérapeutiques anticancéreux appelés virus oncolytiques (VO) qui tuent spécifiquement les cellules cancéreuses et stimulent la réponse immunitaire antitumorale du patient. Cependant, l’équipe a précédemment découvert que les tumeurs du sein et de l’ovaire qui se concentrent dans les tissus riches en graisses accumulent des molécules bioactives sécrétées par les adipocytes qui induisent une résistance aux VO. Mon projet vise à comprendre comment les signaux émanant des adipocytes provoquent la résistance aux VO en cultivant des cellules cancéreuses dans des milieux conditionnés par des adipocytes, et le rôle des protéines de transport des acides gras (FATP) dans l’absorption des lipides en créant des cellules cancéreuses dépourvues de FATP avec la technologie CRISPR/Cas9.
Les VO ont montré des avantages prometteurs dans les premiers essais cliniques et je suis passionnée par l’amélioration de cette thérapie basée sur des microenvironnements tumoraux uniques. Je suis enthousiaste à l’idée d’avoir l’occasion d’approfondir mes compétences et mes connaissances en matière de thérapies virales contre le cancer, car cela me préparera à une carrière en recherche universitaire et en médecine.