Nous vous présentons les gagnants des bourses d’été de BioCanRx pour 2024!
Le réseau BioCanRx est heureux de présenter les 21 étudiants de premier cycle qui ont été choisis à travers le Canada dans le cadre d’un processus de candidature concurrentiel. Ces étudiants feront partie de notre programme de stages d’été pour étudiants! Ce programme a pour objectif d’inspirer la prochaine génération de personnel hautement qualifié à mener des travaux de recherche ou des travaux liés aux politiques en immuno-oncologie du cancer. Les étudiants de premier cycle reçoivent des fonds pour mener des recherches avec les chercheurs du réseau BioCanRx. Cette occasion offre aux étudiants une expérience pratique de recherche.
BioCanRx aimerait également souligner que six étudiants ont été choisis pour faire partie de son programme de stages d’été pour étudiants autochtones à l’issue d’un processus de candidature concurrentiel. Ce programme a aussi pour objectif de donner aux étudiants autochtones l’occasion de mener des recherches pratiques significatives sur le cancer. Pour ce faire, les étudiants effectuent des stages au sein de groupes de recherche d’établissements d’enseignement postsecondaire ou d’institutions de recherche de différentes régions du Canada. Les stages d’été pour étudiants autochtones de BioCanRx peuvent porter sur tout travail de recherche sur le cancer et tout travail lié aux politiques en matière de cancer, y compris tout travail dont le cadre est axé sur les Autochtones, comme les connaissances traditionnelles autochtones.
BioCanRx tient à souligner la contribution de ses partenaires de financement, dont l’Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC), qui a parrainé deux étudiants autochtones travaillant avec des chercheurs de l’Ontario, ainsi que la Société canadienne du cancer (SCC), qui a parrainé trois étudiants autochtones. BioCanRx poursuit son partenariat avec Indspire pour offrir du mentorat aux étudiants qui reçoivent ce prix. Le programme Rivers to Success (Rivières du succès) d’Indspire offre aux étudiants des conseils individuels, des conseils en groupe, ainsi que du mentorat, des services qui sont tous fournis par des pairs et des modèles autochtones pouvant aider les étudiants à garder le cap alors qu’ils se préparent à franchir les prochaines étapes de leur cheminement personnel vers la réussite.
Consultez les biographies de chacun de nos étudiants d’été de 2024 ci-dessous!
Nom : Nora Abdelsamie
Superviseur(s)/Établissement : Dre Kednapa Thavorn, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet : Modélisation économique précoce des cellules T-CAR pour optimiser le traitement du cancer pour les patients atteints d’hémopathies malignes
Profil : Je suis étudiante en troisième année en économie à l’Université Carleton, avec une spécialisation en science des données et une mineure en sciences de la santé. Cet été, je travaillerai à l’unité de recherche de la Dre Thavorn à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. L’étude se concentre sur l’évaluation économique précoce de la thérapie à base de cellules T-CAR pour les patients atteints d’hémopathies malignes, dans le but d’éclairer les décisions d’investissement dans les systèmes de santé comportant des contraintes liées aux coûts.
émopathies malignes, ce qui permettra de mieux généraliser l’étude.
Plus précisément, je travaillerai sur deux étapes : une analyse de la marge de manœuvre et une analyse de la valeur de l’information. L’analyse de la marge de manœuvre calcule le prix maximum remboursable en tenant compte des coûts et des économies supplémentaires pour le système de santé dus à la thérapie à base de cellules T-CAR. L’analyse de la valeur de l’information identifie les domaines de recherche cruciaux pour les décisions de remboursement, en orientant les futures études de cohorte et les essais contrôlés randomisés (ECR). Un modèle de Markov simule les avantages à long terme sur la santé, l’espérance de vie et les économies potentielles associées à la thérapie à base de cellules T-CAR pour les hémopathies malignes. Le modèle prend en compte différents bras de traitement et résultats, en se concentrant sur la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Les conclusions contribueront à la compréhension de la faisabilité économique de la thérapie à base de cellules T-CAR et à la définition des caractéristiques des essais pour maintenir sa viabilité. L’approche analytique sera étendue à d’autres hémopathies malignes, ce qui permettra de mieux généraliser l’étude.
BioCanRx m’offre cet été une chance de mener des recherches, occasion qui m’apportera des connaissances inestimables en recherche sur l’immunologie du cancer et me permettra d’acquérir des compétences pour poursuivre mes études futures. J’aspire à continuer mon parcours universitaire avec des études supérieures et un doctorat, en me consacrant à l’avancement des connaissances dans mes domaines d’intérêt : l’économie de la santé, l’épidémiologie clinique, la bio-informatique et la recherche translationnelle en immunologie du cancer.
Nom : Erika Apel
Superviseur(s)/Établissement : Dre Sheila Singh, Université McMaster
Titre du projet : Ciblage immunothérapeutique d’une protéine d’enveloppe nucléaire dans le médulloblastome récurrent
Profil : Je viens de terminer ma troisième année dans le programme spécialisé en biochimie de l’Université McMaster. Cet été, je travaillerai dans le laboratoire de la Dre Sheila Singh au Centre pour la découverte en recherche sur le cancer. Dans mon temps libre, j’aime lire, me promener avec mes chiens et essayer de nouveaux cafés.
Le médulloblastome (MB) est la tumeur cérébrale la plus fréquente chez les enfants et comprend quatre sous-groupes moléculaires distincts : WNT, SHH, groupe 3 et groupe 4. Les MB des groupes 3 et 4 sont souvent associés à une incidence accrue de récidive de la maladie et à un pronostic sombre. Bien que les progrès des thérapies multimodales aient permis à 75 % des patients de survivre pendant cinq ans, ces derniers doivent toujours faire face à de graves déficits neurocognitifs. Il est donc urgent d’élaborer de nouvelles modalités thérapeutiques ayant une efficacité antitumorale puissante contre le MB récurrent. Grâce aux ensembles de données omiques existants dans notre laboratoire, nous avons repéré une protéine d’enveloppe nucléaire précise qui est très abondante et enrichie dans les MB du groupe 3 par rapport aux tissus sains. L’identification de cette protéine surexprimée dans les MB du groupe 3 à travers les ensembles de données omiques sur les MB fournit une cible potentielle pour améliorer les résultats des patients.
Cet été, je travaillerai sur les essais in vitro des cellules T-CAR contre la protéine de l’enveloppe nucléaire pour traiter le MB. Ce stage d’été me permettra d’approfondir mes connaissances et mes compétences en laboratoire, ainsi que de cultiver ma passion pour l’immunothérapie. Je suis reconnaissante de cette occasion et j’espère un jour appliquer ces acquis à un programme de doctorat.
Nom : Jamie Asselin
Superviseur(s)/Établissement : Dr John Bell et Dr Zaid Taha, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet : Génération de lymphocytes d’infiltration tumorale jumelés à un virus oncolytique pour le traitement des cancers solides
Profil : Je suis étudiante de troisième année dans le programme spécialisé en sciences biomédicales de l’Université de Guelph et je retournerai cet été au laboratoire Bell de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO) pour continuer à participer aux recherches inspirantes sur l’immunothérapie du cancer. Les travaux au laboratoire Bell sont principalement axés sur la création de virus oncolytiques (VO) qui augmentent la puissance de frappe thérapeutique afin d’améliorer la stimulation immunitaire induite par les VO.
Cet été, j’étudierai comment la préadministration d’un VO portant un transgène immunostimulant, par rapport au squelette parental ou à l’absence de contrôle viral, modifiera l’infiltration et la fonctionnalité des lymphocytes infiltrant les tumeurs (LIT) qui peuvent être utilisés pour une thérapie cellulaire adoptive. En utilisant des modèles de tumeurs murines, je produirai des LIT conventionnels et induits par VO. Je comparerai ensuite l’expansion, la spécificité tumorale et le phénotype des LIT au moyen de courbes de croissance, de tests ELISpot Interféron-𝛾 (IFN-𝛾) et de la cytométrie en flux, respectivement.
Après l’obtention de mon diplôme de premier cycle, mon objectif est de poursuivre à la fois des études de médecine et des études supérieures, soit simultanément dans le cadre d’un programme de M. D./Ph. D., soit indépendamment. J’ai toujours rêvé de devenir docteure, mais je souhaite maintenant suivre plusieurs voies dans ce domaine, en devenant à la fois chercheuse et médecin.
Nom : David Chen
Superviseur(s)/Établissement : Dr Jason Moffat, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants SickKids
Titre du projet : S: Révélation du paysage fonctionnel des variantes pathogènes POLE à l’aide de l’édition du génome par saturation
Profil : Je suis étudiant en médecine à l’Université de Toronto. Cet été, je travaillerai avec le Dr Jason Moffat à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants SickKids pour caractériser l’effet fonctionnel des mutations du gène POLE dans les cancers causés par les mutations POLE.
Je serai responsable : 1) de l’identification et de l’annotation fonctionnelle des variants pathogènes les mieux notés associés à l’adaptation du gène POLE et à la fidélité de réplication de l’ADN; 2) de l’analyse d’association des variants pathogènes avec les régions fonctionnelles, les régions de conservation et les régions de désordre dans le gène POLE; et 3) de l’élaboration de nouvelles méthodes d’indexage combinatoire pour associer les ARN guides aux mutations ciblées et aux indicateurs fonctionnels. Étant donné le rôle essentiel du gène POLE en tant qu’exonucléase correcteur et régulateur principal de la stabilité génomique, l’étude des variantes fonctionnelles du gène POLE offre une nouvelle perspective pour quantifier l’apparition, la progression et la récurrence des cancers colorectaux, endométriaux et ovariens causés par des mutations de ce gène.
Le stage de BioCanRX m’offre une chance incroyable de poursuivre une recherche ciblée à l’intersection de la bio-informatique et de la cancérologie. Je suis heureux à l’idée d’acquérir de nouvelles connaissances sur la biologie du gène POLE afin de révéler les mécanismes biologiques potentiels de l’oncogenèse médiée par les mutations de ce gène et d’améliorer la création d’immunothérapies précises et pantumorales contre ces mutations.
Nom : Ethan Dhaliwal
Superviseur(s)/Établissement : Dr Julian J. Lum, Université de Victoria
Titre du projet : Examen du rôle de l’hormonothérapie et de la radiothérapie dans la production de réponses immunitaires humorales et cellulaires dans traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration
Profil : J’ai récemment terminé ma première année d’études en médecine à l’Université de la Colombie-Britannique et avant cela, j’ai obtenu un baccalauréat en biochimie à l’Université de Victoria. En dehors des cours, j’aime jouer au soccer et me promener en nature. Je suis ravi de travailler cet été avec le Dr Julian J. Lum au Centre de recherche Deeley à Victoria.
L’objectif de mon projet est de déterminer si différents traitements pour le cancer de la prostate, en particulier l’hormonothérapie (HT) et la radiothérapie (RT), induisent des réponses immunitaires spécifiques à la tumeur. Nous souhaitons étudier le rôle des lymphocytes T CD4+ lors de l’HT et de la RT chez l’humain afin de trouver un moyen de façonner la réponse immunitaire pour obtenir une réponse antitumorale efficace. Pour ce faire, nous utiliserons des méthodes sérologiques et immunologiques pour mesurer l’induction de réponses immunitaires spécifiques à l’antigène et de réponses des lymphocytes T chez les patients atteints de cancer de la prostate subissant différentes formes de traitement. L’objectif est de cerner les lymphocytes T qui répondent à des mutations spécifiques dans les échantillons des patients ayant un cancer métastatique résistant à la castration. Nous examinerons également si l’induction d’une immunité spécifique à la tumeur est associée au résultat. Si notre hypothèse se révèle exacte, elle justifiera l’intégration de stratégies immunomodulatrices dans les traitements actuels afin d’optimiser la réponse immunitaire antitumorale systémique et d’améliorer ainsi les résultats pour les patients.
Je suis très reconnaissant au Dr Lum et à BioCanRx de m’avoir donné l’occasion de participer à ce projet de recherche et d’élargir mes connaissances en immunothérapie. J’envisage de poursuivre une carrière en oncologie médicale ou en hématologie. Ce projet sera une expérience d’apprentissage extrêmement précieuse, car j’espère intégrer la recherche dans ma future carrière de médecin.
Nom : Ryan Gaudet
Superviseur(s)/Établissement : Dr John Trant, Université de Windsor
Titre du projet : Mise au point d’un vaccin contre les cancers : comparaison de l’immunogénicité d’antigènes de sucre avec acétal et sans acétal
Profil : J’ai récemment terminé ma deuxième année à l’Université de Windsor, où j’étudie la biochimie et les sciences biomédicales avec une mineure en statistiques. Je travaille avec l’équipe Trant depuis février 2023 et je continuerai cette collaboration cet été. En dehors des cours, j’aime jouer aux jeux vidéo, passer du temps avec mes amis et jardiner.
Cet été, je me lance dans un projet de recherche visant à créer un vaccin à antigène Tn pour la prévention du cancer. Ce vaccin comprend un glucide lié à un peptide immunogène, qui a connu des problèmes de stabilité en raison de l’activité enzymatique clivant cette liaison. Mon rôle sera de synthétiser les sucres « naturels » contenant des acétals et les glucides sans acétal (p. ex., les C-glycosides). Nous prévoyons que les glucides sans acétal présenteront une activité égale tout en étant moins labiles dans des conditions physiologiques, ce qui améliorera la bioactivité. L’objectif ultime de ce projet est d’utiliser le vaccin à antigène Tn pour renforcer la capacité du système immunitaire à repérer et à éliminer les cellules cancéreuses.
Après mon diplôme de premier cycle, j’ai l’intention de m’inscrire dans une école d’études supérieures et d’obtenir un doctorat en pharmacologie. Je m’intéresse à la manière dont les différents agents et produits thérapeutiques interagissent dans le corps humain, et ce projet offre une excellente occasion d’en apprendre davantage sur le processus de conception des médicaments. Je suis très reconnaissant de la chance que m’offre ce stage de travailler sur un projet aussi important et de perfectionner mes compétences au sein de l’équipe Trant.
Nom : Mesai James
Superviseur(s)/Établissement : Dr Robert Rottapel, Université de Toronto
Titre du projet : Caractérisation des inhibiteurs de la protéine SMG1 pour induire la présentation de l’antigène dans le cancer de l’ovaire
Profil : Après avoir terminé ma deuxième année de double spécialisation en neurosciences et en immunologie à l’Université de Toronto, j’effectuerai cet été des recherches dans le laboratoire Rottapel du Centre de cancérologie Princess Margaret associé à l’Université de Toronto, sous la supervision et la direction de notre associé de recherche, Kyle Francis.
Les recherches que je mènerai portent sur le cancer de l’ovaire séreux de haut grade (COSHG), un cancer gynécologique mortel traité par chimiothérapie standard à base de platine et pour lequel la plupart des patientes développent une résistance. La maladie est caractérisée par une mutation du gène p53 qui permet l’acquisition de gains et de pertes en nombre de copies, ce qui augmente la capacité d’adaptation de la tumeur. Ce génome endommagé génère un transcriptome endommagé qui doit être dégradé par le mécanisme de dégradation des ARN non-sens (nonsense-mediated decay ou NMD), une voie de surveillance de l’ARN régulée par la kinase SMG1. Ce projet montrera qu’un inhibiteur commercial de la SMG1 peut provoquer la mort des cellules du COSHG et augmenter la présentation de peptides associés au complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe I spécifiques au COSHG, qui étaient des cibles directes de la NMD.
De nouveaux composés de SMG1 qui entraînent la mort des cellules du COSHG ont été mis au point. Par la suite, j’évaluerai l’effet inhibiteur de notre banque de 35 nouveaux composés dans des essais sur la kinase SMG1 acellulaire. Avec des collaborateurs, notre équipe a conçu un essai kinase acellulaire avec les protocoles de purification des protéines appropriés pour la SMG1 et le substrat UPF1. La procédure de recherche consistera à évaluer l’effet inhibiteur du composé sur la SMG1 en réalisant des essais kinases utilisant des transferts Western d’UPF1 phospho-spécifiques et un logiciel d’ajustement de courbe, et en mesurant l’induction des peptides associés au CMH I de l’ARNm après le traitement dans les cellules TOV1946 du COSHG à l’aide d’essais de réaction de polymérisation en chaîne (RPC) quantitative.
Je tiens à remercier personnellement BioCanRx de m’avoir donné l’occasion d’acquérir des connaissances en immunologie du cancer en dehors de la salle de classe et de travailler à nouveau avec le laboratoire Rottapel pour caractériser les inhibiteurs de la SMG1. Grâce à ce stage d’été, j’espère renforcer mes capacités de recherche dans des processus d’analyses et d’essais de plus en plus difficiles afin de me préparer à entrer dans les domaines de la recherche et des soins de santé.
Nom : Akshay Ajit Kamath
Superviseur(s)/Établissement : Dr Scott McComb, Université d’Ottawa
Titre du projet : Avancement de l’immunothérapie des tumeurs solides à l’aide d’une approche combinatoire pour développer une cellule T-CAR activée par des BiTE (BAT-CAR)
Profil : Alors que je termine ma deuxième année d’études en neurosciences et en biologie à l’Université Carleton, je me réjouis à l’idée de passer un été passionnant à travailler avec l’équipe de scientifiques du Dr McComb, au Conseil national de recherches du Canada. Je suis reconnaissant d’avoir été choisi pour participer au stage de BioCanRx, car celui-ci me permet d’acquérir la confiance et les aptitudes nécessaires pour exceller dans la recherche et de constituer une « boîte à outils » de recherche polyvalente, dotée d’une solide base de compétences transférables.
Les anticorps bispécifiques mobilisateurs de lymphocytes T (bispecific T-cell engagers, ou BiTE) et la thérapie à base de cellules T-CAR ont démontré une efficacité immunothérapeutique prometteuse dans les cancers hématologiques, mais leur efficacité contre les tumeurs solides est limitée. Ce projet vise à jeter les bases de l’élaboration d’une future immunothérapie en combinant la thérapie à base de cellules T-CAR avec des BiTE pour développer une nouvelle cellule T-CAR activée par des BiTE (BAT-CAR). Au cours de l’été, j’étudierai la sensibilité, la sélectivité et l’efficacité de destruction de la BAT-CAR et j’aiderai à établir un profil de réponse des cellules T-CAR, des BiTE et des BAT-CAR en utilisant diverses techniques telles que la cytométrie en flux et l’imagerie de cellules vivantes.
Nom : Seda Kilic
Superviseur(s)/Établissement : Dre Jennifer Quizi, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet : AAvancement de la thérapie par LIT : optimisation des processus de fabrication pour améliorer le traitement du cancer
Profil : Étudiante en troisième année de biotechnologie au Collège Algonquin d’Ottawa, je suis ravie de me lancer cet été dans un projet de recherche axé sur l’optimisation des processus de fabrication des lymphocytes infiltrant les tumeurs (LIT) pour l’immunothérapie. Je mènerai cette recherche au Centre de fabrication de produits biothérapeutiques, sous la supervision de la Dre Jennifer Quizi et la direction du Dr Mathieu Crupi, en me concentrant précisément sur l’étude de l’expansion ex vivo des lymphocytes T.
Mon parcours universitaire, qui comprend un baccalauréat et une maîtrise en biotechnologie, m’a permis d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires à une telle entreprise. Dans le passé, mes recherches ont porté sur la manière dont les lignées de cellules cancéreuses humaines réagissent à différents stimuli en proliférant ou en subissant l’apoptose. Cette expérience antérieure non seulement a renforcé mon intérêt pour la recherche sur le cancer, mais m’a également préparée aux défis et aux possibilités qui m’attendent dans ce milieu. Ce stage correspond donc parfaitement à mes champs d’intérêt théoriques et me permet d’acquérir une expérience inestimable dans le domaine de la biotechnologie et de l’immunothérapie.
Pendant l’été, j’aiderai l’équipe de biothérapeutique personnalisée à examiner les effets de diverses combinaisons de cytokines sur l’expansion ex vivo des LIT, ainsi qu’à évaluer l’efficacité des cellules nourricières artificielles dans la stimulation de la prolifération et de l’activation des LIT. En outre, j’étudierai l’intégration de l’automatisation afin de réduire les délais de production, dans le but d’accélérer la mise en application de la thérapie par LIT. Ce programme de recherche et de développement nous permettra d’optimiser et de mieux caractériser l’expansion des LIT grâce à une conception expérimentale innovante, des techniques de culture cellulaire et des analyses par cytométrie en flux. J’espère ainsi faire progresser les thérapies personnalisées contre le cancer en optimisant les protocoles de fabrication qui peuvent rendre la thérapie par LIT accessible et abordable.
Je suis profondément reconnaissante de l’occasion que m’offre BioCanRx, et impatiente de saisir cette chance d’améliorer mes compétences et mon expertise en recherche au cours de ce stage d’été. Mon objectif ultime après l’obtention de mon diplôme est d’approfondir le domaine de l’immunothérapie, puisque j’aspire à une carrière dans ce domaine dynamique.
Nom : Alice Loiselle
Superviseur(s)/Établissement : Dr Jean-Sébastien Delisle, Centre de Recherche de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont
Titre du projet : Rediriger des lymphocytes T pour cibler des antigènes tumoraux cryptiques
Profil : Je viens de compléter ma deuxième année du baccalauréat en Biochimie et médecine moléculaire à l’Université de Montréal. Cet été, j’ai le plaisir, et le privilège, de travailler dans le laboratoire du Dr Jean-Sébastien Delisle au Centre de recherche l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. En dehors du laboratoire, je fais de l’escalade. Je vise à atteindre les v6 bientôt!
Nous allons travailler sur des antigènes cryptiques exprimés dans la leucémie. Ces antigènes peuvent être ciblés par de rares lymphocytes T circulants dont nous avons identifié les récepteurs (TCR). Mon projet sera donc de modifier, par CRISPR-Cas9, des lymphocytes T afin qu’ils expriment ces TCR et soient spécifiques à ces antigènes. Je serai également en charge de déterminer les conditions de culture optimale de ces lymphocytes T suite à leur électroporation, afin de rendre leur expansion suffisante pour des utilisations cliniques. Ce projet me permettra de travailler sur un nouveau volet de l’immunothérapie cellulaire, qui permet de cibler spécifiquement les cellules cancéreuses et de diminuer les effets « hors cible ».
Ce projet avec le Dr Delisle me permettra de participer à l’innovation de l’immunothérapie, tout en développant des compétences solides qui me seront utiles aux cycles supérieurs. Je désire d’ailleurs poursuivre mes études en immunothérapie. Je tiens donc à remercier BioCanRx pour la bourse de stage d’été, qui me permet d’acquérir une précieuse expérience dans ce domaine.
Nom : Elijah MacDonald
Superviseur(s)/Établissement : Dre Jill Tinmouth, Université McMaster
Titre du projet : Amélioration de la sécurité culturelle autochtone dans les programmes de dépistage du cancer en Ontario
Profil : Je m’appelle Elijah MacDonald et je suis un fier membre de la Première Nation de Michipicoten à Wawa, en Ontario. Je viens de terminer ma troisième année d’études en travail social à l’Université McMaster, avec une mineure en études autochtones. Cet été, je travaillerai avec la Dre Jill Tinmouth et d’autres chercheurs pour améliorer la sécurité culturelle autochtone dans les programmes de dépistage du cancer en Ontario.
Je suis très enthousiaste à l’idée de faire partie d’un grand groupe de chercheurs qui souhaitent défendre ceux dont les voix sont réduites au silence. Je me suis engagé à améliorer la vie des peuples autochtones partout en Ontario et cette occasion m’aide à y parvenir tout en me concentrant sur des recherches intenses qui bénéficieront à ces peuples pendant des générations. J’ai l’intention d’explorer les différentes façons d’améliorer la sécurité culturelle dans une perspective autochtone et d’examiner l’importance des programmes de dépistage du cancer pour tous.
Alors que j’entame ma quatrième année, j’envisage de poursuivre une carrière dans le domaine des soins de santé en vue d’aider les communautés autochtones qui m’entourent. Je me sens privilégié que BioCanRx m’ait offert cette chance et je me réjouis des compétences que je vais acquérir au cours de l’été.
Nom : Hélène Orfali
Superviseur(s)/Établissement : Dre Barbara Vanderhyden, Université d’Ottawa
Titre du projet : Régulation de la SLPI et son effet sur le microenvironnement des tumeurs ovariennes
Profil : Je viens de terminer ma quatrième année dans le programme de sciences biomédicales de l’Université d’Ottawa. Dans mon temps libre, j’aime faire de la gymnastique, de l’escalade et du crochet.
Cet été, je travaillerai dans le laboratoire de la Dre Barbara Vanderhyden, qui effectue des recherches sur le cancer de l’ovaire au Centre de cancérologie de l’Hôpital d’Ottawa. L’équipe du laboratoire Vanderhyden a récemment découvert un lien entre l’expression fréquente de la protéine SLPI et le faible taux de survie des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire. Mon projet d’été se concentrera sur la définition du mécanisme modulant l’expression de la SLPI dans les cellules cancéreuses et sur l’identification de l’effet de la SLPI sur le microenvironnement des tumeurs ovariennes et sur la progression du cancer. Nous cherchons à comprendre les voies qui sont impliquées dans le cancer de l’ovaire et sa progression dans l’espoir de contribuer à la recherche de nouveaux traitements et de nouvelles méthodes de diagnostic qui augmenteront les taux de survie.
Je suis incroyablement heureuse de participer au stage d’été de BioCanRx, une occasion extraordinaire de satisfaire ma curiosité en matière de santé génésique, de contribuer à la recherche sur le cancer et de me préparer de manière adéquate à ma recherche de maîtrise et à une future carrière dans la recherche sur la santé génésique en me permettant de me familiariser avec la recherche et les techniques que j’utiliserai.
Nom : Jayson Pomfret
Superviseur(s)/Établissement : Dre Amanda Sheppard, Université de Toronto
Titre du projet : Élaboration de stratégies de participation aux décisions culturellement adaptées avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis (PNIM) aux prises avec des décisions relatives à leur participation au dépistage du cancer
Profil : Je suis actuellement en dernière année d’un baccalauréat en sciences de la santé avec une spécialisation en infection, en immunité et en inflammation à l’Université Queen’s, et je suis également inscrit au certificat en droit. Mes champs d’intérêt théoriques et de recherche sont étroitement liés à l’amélioration de l’équité en matière de santé et à l’élaboration de stratégies de soins de santé adaptées sur le plan culturel.
Cet été, je suis ravi de me joindre au groupe de recherche collaborative sur les services essentiels à la communauté de Santé Ontario. En partenariat avec la Nation métisse de l’Ontario et d’autres parties prenantes de la communauté, je contribuerai à l’élaboration de stratégies de participation aux décisions culturellement adaptées. Ce projet vise à améliorer l’expérience du dépistage du cancer pour les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis (PNIM) de l’Ontario, en s’attaquant aux disparités par la promotion d’une communication et d’une confiance accrues entre les prestataires de soins de santé et les patients des PNIM.
L’objectif du projet est de mieux comprendre les besoins des populations autochtones en matière de santé afin d’élaborer des outils de participation aux décisions adaptés aux valeurs culturelles et aux besoins spécifiques des PNIM. En améliorant la participation au dépistage du cancer, cette initiative vise à réduire les obstacles qui conduisent actuellement à des taux de dépistage plus faibles chez les PNIM que dans la population en général.
Après mon baccalauréat, j’ai l’intention de m’inscrire à une école de médecine au Canada, dans le but d’exercer en tant que médecin et de poursuivre des recherches qui intègrent des soins culturellement adaptés et des solutions politiques afin d’améliorer le domaine des soins de santé pour différentes populations.
Nom : Everett Poole
Superviseur(s)/Établissement : Dr Julian J. Lum, Université de Victoria
Titre du projet : Utilisation de criblages génétiques ciblés pour identifier des candidats métaboliques permettant d’affiner la thérapie à base de cellules T-CAR
Profil : Je viens de terminer ma troisième année à l’Université de Victoria en tant qu’étudiant au baccalauréat avec spécialisation en biochimie. Cet été, je travaillerai dans les laboratoires de recherche du Dr Julian Lum au Centre de recherche Deeley et, à l’automne, je participerai à un projet de fin d’études. En dehors de l’école, j’aime jouer de la guitare, faire du sport et passer du temps avec mes amis et ma famille.
La thérapie à base de lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (cellules T-CAR) s’est révélée prometteuse dans le traitement des hémopathies malignes, mais a été moins efficace dans le traitement des cancers à tumeurs solides. Les voies métaboliques utilisées par les lymphocytes T sont des régulateurs importants de leur efficacité, de leur durabilité et de leur longévité. Cet été, dans le cadre de mes recherches, j’utiliserai la méthode SLICE (single guide RNA lentiviral infection with Cas9 protein electroporation, ou infection lentivirale par ARN guide unique avec électroporation de la protéine Cas9) pour effectuer un criblage génétique métabolique basé sur la technologie CRISPR-Cas9 à petite échelle dans les lymphocytes T humains primaires. La recherche peut établir les différents rôles de plusieurs voies métaboliques distinctes dans la régulation de la fonction effectrice des lymphocytes T, ainsi que cerner des chocs métaboliques qui peuvent potentiellement être utilisés pour améliorer la thérapie à base de cellules T-CAR dans un environnement de tumeur solide.
Le stage d’été de BioCanRX m’offre une chance incroyable d’approfondir mes champs d’intérêt et d’acquérir une expérience pratique dans un laboratoire. Je suis reconnaissant à BioCanRx, au Dr Julian Lum et à tous les membres des laboratoires Lum de cette occasion qui me permettra d’élargir mes connaissances, mes compétences et ma compréhension en vue de futures contributions à la recherche sur le cancer ou l’immunologie.
Nom : Abha Ranjitkar
Superviseur(s)/Établissement : Dr Seung-Hwan Lee
Titre du projet : Étude de l’effet des mobilisateurs de cellules NK dans la mise au point de l’immunothérapie à base de cellules NK pour le myélome multiple
Profil : Je suis étudiante en troisième année de médecine moléculaire et translationnelle à l’Université d’Ottawa. Dans mon temps libre, j’aime passer du temps avec ma famille et mes amis, me promener et faire de la pâtisserie. Cet été, je travaillerai dans le laboratoire du Dr Seung-Hwan Lee, qui étudie les cellules tueuses naturelles (natural killer, ou NK).
J’étudierai les mobilisateurs de cellules NK pour cibler les cellules du myélome multiple (MM) afin d’éliminer efficacement les cellules cancéreuses. À l’heure actuelle, l’anticorps bispécifique mobilisateur de cellules tueuses (Bispecific killer cell engager, ou BiKE) contient deux anticorps qui reconnaissent les récepteurs des cellules NK et des cellules MM. Pendant le traitement, les cellules NK et le mobilisateur sont introduits séparément, ce qui nécessite deux événements de liaison distincts pour cibler et éliminer les cellules MM. Nous espérons trouver les moyens de préassembler la cellule NK et le mobilisateur afin de réduire le nombre d’événements de liaison in vivo.
Je suis très reconnaissante d’avoir l’occasion de parfaire mes compétences en recherche pour me préparer à mes études de cycles supérieurs grâce à ce stage d’été.
Nom : Parnika Sakthivel
Superviseur(s)/Établissement : Dr Arshad Ayyaz, Université de Calgary
Titre du projet : Conception d’une nouvelle plateforme de découverte de médicaments pour cibler les cancers colorectaux résistants à l’immunothérapie
Profil : Je viens de terminer ma troisième année de baccalauréat en sciences biomédicales à l’Université de Calgary. Lorsque je ne suis pas au laboratoire, j’aime voyager, enseigner, travailler auprès des enfants et composer des trames sonores de film.
Cet été, je poursuivrai mes travaux dans le laboratoire du Dr Arshad Ayyaz à l’Université de Calgary, où nous étudions la résistance à l’immunothérapie des cancers colorectaux (CCR) avec stabilité des microsatellites.
Le CCR est la deuxième cause de décès par cancer au Canada. D’un point de vue génétique, le CCR peut être classé en deux sous-types principaux : avec stabilité des microsatellites (microsatellite stable, ou MSS) et avec instabilité des microsatellites (microsatellite instable, ou MSI). Le CCR MSI tend à répondre favorablement à l’immunothérapie, contrairement au CCR MSS, qui représente environ 85 % des cas.
Le groupe du Dr Ayyaz a récemment découvert un gène candidat (appelé « gène X ») qui est exprimé de manière sélective dans le CCR MSS et qui pourrait donc être impliqué dans le phénotype de résistance à l’immunothérapie observé dans ce type de cancer. L’équipe a également découvert que les changements épigénétiques dans le CCR induisent l’expression du gène X, ce qui offre la possibilité de cibler le CCR MSS en utilisant des modulateurs épigénétiques qui inhibent l’expression du gène X.
Afin de mieux comprendre la résistance à l’immunothérapie du CCR et de découvrir des méthodes potentielles pour la cibler, je conçois un rapporteur fluorescent qui permet de détecter l’expression du gène X dans les organoïdes dérivés d’échantillons de tumeurs primaires du CCR. En utilisant le rapporteur, j’espère cribler un groupe de modulateurs épigénétiques en collaboration avec le laboratoire du Dr Douglas Mahoney afin d’identifier un inhibiteur du gène X qui vaut la peine d’être étudié davantage en pratique clinique. Entre-temps, j’espère également effectuer une analyse de séquençage d’ARN sur des cellules positives et négatives au gène X isolées en laboratoire afin de mieux comprendre les mécanismes des gènes qui maintiennent le phénotype de résistance à l’immunothérapie.
Bien que je ne sois pas certaine de l’orientation que prendra mon parcours, j’espère poursuivre une carrière de médecin, voire une carrière tant en médecine que dans le monde universitaire. Je suis incroyablement reconnaissante au Dr Ayyaz et à BioCanRx de m’avoir offert cette formidable chance d’approfondir mon expérience de la recherche et de me préparer à une future carrière dans les sciences de la santé.
Nom : Ariya Shiwram
Superviseur(s)/Établissement : Dr Jonathan Bramson, Université McMaster
Titre du projet : Caractérisation des petites molécules de costimulation pour la thérapie à base de cellules T-CAR
Profil : J’ai récemment terminé mes études dans le cadre du programme coopératif de spécialisation en recherche en biologie moléculaire et en génétique de l’Université McMaster, où j’ai eu le privilège d’effectuer un stage de huit mois et de rédiger un mémoire de premier cycle sous la direction du Dr Jonathan Bramson. Cet été, je caractériserai les agents de costimulation putatifs identifiés grâce à un criblage à haut débit basé sur des lymphocytes T humains primaires modifiés avec des récepteurs de coupleurs d’antigènes des lymphocytes T (T cell antigen coupler, ou TAC).
La thérapie à base de lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (chimeric antigen receptor, ou CAR) est une forme d’immunothérapie dans laquelle les lymphocytes T d’un patient sont génétiquement modifiés pour exprimer des récepteurs synthétiques qui leur permettent de reconnaître et d’éliminer le cancer. La fonction des cellules T-CAR dépend de l’incorporation de domaines de costimulation dans la structure CAR pour moduler l’expansion des lymphocytes T in vivo et l’activité antitumorale. Les toxicités consécutives à l’infusion de cellules T-CAR sont liées à l’ampleur et à la rapidité de l’expansion des cellules T-CAR, laquelle est fonction de la signalisation médiée par le domaine de costimulation. L’élaboration d’une approche « pharmacopotentielle » pour administrer des signaux de costimulation au moyen de petites molécules pourrait s’avérer utile pour moduler l’expansion des lymphocytes T in vivo, réduire les toxicités et réguler précisément les niveaux de costimulation pendant l’administration du traitement. Après le criblage de plus de 15 000 composés, notre objectif est de caractériser les composés potentiels ayant une activité de costimulation dans la thérapie à base de lymphocytes T modifiés avec des récepteurs TAC, y compris ceux qui présentent une fonction immunitaire inconnue jusqu’à présent, grâce à des essais in vitro évaluant la fonction des lymphocytes T humains primaires.
Je suis impatiente de commencer, après cet été, mon doctorat en immunologie à l’Université de Toronto. En dehors du laboratoire, j’aime lire, travailler ma calligraphie et faire de la pâtisserie! Je me réjouis de poursuivre mon travail avec le laboratoire Bramson et je remercie le Dr Bramson, Zoya Adeel, le laboratoire Bramson, ainsi que BioCanRx de m’avoir donné l’occasion d’approfondir mes connaissances en immuno-oncologie et d’acquérir des compétences scientifiques indépendantes alors que j’entame mon parcours universitaire.
Nom : Cindy Shu
Superviseur(s)/Établissement : Dr David Latulippe, Université McMaster
Titre du projet : Prise en compte du défi de la récupération des virus par chromatographie en examinant l’encrassement de la membrane échangeuse d’anions
Profil : J’ai récemment terminé ma troisième année de génie chimique et biologique à l’Université McMaster. Cet été, je suis ravie de travailler dans le laboratoire du Dr David Latulippe sous la direction de Claire Velikonja.
Les virothérapies sont de plus en plus utilisées dans les thérapies oncolytiques, non seulement comme principal traitement clinique, mais aussi dans la production d’autres produits thérapeutiques de pointe ou de thérapies à base de cellules T-CAR qui utilisent des lentivirus. Ma recherche se concentrera sur les moyens de surmonter les limites de la production et de la purification de virus à grande échelle. L’objectif est de mieux comprendre comment augmenter la récupération des virus par chromatographie ainsi que de faciliter la fabrication de produits thérapeutiques et d’en diminuer les coûts. En outre, je participerai à la mise en place du nouveau Centre de recherche sur la biofabrication Sartorius à l’Université McMaster.
J’espère que ce stage d’été me permettra d’acquérir une expérience pratique de la recherche, laquelle me donnera un aperçu des réalités des études de cycles supérieurs et me fera découvrir le monde de la biofabrication, de la recherche et du développement.
Nom : Tamara Synek
Superviseur(s)/Établissement : Dre Carolina Ilkow, Université d’Ottawa
Titre du projet : Adaptation du tropisme des lentivirus aux cellules immunitaires grâce au pseudotypage
Profil : Je suis étudiante en quatrième année dans le programme de recherche en médecine moléculaire et translationnelle de l’Université d’Ottawa. Cet été, je suis enchantée d’entreprendre mon stage de BioCanRx sous la supervision de la Dre Carolina Ilkow. Je commencerai également des études de cycles supérieurs au sein du laboratoire Ilkow à l’automne!
Mon projet de recherche de l’été se concentrera sur l’optimisation de la plateforme de vecteurs lentiviraux de notre laboratoire. Les vecteurs lentiviraux jouent un rôle crucial dans les applications cliniques telles que la fabrication de cellules T-CAR, car ils permettent l’intégration efficace de matériel génétique dans les cellules immunitaires cibles. Tout au long de l’été, j’évaluerai diverses glycoprotéines candidates utilisées avec des vecteurs lentiviraux pour améliorer la transduction ex vivo dans les cellules immunitaires et examiner leur potentiel pour l’ingénierie future de lymphocytes T in vivo.
Je suis très reconnaissante à BioCanRx et au laboratoire Ilkow de m’avoir donné l’occasion de participer à un projet de recherche aussi fascinant, qui constitue une étape importante vers la réalisation de mon objectif de carrière à long terme, à savoir devenir chercheuse en cancérologie.
Nom : Aastha Vaidhya
Superviseur(s)/Établissement : Dr Uri Tabori, Hôpital pour enfants SickKids
Titre du projet : Mise au point d’un vaccin à ARNm à base de NPL pour les gliomes RRD hypermutants
Profil : Je suis étudiante en quatrième année dans le programme de spécialisation en sciences de la santé de l’Université Queen’s. Cet été, je travaillerai sous la direction du Dr Uri Tabori dans le domaine de la génomique et de la biologie du génome à l’Hôpital pour enfants SickKids.
Des mutations pathogènes dans les gènes de réparation des mésappariements de l’ADN et de l’ADN polymérase entraînent une déficience de la réparation de la réplication (replication repair deficiency, ou RRD) de l’ADN, qui favorise l’accumulation de mutations et le développement de cancers, en particulier dans le cerveau. Notre projet sera axé sur la lutte contre les tumeurs RRD hypermutantes, qui se sont révélées résistantes aux méthodes de traitement traditionnelles. La présence de néoantigènes hautement immunogènes, absents des cellules normales, fait des tumeurs RRD des candidats idéaux pour les vaccins contre le cancer. En nous appuyant sur les progrès prometteurs de l’immunothérapie, et plus particulièrement sur la technologie des vaccins à ARNm à base de nanoparticules lipidiques (NPL), nous souhaitons concevoir une nouvelle approche pour lutter contre ces tumeurs agressives. Mon rôle dans ce projet consiste à identifier et à valider les néoantigènes immunogènes présents dans les modèles murins et humains de gliome RRD. Grâce à des prédictions informatiques et à des analyses bio-informatiques, le laboratoire Tabori a identifié des candidats potentiels, qu’il faut maintenant mettre à l’épreuve. Je réaliserai des essais in vitro pour valider l’immunogénicité de ces néoantigènes, en utilisant des techniques telles que les tests ELISpot et les essais de destruction à médiation par des lymphocytes T.
En ce qui concerne l’avenir, mes aspirations universitaires et professionnelles sont profondément ancrées dans la recherche biomédicale et l’innovation en matière de soins de santé. Ce projet d’été correspond parfaitement à mes objectifs de contribuer de manière significative au domaine de l’oncologie et, finalement, d’influer de façon positive sur les soins aux patients. Je suis impatiente de me plonger dans cette expérience de recherche et de collaborer avec des experts dans ce domaine, dans le but ultime de traduire nos découvertes en solutions cliniques tangibles.
Nom : Searra Warnock
Superviseur(s)/Établissement : Dre Sabine Kuss, Université du Manitoba
Titre du projet : Détection de la chimiorésistance par électrochimie
Profil : J’ai récemment obtenu un diplôme de la faculté des sciences de l’Université du Manitoba, avec une spécialisation en microbiologie et en immunologie. Lorsque je ne suis pas absorbée dans le monde universitaire, j’aime maintenir un mode de vie actif en faisant de la musculation et en explorant la nature aux côtés de mon chien, mais j’apprécie tout autant les moments plus calmes passés à relaxer avec mes chats.
Cet été, je suis heureuse de me lancer dans un projet de recherche au sein du laboratoire de la Dre Sabine Kuss, où je me plongerai dans le monde complexe de la biologie du cancer. Je me concentrerai sur la détection, la quantification et la comparaison des biomarqueurs associés au cancer et à la chimiorésistance. Cette recherche comprendra notamment l’étude des métabolites cellulaires et la production de dérivés réactifs de l’oxygène (DRO) tant dans les cellules cancéreuses que dans les tissus sains. En utilisant des méthodes électrochimiques de pointe, j’analyserai des cellules vivantes, en portant une attention particulière aux biomarqueurs tels que les DRO et le glutathion dans diverses lignées cellulaires telles que les kératinocytes, le cancer de l’ovaire et le mélanome. Mon objectif est de capter en temps réel l’efflux de molécules et d’examiner des stratégies innovantes pour induire la production de DRO au moyen de stimuli chimiques et d’irradiation UV.
Si je regarde vers l’avenir, j’ai très hâte de poursuivre mes études afin d’acquérir une expérience pratique et une formation spécialisée dans la recherche, en particulier dans les domaines de la pathologie et de l’immunologie. La compréhension du rôle essentiel que jouent ces disciplines dans la recherche sur le cancer alimente mon désir d’approfondir mes connaissances sur leur interconnexion.