Nous vous présentons les stagiaires de l’été 2023 de BioCanRx

 

Nous vous présentons les stagiaires de l’été 2023 de BioCanRx

 

BioCanRx est heureuse de vous présenter les 16 étudiants de premier cycle de partout au Canada choisis dans le cadre d’un processus de candidature concurrentiel pour faire partie de notre programme de stages d’été pour étudiants. L’objectif de ce programme est d’inciter la prochaine génération de personnel hautement qualifié à poursuivre des recherches en immuno-oncologie du cancer ou toute politique liée au cancer. Les étudiants de premier cycle et les étudiants collégiaux reçoivent des fonds pour mener des recherches avec les chercheurs du réseau BioCanRx. Ce programme offre aux étudiants une expérience de recherche pratique et concrète.

 

BioCanRx veut aussi souligner son Programme des bourses de stage d’été pour étudiants autochtones. Deux étudiants ont été choisis dans le cadre d’un processus de candidature concurrentiel pour participer à ce programme. Ce programme vise de la même façon à donner à des étudiants autochtones la possibilité de faire de la recherche pratique et significative dans le domaine du cancer. Cela se fait au moyen de stages auprès de groupes de recherche dans des établissements d’enseignement postsecondaire partout au Canada ou avec notre organisation partenaire, le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC). Le Programme des bourses de stage d’été pour étudiants autochtones de BioCanRx s’applique à toute recherche ou toute politique liée au cancer dont le cadre est axée sur les Autochtones, y compris celles qui intègrent le savoir traditionnel autochtone. BioCanRx tient à reconnaître notre partenariat avec l’Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC), en particulier la contribution de l’IOCRC au soutien d’étudiants autochtones travaillant auprès de chercheurs ontariens dans le cadre de ce programme. BioCanRx se réjouit également de poursuivre sont partenariat avec l’organisme Indspire pour donner du mentorat aux étudiants qui ont reçu cette bourse. Le programme Rivières du succès d’Indspire offre aux étudiants des conseils et un mentorat individuels et de groupe par des pairs et des modèles autochtones qui peuvent les aider à rester ancrés alors qu’ils se préparent à franchir les prochaines étapes de leur cheminement personnel vers le succès.

 

Voici ci-après les biographies de chacun des stagiaires de l’été 2023!

 

 

Nom : Golnaz Amidpour

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Kednapa Thavorn, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
 

Titre du projet : : J’ai récemment terminé mon baccalauréat ès sciences avec spécialisation en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa et je commencerai ma maîtrise en sciences médicales à l’Université de Toronto à l’automne. Cet été, je travaillerai à l’unité de recherche de la Dre Thavorn à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Dans mes temps libres, j’aime jouer au basketball et au football drapeau, ainsi que faire du bénévolat à l’Hôpital d’Ottawa.

 

Profil : I recently completed my Honours Bachelor of Science in Biomedical Sciences at the University of Ottawa and will start my Master’s in Medical Sciences at the University of Toronto in the fall. This summer, I will be working in Dr. Thavorn’s Research Unit at the Ottawa Hospital Research Institute. In my free time, I enjoy playing basketball and flag football, as well as volunteering at the Ottawa Hospital.

 

Au cours de l’été, je contribuerai à une étude d’évaluation économique en santé des inducteurs thérapeutiques de cellules tueuses naturelles (ThINKK) pour les patients atteints de neuroblastome qui subissent une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH), car il existe une lacune importante dans les données sur le coût de mise au point de traitements contre le cancer dans les essais cliniques. Bien que les évaluations économiques soient plus courantes dans les essais en phase finale, notre équipe a réussi à mettre en œuvre un cadre pour évaluer la valeur économique des essais cliniques en phase préliminaire. Le projet se concentrera sur une analyse de la marge de manœuvre relative aux ThINKK pour les patients atteints de leucémie ou de neuroblastome qui subissent une GCSH, et sur une analyse de la valeur de l’information pour dissiper les incertitudes entourant le ratio coût-efficacité des ThINKK.

 

Le stage d’été de BioCanRx représente pour moi une occasion précieuse de satisfaire mon intérêt pour l’intersection entre l’économie de la santé, l’épidémiologie clinique et la recherche sur le cancer. Mon objectif est d’évaluer la faisabilité de nouvelles thérapies contre le cancer pour faire progresser le traitement des patients en temps réel. Je suis enchantée de participer à ce stage, car il me permettra d’élargir mes connaissances et mes compétences et de devenir une scientifique expérimentée dans ce domaine de recherche.

 

 

Nom : Dr Jonathan Bramson, Université McMaster

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr. Jonathan Bramson, McMaster University

 

Titre du projet : Stimulation in vivo des lymphocytes T à l’aide d’une combinaison universelle d’un récepteur antigénique chimérique et d’un vaccin à virus oncolytique

 

Profil : Je viens tout juste d’obtenir mon diplôme du programme de biochimie de l’Université McMaster, où j’ai rédigé ma thèse de quatrième année dans le laboratoire du Dr Jonathan Bramson. Cet été, je continuerai à travailler dans son laboratoire, où je participerai à un projet qui étudie l’expansion in vivo des lymphocytes T à l’aide d’un vaccin à virus recombinant.

 

Les thérapies cellulaires adoptives sont un type de traitement du cancer qui utilise les cellules immunitaires du patient lui-même (souvent des lymphocytes T) pour cibler les cellules cancéreuses. Bien que ces thérapies soient très efficaces, elles sont limitées par le fait que les cellules doivent proliférer grandement ex vivo avant l’administration au patient. Pour résoudre ce problème, notre laboratoire a conçu une stratégie selon laquelle les lymphocytes T peuvent se multiplier in vivo à l’aide d’un vaccin à virus recombinant. Dans ce système, les lymphocytes T antitumoraux sont modifiés avec un récepteur antigénique chimérique (CAR), puis sont jumelés à un vaccin à virus recombinant codant pour l’antigène ciblant le CAR. Lors de la vaccination et de l’expression de l’antigène codé par le vaccin, les lymphocytes T antitumoraux modifiés (T-CAR) interagissent avec l’antigène par l’intermédiaire de leur CAR, ce qui entraîne une prolifération massive des lymphocytes T in vivo. Mon projet se concentrera sur la faculté des transgènes pro-survie à améliorer la persistance des cellules T-CAR et la fonction antitumorale in vivo.

 

Après cet été, je commencerai mon doctorat en immunologie à l’Université de Toronto! En dehors du laboratoire, j’aime passer du temps avec mes amis, essayer de nouveaux restaurants et lire.

 

 

Nom : Samantha Jang

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Jennifer Quizi, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet : Mise au point et caractérisation d’une lignée cellulaire stable et optimisée exprimant un lentivirus (SOLVE)

 

Profil : Je suis étudiante de quatrième année en biochimie à l’Université d’Ottawa et je terminerai mon stage à l’installation de fabrication de virus du Centre de fabrication de produits biothérapeutiques de l’Hôpital d’Ottawa. Le Centre offre des services d’élaboration de processus ainsi que de conception de tests et de contrôle de la qualité, et fabrique des virus destinés aux essais cliniques et précliniques. Plus particulièrement, son équipe fabrique des vecteurs lentiviraux qui seront utilisés dans l’essai CLIC-01.

 

Cet été, je travaillerai à la mise au point d’une lignée cellulaire d’encapsidation du lentivirus dérivée des cellules HEK293T. La lignée cellulaire SOLVE place des gènes d’encapsidation du lentivirus transfectés de manière stable sous le contrôle d’un système inductible. Ainsi, les cellules produiront des particules de lentivirus lors de la transfection avec le transgène et de l’induction avec la doxycycline. Cette méthode de production de lentivirus réduit considérablement le coût et le temps associés à la fabrication puisqu’elle élimine le besoin de générer des plasmides pour chaque lot. Je caractériserai l’expression et la stabilité des gènes d’encapsidation des lentivirus et analyserai le titre viral par rapport aux procédures actuelles de production de lentivirus. De plus, j’appliquerai le système à différentes lignées cellulaires, y compris les cellules en suspension, lesquelles sont favorables aux applications à volume élevé.

 

Après avoir obtenu mon diplôme de premier cycle, mon objectif est de poursuivre des études supérieures en recherche sur le cancer et en immunothérapie, particulièrement axée sur la virothérapie. Je suis reconnaissante envers le Centre de fabrication de produits biothérapeutiques et mes superviseurs pour avoir suscité mon intérêt pour la recherche sur le cancer et m’avoir donné l’occasion d’améliorer mes compétences en recherche. À l’avenir, j’espère mettre à profit mon expérience afin d’élaborer des produits biothérapeutiques accessibles et efficaces.

 

 

Nom : Kaslyn Kallio

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr Samuel Workenhe, Université de Guelph
 

Titre du projet : Ciblage des voies oncogènes pour le déclenchement d’une attaque à médiation immunitaire contre les cancers
 

Profil : Je viens de terminer ma dernière année de biologie moléculaire à l’Université de Toronto. J’effectuerai mon stage d’été sous la supervision du Dr Samuel Workenhe à l’Université de Guelph et je poursuivrai mes études supérieures avec le Dr Workenhe en septembre.

 

La recherche que je mènerai cet été consiste à étudier les voies oncogènes impliquées dans le blocage de la mort cellulaire immunogène (MCI). L’activation de la MCI peut déclencher le cycle immunitaire antitumoral pour un effet immunothérapeutique durable. Il existe plusieurs types de cancers qui ne peuvent pas encore être contrôlés efficacement par immunothérapie, comme le glioblastome, le cancer du pancréas et le cancer du sein. Ces types de cancer inhibent l’activation de la MCI, bloquant ainsi le déclenchement de l’immunité anticancéreuse. On ignore toujours quelles voies pro-oncogènes bloquent le mécanisme de MCI et la façon dont ce blocage se produit. L’hypothèse centrale de ce projet d’été est que les facteurs pro-oncogènes freinent en partie le cycle immunitaire anticancéreux en inhibant la MCI. Par conséquent, le but de cette recherche est de découvrir les voies pro-oncogènes qui bloquent le mécanisme de mort des cellules cancéreuses et les moyens que ces voies emploient pour éviter la reconnaissance par le système immunitaire.

 

 

Nom : Alexandra Koshyk

 

Superviseur(s)/Établissement : : Dre Donna Wall, Hôpital pour enfants malades
 

Titre du projet : Nouvelle approche à la greffe autologue
 

Profil : Je suis étudiante de quatrième année à l’Université Western, où je termine mon baccalauréat en sciences médicales avec une spécialisation en biologie du cancer. En dehors de l’université, j’adore jouer au hockey et faire des randonnées avec ma famille et mes deux chiens. Je suis ravie de poursuivre cet été mon travail dans le laboratoire de la Dre Donna Wall à l’Hôpital pour enfants malades, dans le cadre du programme de greffe de moelle osseuse et de thérapie cellulaire.

 

Le traitement standard actuel pour les patients pédiatriques atteints d’un neuroblastome et d’une tumeur cérébrale solide est la chimiothérapie à forte dose suivie d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). Mon projet cet été portera sur la GCSH autologue, qui utilise les cellules souches hématopoïétiques du patient lui-même pour rétablir l’hématopoïèse après la chimiothérapie. Afin de comprendre l’environnement inflammatoire au cours de la période précoce post-greffe, j’analyserai les échantillons de sang périphérique chez les patients qui ont subi une GCSH autologue. Cette étude fournira des informations importantes sur la dynamique de la récupération des cellules immunitaires, laquelle pourra guider les décisions cliniques suivant immédiatement la greffe afin d’améliorer les résultats pour les patients.

 

Je suis extrêmement reconnaissante envers BioCanRx, la Dre Donna Wall et tous les membres de son laboratoire de m’avoir donné l’occasion d’acquérir de l’expérience en recherche dans le domaine de l’immunologie du cancer. Ce stage est inestimable pour m’aider à poursuivre une carrière en oncologie en tant que chercheuse ou oncologue.

 

 

Nom : Hannah Laquerre

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr Manoj Lalu, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
 

Titre du projet : Implication des patients dans la recherche préclinique en laboratoire : élaboration conjointe d’un cadre directeur
 

Profil : J’ai récemment terminé ma deuxième année à l’Université Dalhousie, où je me spécialise en microbiologie et en immunologie. Dans mes temps libres, j’aime lire, nager et jouer à des jeux de société. Je suis heureuse de participer au stage à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa avec le groupe de recherche translationnelle Blueprint, sous la direction des Drs Manoj Lalu et Dean Fergusson.

 

Cet été, je travaillerai en étroite collaboration avec Madison Foster, associée de recherche principale au sein de l’équipe de Blueprint, afin d’optimiser l’implication des patients dans les travaux de laboratoire. L’implication des patients signifie d’inclure les patients en tant que membres de l’équipe de recherche et de leur donner une voix dans les processus décisionnels. Dans ce contexte, la notion de « patients » réfère à des personnes ayant des expériences vécues d’un problème de santé. L’implication des patients est bien établie dans la recherche clinique (et BioCanRx l’a soutenue), mais cette pratique est encore assez nouvelle dans la recherche en laboratoire.

 

Pour aider à dégager les pratiques exemplaires relatives à l’implication des patients dans la recherche, je coordonnerai une enquête internationale sur le sujet. Ce sondage aidera à mettre au point un cadre directeur pour l’implication des patients dans la recherche préclinique en laboratoire. L’objectif de cette recherche est de fournir une orientation pour l’implication des patients en tant que partenaires dès les premières étapes de la recherche; cette façon de faire peut aider à harmoniser la recherche effectuée en laboratoire avec les priorités des patients.

 

Mon but est de poursuivre une carrière en oncologie et dans l’amélioration des soins aux patients. BioCanRx m’offre cet été une chance de mener des recherches, occasion qui m’apportera des connaissances inestimables en recherche sur le cancer et me permettra d’acquérir des compétences pour poursuivre mes études futures.

 

 

Nom : Alexandria McRorie

 

Superviseur(s)/Établissement : Joshua Tobias, Partenariat canadien contre le cancer
 

Titre du projet : Évaluation des comités consultatifs des patients et des familles standards au Canada au moyen d’un paradigme de recherche autochtone
 

Profil : Je m’appelle Alexandria McRorie et je suis membre de la région 3 de la Métis Nation of Alberta. Je suis une étudiante de quatrième année à l’Université de Calgary qui poursuit un baccalauréat ès sciences en kinésiologie avec une mineure en études autochtones internationales. Cet été, je travaillerai auprès de Joshua Tobias au Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) dans le cadre de la stratégie pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

 

Le PCCC collabore avec des partenaires de partout au Canada pour appuyer les cinq priorités énoncées dans la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer. Je suis profondément engagée à défendre et à renforcer l’accès des Premières Nations, des Inuits et des Métis à des services de cancérologie adaptés à leur culture et près de chez eux. Pour mon projet d’été, j’ai l’intention d’étudier comment les comités consultatifs des patients et des familles (CCPF) peuvent mieux servir les patients autochtones atteints de cancer et leur famille en évaluant les CCPF standards au Canada au moyen d’un paradigme de recherche autochtone.

 

Si je me projette dans l’avenir, j’aimerais poursuivre une carrière dans les soins de santé axés principalement sur les populations autochtones, où qu’elles se trouvent. J’éprouve une immense gratitude envers BioCanRx pour m’avoir aidée à saisir cette occasion de recherche, et j’ai hâte d’acquérir des compétences pratiques qui m’aideront dans ma transition vers mes futures études.

 

 

Nom : Jayson Pomfret

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Jill Tinmouth, Institut de recherche Sunnybrook

 

Titre du projet : Projet de recherche sur la communication de l’autorité sanitaire des Premières Nations de Sioux Lookout visant le dépistage du cancer

 

Profil : Je suis à mi-parcours d’un baccalauréat en sciences de la santé avec une spécialisation en infection, en immunité et en inflammation à l’Université Queen’s, et je poursuis simultanément un certificat en droit. En dehors des cours, je fais partie de l’équipe de conception de fusée de Queen’s dans le cadre de la compétition First Nation Launch de la NASA. J’occupe également un poste de direction au sein de The Lilac Project, un organisme qui fait la promotion de la déstigmatisation des troubles de l’alimentation.

 

Cet été, j’aurai la chance de travailler avec une équipe de l’Institut de recherche Sunnybrook, en collaboration avec l’autorité sanitaire des Premières Nations de Sioux Lookout, qui étudie les pratiques de dépistage du cancer du côlon chez les Autochtones. J’espère profiter de cette occasion non seulement pour élargir ma compréhension des besoins et des perspectives des Autochtones en matière de soins de santé, mais aussi pour mener un travail enrichissant qui pourra éventuellement avoir des retombées sur les politiques dans le domaine du dépistage du cancer.

 

Ce poste de recherche me permettra de perfectionner mes compétences en recherche et d’approfondir ma compréhension des interventions concrètes et réalisables qui peuvent être faites dans la lutte contre le cancer. Après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai l’intention de m’inscrire à une école de médecine au Canada dans l’espoir d’exercer la profession de médecin.

 

 

Nom : Anish Puri

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Sheila Singh, Université McMaster

 

Titre du projet : Ciblage immunothérapeutique de l’uPAR dans le glioblastome récurrent

 

Profil : Je viens de terminer ma troisième année dans le programme spécialisé en neurosciences de l’Université McMaster. Cet été, je travaillerai dans le laboratoire de la Dre Sheila Singh au Centre pour la découverte en recherche sur le cancer. Pendant mon temps libre, vous me trouverez en train d’enseigner le karaté ou de m’entraîner à la salle de sport.

 

Le glioblastome (GBM) est la tumeur cérébrale primitive et maligne la plus fréquente, qui est actuellement incurable. La récurrence du GBM est presque certaine, mais peu d’options thérapeutiques efficaces existent en cas de récidive. Pour mon projet, j’étudierai l’efficacité d’une thérapie à base de lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (T-CAR) contre une nouvelle cible régulée à la hausse dans le GBM récurrent. L’objectif global de ce travail est de contribuer au domaine immunothérapeutique dans l’espoir qu’il aidera le pronostic des patients atteints d’un cancer du cerveau.

 

Un jour, j’aspire à devenir clinicien-chercheur afin que ma curiosité en laboratoire puisse mener à des options de traitement possibles au chevet du patient. Le stage de BioCanRx me donnera la possibilité d’apprendre auprès d’experts dans le domaine et de perfectionner mes compétences en recherche scientifique. Je suis très reconnaissant de cette occasion et j’espère pouvoir à l’avenir mettre à profit les compétences que j’aurai acquises cet été pour contribuer à faire avancer la recherche sur le cancer, un jour à la fois.

 

 

Nom : Shashankan Ramesh

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Barbara Vanderhyden, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet : Effet de la surexpression du gène NLRC5 sur la présentation de l’antigène associé aux tumeurs dans des modèles de cancer de l’ovaire

 

Profil : Bonjour! Je viens de terminer ma troisième année de spécialisation en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa et je conclurai ma recherche cet été avec la Dre Barbara Vanderhyden. En dehors de l’école, j’aime jouer au badminton, jouer de la batterie, aller me promener, et faire du bénévolat à différents endroits.

 

L’équipe du laboratoire de la Dre Vanderhyden se concentre sur la mise au point de traitements pour les cancers de l’ovaire et elle a récemment découvert que la restauration de l’expression du gène NLRC5 dans les cancers épithéliaux de l’ovaire (CEO) pourrait être un facteur retardant la croissance tumorale, car le gène NLRC5 est utilisé pour l’expression du complexe majeur d’histocompatibilité de classe 1 (CMH-1) dans les cellules saines. Mon rôle dans le laboratoire de la Dre Vanderhyden sera de générer des lignées cellulaires avec des mutations du CEO surexprimant le gène NLRC5 et de comprendre comment elles répondent à la quantité accrue de ce gène.

 

Ce stage d’été me permettra de continuer à développer mes compétences générales en recherche ainsi que celles liées à l’immunothérapie du cancer, lesquelles me seront utiles dans un programme de maîtrise ou de doctorat et plus tard dans la vie.

 

 

Nom : Agrima Shrestha

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Rebecca Auer, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet : Analyse de l’effet de l’immunomodulateur spécifique au site QBECO sur la réduction de l’adénocarcinome colorectal métastatique dans le foie chez les patients subissant une résection dans le cadre d’une étude de phase II

 

Profil : Je m’appelle Agrima Shrestha et je suis actuellement étudiante de quatrième année en biochimie à l’Université d’Ottawa. Cet été, j’ai la possibilité de travailler dans le laboratoire de la Dre Rebecca Auer, qui effectue de la recherche tant clinique que scientifique sur le cancer. Bien que la chirurgie soit souvent utilisée pour traiter les patients atteints de cancer, le traumatisme résultant de l’opération peut entraîner une inhibition du système immunitaire et des métastases ou des récidives potentielles. Une des importantes causes de cette immunosuppression postopératoire est le dysfonctionnement des cellules tueuses naturelles, et c’est pourquoi celles-ci sont l’un des principaux sujets du laboratoire.

 

Plus précisément, je travaillerai sur un essai clinique multisite qui testera un immunomodulateur spécifique au site élaboré par Qu Biologics et appelé QBECO, qui cible les adénocarcinomes colorectaux métastasés dans le foie. Nous émettons l’hypothèse que QBECO stimulera l’immunité formée spécifique au site et diminuera l’immunosuppression postopératoire.

 

Mes champs d’intérêt actuels tournent autour du traitement contre le cancer, de la bio-informatique et de la recherche cardiovasculaire. Bien que mon avenir professionnel reste ouvert, je m’intéresse surtout à la recherche, au milieu universitaire et à l’enseignement. Récemment, j’ai commencé à m’intéresser au conditionnement physique et à l’amélioration de ma santé. En dehors de l’école, j’aime aussi jouer à des jeux vidéo et suivre l’actualité sur la mode.

 

Je remercie grandement BioCanRx de m’avoir donné cette occasion incroyable de cultiver mon intérêt pour les traitements contre le cancer. Grâce à ce programme, j’espère élargir mes connaissances et mes compétences en recherche et faire progresser la recherche thérapeutique contre le cancer.

 

 

Nom : Sabrina Sikka

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr Michele Ardolino, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
 

Titre du projet : Compréhension des mécanismes sous-jacents au changement glycolytique médié par la protéine PD-L1 dans les cellules tueuses naturelles

 

Profil : Je viens de terminer ma troisième année en médecine moléculaire et translationnelle à l’Université d’Ottawa. En dehors de l’école, j’aime m’adonner à divers sports, comme la course, le soccer, le ski et le vélo. J’aime aussi donner des entraînements de soccer et voyager avec ma famille.

 

Je suis ravie de travailler cet été au laboratoire du Dr Ardolino au Centre de cancérologie de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. L’équipe du laboratoire s’intéresse à l’étude de la réponse immunitaire contre le cancer et particulièrement au rôle des cellules tueuses naturelles dans l’immunité anticancéreuse. Mon projet vise à examiner comment la signalisation intrinsèque de la protéine PD-L1 régule le métabolisme des cellules tueuses naturelles, qui par conséquent influence leur activation et leur activité anticancéreuse. La protéine PD-L1 a déjà été bien caractérisée pour son rôle de ligand de la protéine de point de contrôle PD-1, mais ses propriétés de signalisation intrinsèques aux cellules sont encore peu étudiées. La compréhension des mécanismes de signalisation de la protéine PD-L1 sur les cellules tueuses naturelles est essentielle à l’élaboration d’immunothérapies efficaces à base de cellules tueuses naturelles.

 

Je suis reconnaissante envers BioCanRx de m’avoir donné la chance d’acquérir des compétences précieuses dans le domaine de l’immunologie du cancer. Ce stage d’été me permettra de découvrir l’aspect translationnel de la recherche en immunothérapie du cancer, ce qui me donnera un aperçu du rôle d’une clinicienne-chercheuse. Je suis intéressée par une carrière en recherche et en médecine, et des expériences comme ce stage me donnent l’occasion d’explorer de futurs cheminements de carrière. J’espère un jour combiner ma passion pour la recherche sur le cancer avec le travail clinique.

 

 

Nom : Judy Sobh

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr Jean-Simon Diallo, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet : Combinaison de virus oncolytiques avec le trastuzumab déruxtécan pour le traitement du cancer HER2+ 

Profil : Je viens de terminer ma troisième année de spécialisation en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa et je travaillerai avec le Dr Jean-Simon Diallo à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. En dehors du laboratoire, dans mes temps libres, j’aime lire, cuisiner et faire de la broderie.
 

Cet été, ma recherche dans le laboratoire du Dr Diallo portera sur l’élaboration d’une nouvelle approche thérapeutique combinée pour le cancer HER2+ impliquant des virus oncolytiques (VO) et des conjugués anticorps-médicament (CAM). Nous visons à démontrer une synergie entre un inhibiteur non ciblé de la topoisomérase I et diverses classes de VO en matière de cytotoxicité et de réplication des VO, et ce, dans des lignées cellulaires cancéreuses humaines et murines. Nous cherchons également à évaluer l’efficacité des CAM combinés avec les VO candidats dans des modèles de cancer HER2+ in vitro, en utilisant des noyaux tumoraux in vivo et ex vivo dérivés de patientes. Enfin, nous espérons que cette approche offrira de nouvelles options de traitement aux patientes atteintes d’un cancer HER2+, un cancer très agressif avec de sombres pronostics.

 

J’ai hâte de saisir cette merveilleuse occasion qui me permettra de perfectionner mes compétences en recherche et de me préparer à mes études supérieures, ainsi qu’à mon futur parcours professionnel dans le domaine de la santé.

 

 

Nom : Sherry Tan

 

Superviseur(s)/Établissement : Dre Natasha Kekre, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet : Comparaison des cellules T-CAR ciblant l’antigène CD19 fabriquées au Canada avec celles offertes sur le marché au Canada pour le traitement des tumeurs malignes hématologiques positives CD19 récidivantes ou réfractaires

 

Profil : Je viens de terminer ma deuxième année en médecine à l’Université d’Ottawa. Cet été, je continuerai de travailler à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa sous la supervision de la Dre Natasha Kekre, une scientifique exceptionnellement motivée et une mentore incroyablement inspirante.

 

Bien que l’efficacité clinique des thérapies à base de lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (T-CAR) ait été remarquable, ce nouveau traitement contre le cancer demeure difficile d’accès dans de nombreux centres canadiens. Notre équipe termine actuellement la première étape de l’essai clinique CLIC-01 (Canadian-Led Immunotherapy for Cancer, ou Immunothérapies du cancer dirigées par le Canada), une étude en phase préliminaire visant à déterminer l’innocuité et l’efficacité des produits de l’essai CLIC-1901 (cellules T-CAR ciblant l’antigène CD19 fabriquées au Canada) chez des participants atteints de tumeurs malignes hématologiques positives CD19. Ce projet constitue le premier essai clinique sur les cellules T‑CAR « fabriquées au Canada » et servira de tremplin monumental pour accroître l’accès à la thérapie à base de cellules T-CAR pour les patients canadiens. Cet été, nous avons l’intention de comparer la logistique, l’innocuité et les résultats cliniques relatifs aux produits de l’essai CLIC-1901 et ceux relatifs aux produits commerciaux.

 

Alors que les thérapies à base de cellules T-CAR se généralisent, les résultats de cette recherche s’ajouteront aux travaux existants et aideront les médecins dans leur prise de décision clinique. Dans l’ensemble, ce projet coïncide avec mon intérêt et mon engagement à surmonter les obstacles entre le laboratoire et le chevet du patient qui empêchent une adoption élargie de soins médicaux vitaux. En tant qu’aspirante clinicienne-chercheuse, je profiterai de cette chance incroyable pour renforcer ma capacité à analyser, à interpréter et à évaluer les données pour la prestation de soins de haute qualité fondés sur des preuves. Cet été, en dehors de la recherche, j’espère passer du temps avec mes amis et ma famille, que ce soit en mangeant et en cuisinant dans la cour, en tournant des pièces d’argile, en pratiquant l’escalade de bloc à mon centre local préféré ou en me mettant au défi d’essayer des randonnées plus difficiles!

 

 

Nom : Julia Thomas

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr John Bell, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet : Mise au point de virus oncolytiques recombinants entrant en synergie avec la chimiothérapie

 

Profil : : Bonjour, je m’appelle Julia, et je viens de terminer ma troisième année en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa. Je suis tellement contente de commencer un stage d’été dans le laboratoire du Dr Bell! Quand j’étais plus jeune, je jouais au soccer et maintenant, dans mes temps libres, j’aime être dehors et passer du temps avec mes amis et ma famille.

 

L’équipe du laboratoire du Dr Bell examine divers traitements utilisant des virus oncolytiques (VO) afin d’augmenter leur efficacité contre différentes anomalies. Les VO ont la capacité de cibler les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules saines. Cet été, je travaillerai sur la génération d’un VO qui exprime des versions actives de gènes précis impliqués dans la signalisation intracellulaire. Je testerai également sa capacité à infecter et à tuer différentes lignées de cellules cancéreuses et étudierai l’efficacité de la combinaison des VO avec la chimiothérapie.

 

Je suis très heureuse d’avoir cette occasion incroyable de travailler dans le laboratoire du Dr Bell et j’espère continuer à améliorer mes compétences et mes capacités en recherche grâce à ce stage étudiant, car j’aimerais poursuivre une carrière en oncologie, en microbiologie ou en immunologie.

 

 

Nom : Cameo Volk

 

Superviseur(s)/Établissement : Dr Brad Nelson, Université de Victoria

 

Titre du projet : Piratage des récepteurs costimulateurs au moyen d’un traitement par anticorps ciblant les points de contrôle

 

Profil : Bonjour! Je viens de terminer ma troisième année à l’Université de Victoria où j’achève mon baccalauréat en microbiologie (avec spécialisation). Cet été, je suis ravie de me joindre au laboratoire du Dr Brad Nelson au Centre de recherche Deeley dans le cadre d’un stage coopératif suivi d’un projet de spécialisation subséquent à l’automne. En dehors des heures de cours, j’aime lire, pratiquer la randonnée, faire de l’haltérophilie et travailler à la ferme familiale.

 

Au cours de l’été, je ferai des recherches sur une nouvelle approche pour stimuler de façon sélective des cellules modifiées à l’aide de récepteurs costimulateurs chimériques. L’objectif principal du projet consiste à surmonter les limites actuelles des anticorps agonistes traditionnels, telles que la toxicité hors cible observée dans les thérapies cellulaires adoptives à la suite d’une stimulation incontrôlée des cellules immunitaires hôtes exprimant les récepteurs costimulateurs ciblés par les anticorps monoclonaux. Le succès à long terme de la recherche permettra, espère-t-on, de mieux comprendre comment concevoir des immunothérapies sûres et puissantes pour les patients atteints de cancer.

 

Après avoir obtenu mon diplôme de premier cycle, j’espère devenir chirurgienne-oncologue ou neurochirurgienne tout en poursuivant mes recherches cliniques parallèlement à ma pratique. Les compétences acquises au Centre de recherche Deeley s’avéreront précieuses dans ma carrière professionnelle en tant que chercheuse et future médecin. Je remercie du fond du cœur BioCanRx, le Dr Brad Nelson et tous les membres de son laboratoire pour cette chance incroyable.