Programme de stages d’été en recherche

À l’été 2016, BioCanRx a lancé son Programme de stages d’été en recherche. Le programme vise à fournir aux chercheurs du réseau les fonds nécessaires afin de recruter des étudiants talentueux de niveau collégial et universitaire pour un stage en recherche sur les biothérapies contre le cancer. Les stages, accordés par voie de concours, visent à offrir une expérience de recherche pratique et propice à inspirer la prochaine génération de personnel hautement qualifié.

 

Voici quelques mots sur la première cohorte d’étudiants admis au sein du programme et leur stage réalisé à l’été 2016.

 

 

 

Nom: Anabel Bergeron

 

Superviseur/Établissement: Dr. Jean-Simon Diallo, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet: Potentialiser la virothérapie oncolytique à l’aide d’inhibiteurs de phosphatases

 

Profil: Je suis étudiante à la quatrième année du programme de sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa. Outre la recherche, je m’intéresse à la promotion de la santé et à la défense des intérêts en éducation. Je suis bénévole à la Société canadienne du cancer et j’ai cofondé une conférence de recherche, intitulée Connecting Young Minds, que j’organise annuellement. Lorsque je ne suis pas au laboratoire, vous pouvez me trouver sur un terrain de soccer ou en train de lire un livre Harry Potter.

 

L’été dernier, mon projet de recherche visait à renforcer une virothérapie contre le sarcome à l’aide d’un inhibiteur de phosphatases. La recherche montre que même si le taux de survie à ce cancer s’est légèrement amélioré, le traitement n’est pas efficace chez un certain nombre de personnes. Cependant, jumeler des virus oncolytiques et des viro-sensibilisateurs, comme l’inhibiteur de phosphatases, pourrait mener à la mise au point de nouveaux traitements contre le sarcome et améliorer le pronostic. J’ai donc étudié les effets de ce jumelage sur la cytotoxicité, la réplication virale et la propagation.

 

Comme j’ai l’intention de faire carrière dans le domaine de la santé et de la recherche, cette expérience m’a permis d’explorer un nouveau domaine de recherche et de bâtir des liens avec des experts de ce domaine. Le stage financé par BioCanRx m’a permis de renforcer mes objectifs professionnels en plus de me donner une expérience et des compétences pour les atteindre.

 

 

Nom: Brian Laight

 

Superviseur/Établissement: John Bell, Ph.D., Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet: Évaluer le moteur oncolytique de diverses souches du virus de la vaccine à l’aide de la prochaine génération de technologie de séquençage de co-infections

 

Profil: Je suis étudiant à la quatrième année du programme de biochimie de l’Université d’Ottawa. Je me spécialise en immunologie et en microbiologie. Dans mes temps libres, je fais de la course à pied et je m’entraîne pour faire des courses à obstacles comme les courses Spartan et Tough Mudders. L’objectif de mon projet de stage financé par BioCanRx était d’évaluer diverses souches du virus de la vaccine et de comparer leur potentiel afin de sélectionner celle qui est la plus prometteuse pour une future virothérapie oncolytique. Nous avons découvert que la souche Copenhagen persiste plus longtemps et se réplique plus efficacement que les quatre autres souches pendant les études in vivo, ex vivo et in vitro. Utiliser la souche Copenhagen pour insérer des transgènes ou supprimer certains gènes peut accroître les capacités et créer un virus oncolytique encore plus efficace. Le stage m’a fait prendre conscience des avantages de la collaboration avec différents scientifiques et médecins pour éradiquer le cancer. Mon expérience a renforcé mon désir de devenir scientifique-clinicien et de continuer d’innover pour créer de nouvelles thérapies et les appliquer en milieu clinique.

 

 

Nom: Christine Leung

 

Superviseure/Établissement: Dr Rebecca Auer, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet: Optimiser la plateforme de vaccin à base du virus MG1-IL12 à des fins thérapeutiques chez l’humain

 

Profil: Je suis étudiante à la troisième année du programme de sciences de la vie à l’Université Queen’s, à Kingston. Je fais actuellement une session à l’Université St. Andrews, en Écosse, grâce au programme canadien de bourses Robert T. Jones Jr. Dans mes temps libres, j’aime faire de la course à pied et du bénévolat, dessiner des esquisses et essayer de nouvelles choses.

 

Pendant mon stage de recherche, j’ai mis l’accent sur la caractérisation du virus Maraba MG1 exprimant l’interleukine 12 humaine et le clonage du virus Maraba MG1 exprimant l’interleukine 12 et 18. L’objectif était d’accroître les propriétés de stimulation immunitaire de cellules tumorales spécifiques en utilisant le protocole de vaccination à base de cellules infectées. Nous avons choisi des cellules tumorales prélevées chez des patients pour déterminer l’infectiosité, la production de protéines et les propriétés de stimulation immunitaire du virus. Le stage financé par BioCanRx m’a offert une occasion extraordinaire d’appliquer la théorie que j’ai apprise en classe au monde réel, de rencontrer des étudiants et des mentors inspirants, ainsi que de m’engager davantage dans le domaine de la recherche sur le cancer. Cette expérience m’aidera sans doute sur le plan professionnel, car j’envisage une carrière en oncologie.

 

 

Nom: Claire Butler

 

Superviseurs/Établissement: Dean Fergusson et Dr Manoj Lalu, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet: Revue systématique de l’innocuité et de l’efficacité du virus oncolytique Talimogene Laherparepvec (T-VEC)

 

Profil: Je suis étudiante à la deuxième année du programme de baccalauréat en pharmacologie et en thérapeutique à l’Université McGill. Outre la recherche, j’aime la photographie analogique, le ski et les voyages. Cet été, j’ai fait une revue systématique sur le virus T-VEC, un virus atténué et dérivé de l’herpès simplex 1 conçu pour infecter et provoquer la lyse des cellules tumorales afin de déclencher une réponse immunogène. Comme il s’agit de la première thérapie par virus oncolytique homologuée par la Food and Drug Administration, on croyait qu’on pourrait en apprendre beaucoup sur l’évolution de ce virus des essais précliniques à son application clinique. L’objectif premier de mon projet était donc de documenter la réussite de cette application en milieu clinique. Pendant l’été, j’ai beaucoup appris sur les revues systématiques et la façon de les réaliser. J’ai pu jauger à quel point il est utile de résumer d’imposants volumes de données à partir d’essais précliniques et cliniques pour déterminer le véritable effet d’une intervention, surtout compte tenu de la grande variabilité des essais pour ce qui est des méthodes de conception, des résultats et de la qualité méthodologique. Ce stage m’a donné l’occasion d’apprendre et de faire de la recherche en cancérologie. Je comprends maintenant mieux cette maladie et son traitement. Je peux affirmer avec assurance que je vais aimer faire carrière en oncologie et réussir dans ce domaine.

 

 

Nom: Edward Koo

 

Superviseur/Établissement: Dr Naoto Hirano, Centre de cancérologie Princess Margaret

 

Titre du projet: Caractériser les récepteurs de lymphocytes T restreints par CD1 chez l’humain

 

Profil: Je suis étudiant à la quatrième année d’un programme spécialisé en immunologie à l’Université de Toronto. En dehors du laboratoire, j’aime jouer au disque volant d’équipe (Ultimate Frisbee) et je regarde religieusement le basketball de la NBA. Le projet de mon stage d’été visait à caractériser les séquences des récepteurs des lymphocytes T (TCR) restreints par CD1 en identifiant les caractéristiques distinctives dans le répertoire de TCR. Lorsque nous comprendrons mieux le répertoire de TCR restreints par CD1, nous pourrons essayer de concevoir rationnellement des récepteurs thérapeutiques, ce qui améliorera l’applicabilité de la thérapie cellulaire adoptive. Pendant l’été, j’ai pu cerner les chaînes alpha et bêta de TCR de prédilection et commencer à tester l’appariement de ces chaînes. J’ai énormément appris non seulement au sujet des techniques de biologie moléculaire, mais aussi sur la manière de concevoir, de planifier et de réaliser de bonnes expériences scientifiques et d’analyser des données de façon critique. Le stage financé par BioCanRx m’a donné l’occasion d’avoir une idée concrète de la vie de scientifique. J’ai acquis une expérience de travail précieuse aux côtés de professionnels du domaine de l’immunothérapie contre le cancer, en plus d’aiguiser mon intérêt en médecine jumelé à une carrière en recherche scientifique fondamentale et clinique.

 

 

Nom: Emily Ford

 

Superviseur/Établissement: Jason Moffat, Ph.D., Université de Toronto

 

Titre du projet: Développement clinique accéléré d’anticorps synthétiques immunomodulateurs dans le cadre d’essais cliniques chez des animaux de compagnie

 

Profil: Je suis étudiante à la deuxième année d’un programme spécialisé en biologie chimique à l’Université McMaster. Lorsque je ne suis pas à l’université, j’aime faire du camping et de la randonnée! Cet été, j’ai travaillé à l’Université de Toronto pour mettre au point des anticorps thérapeutiques qui interrompent l’interaction entre la protéine de la mort programmée (PD-1) et son ligand (PD-L1) chez des animaux de compagnie atteints du cancer. Lorsque cette interaction est interrompue, les cellules immunitaires qui infiltrent une tumeur devraient être capables de tuer les cellules cancéreuses. J’ai appris comment utiliser la technologie de présentation phagique pour repérer des fragments d’anticorps pouvant se lier à PD-1/PD-L1. J’ai ensuite appris comment cloner ces fragments et produire des fragments dépourvus de phages. Nous avons ensuite utilisé les protéines purifiées pour réaliser des expériences plus poussées afin de déterminer leurs propriétés de liaison et leur capacité d’interrompre l’interaction PD-1/PD-L1. Mon stage à l’Université de Toronto cet été m’a donné une idée réaliste du fonctionnement d’un laboratoire. J’espère pouvoir travailler dans d’autres laboratoires dans l’avenir afin de pouvoir explorer différentes possibilités en recherche.

 

 

Nom: Ian Gough

 

Superviseur/Établissement: David Latulippe, Ph.D., Université McMaster

 

Titre du projet: Mise au point de processus de purification de virus oncolytiques

 

Profil: Je suis étudiant et athlète à la quatrième année d’un programme en génie chimique et biologique à l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario. L’été dernier, j’ai eu le plaisir de déterminer quel filtre était le plus optimal pour réaliser une filtration stérile dans le cadre de la purification de virus oncolytiques. En dehors du laboratoire, je participe à des tournois de disque volant d’équipe (Ultimate Frisbee). J’aime concilier ce sport et mes études en en génie, car ces deux volets sont enrichissants chacun à leur façon. Le programme de génie chimique et biologique combine le tronc commun en génie chimique à différents volets en sciences de la santé pour préparer les diplômés à travailler dans le domaine de la biotechnologie. C’est un programme de cinq ans à la fois exigeant et stimulant. Il me convient parfaitement parce que j’ai toujours aimé la nature curieuse de la biologie et la créativité du génie. Pendant mon stage, j’ai appris comment la structure du filtre et les molécules chimiques à la surface de la membrane influencent la transmission du virus par le filtre. J’ai aussi commencé mon propre projet de recherche, qui consiste à filtrer des virus oncolytiques à l’aide de membranes microporeuses ultraminces. J’espère pouvoir les comparer aux filtres traditionnels. Le stage financé par BioCanRx était un emploi de rêve pour moi et j’espère pouvoir continuer de contribuer au réseau BioCanRx dans l’avenir.

 

 

Nom: Jahanara Rajwani

 

Superviseur/Établissement: Douglas Mahoney, Ph.D., Université de Calgary

 

Titre du projet: Criblage génomique pour cerner les voies qui façonnent les microenvironnements immunosuppresseurs dans les cellules cancéreuses

 

Profil: Je suis étudiante à la dernière année du programme d’immunologie à l’Université McGill. Lorsque je n’étudie pas, j’aime explorer les nombreuses boulangeries de Montréal et travailler auprès d’enfants pour améliorer leurs capacités en lecture et en écriture et les sensibiliser à la santé mentale. L’été dernier, j’ai vécu une expérience de recherche exceptionnelle au laboratoire de M. Mahoney : étudier la virothérapie oncolytique pour contrer le sarcome chez l’enfant. Plus particulièrement, l’objectif était de chercher de nouveaux médiateurs exprimés par les cellules cancéreuses dans un microenvironnement tumoral traité par virothérapie oncolytique qui permettent aux cellules cancéreuses d’échapper à la vigilance du système immunitaire. L’objectif de mon projet était de mettre au point les procédures nécessaires pour réaliser le criblage de l’interférence ARN à l’échelle du génome entier pour découvrir de tels médiateurs dans un sarcome. C’était ma première expérience dans le domaine de la virothérapie oncolytique. J’ai appris diverses techniques de laboratoire et acquis des compétences qui me permettent d’analyser d’un œil critique des données et de planifier des expériences de façon autonome. Le stage financé par BioCanRx a renforcé mon objectif d’obtenir un doctorat, en plus de me permettre d’acquérir une première expérience dans un laboratoire de biologie du cancer. J’ai tellement apprécié mon expérience que j’espère pouvoir axer mes études supérieures sur la recherche en immunologie contre le cancer.

 

 

Nom: Kalutota Samarasinghe

 

Superviseurs/Établissement: David Evans, Ph.D. et Mary Hitt, Ph.D., Université de l’Alberta

 

Titre du projet: Traitement du cancer de la vessie non invasif sur le plan musculaire et résistant au vaccin bacille Calmette-Guérin par le virus oncolytique de la vaccine

 

Profil: Je suis étudiant à la quatrième année du baccalauréat du programme de génétique moléculaire à l’Université de l’Alberta. J’ai toujours été attiré par la biologie moléculaire et la recherche translationnelle parce qu’il est possible de manipuler des systèmes biologiques incroyablement complexes pour trouver des solutions à des problèmes en milieu clinique et industriel. Outre la recherche, j’aime peindre et, malgré la complexité et les défis, ma technique favorite est l’aquarelle.

 

Mon projet de recherche visait à tester l’efficacité du virus oncolytique de la vaccine ΔF4LΔJ2R contre le cancer de la vessie résistant à une immunothérapie intravésicale basée sur le vaccin bacille Calmette-Guérin (BCG). La réaction à la thérapie par le vaccin BCG dépend de l’internalisation macropinocytotique du bacille par les cellules cancéreuses attribuable à l’activation oncogénique de la voie de signalisation Rac1-CDC42-Pak1. Toute anomalie à ce niveau peut miner son efficacité. Nous avons d’abord mis au point un modèle de cancer de la vessie résistant au vaccin BCG en supprimant la voie Rac1 à l’aide d’un petit ARN en épingle à cheveux (shRNA) dérivé d’un lentivirus, puis nous avons démontré que le virus oncolytique de la vaccine pouvait tuer ces cellules cancéreuses résistantes.

 

Grâce à ce stage, j’ai appris une multitude de techniques de laboratoire tout en améliorant mes aptitudes pour l’organisation et la gestion du temps. La bourse de BioCanRx m’a permis de consacrer toute mon attention au projet pendant les quatre mois du stage, ce qui a indubitablement contribué à son succès.

 

 

Nom: Nathan Fergusson

 

Superviseur/Établissement: Dr Harold Atkins, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

 

Titre du projet: Immunothérapie personnalisée contre la leucémie sur des cellules leucémiques infectées par un virus oncolytique

 

Profil: Je suis étudiant à la troisième année d’un programme de premier cycle en sciences de la vie à l’Université Queen’s. Ce programme m’a donné un solide aperçu des méthodes de recherche actuelles que j’ai pu mettre en pratique pendant le stage financé par BioCanRx. L’Université Queen’s m’a également donné l’occasion de travailler aux côtés d’étudiants en génie pour concevoir et fabriquer des appareils biomédicaux. Mon projet de recherche cet été portait sur l’immunothérapie personnalisée sur des cellules leucémiques infectées par un virus oncolytique. Dans le cadre de mon stage, j’ai pu démontrer qu’une dose de 30 grays d’irradiation pouvait éliminer la capacité de prolifération des cellules L1210 (leucémiques) pour la dose thérapeutique désirée. Je me suis aussi employé à chercher et à identifier diverses cytokines et chimiokines d’intérêt. J’ai en plus entamé le processus d’optimiser un test de migration Transwell pour examiner les propriétés intéressantes sur le plan immunitaire des cellules infectées par un virus oncolytique. Le stage de BioCanRx m’a donné l’occasion d’acquérir une expérience pratique dans un laboratoire biomédical de pointe et de rencontrer beaucoup de gens intéressants de divers milieux.

 

 

Nom: Rachel Blair

 

Superviseur/Établissement: Sachdev Sidhu, Ph.D., Université de Toronto

 

Titre du projet: Mise au point de nouveaux anticorps bispécifiques mobilisateurs de lymphocytes T (BiTE) ciblant le glioblastome

 

Profil: Après le stage de BioCanRx, j’ai entamé ma première année d’études en médecine à l’Université Queen’s. J’avais auparavantfait un baccalauréat en biologie. Dans mes temps libres, je fais des compétitions au sein de l’équipe de vélo de l’Université Queen’s et de la pâtisserie. Cet été, j’ai utilisé des techniques servant à produire des anticorps bispécifiques mobilisateurs de lymphocytes T (BiTEs) dans le laboratoire de M. Sidhu à l’Université de Toronto. Ces anticorps ont le potentiel de déclencher une réponse immunitaire ciblée. J’ai aussi pu acquérir une expérience pratique de bien des aspects du travail en laboratoire, allant de la manipulation de génomes bactériens à l’utilisation de bactéries pour produire des parties d’anticorps synthétiques. Plus largement, j’ai pu mieux comprendre le potentiel de traitement futur des antibiothérapies. Posséder de l’expérience dans la mise au point de nouvelles thérapies est un atout précieux pour mon avenir, tant en classe et en laboratoire qu’en milieu hospitalier. Le stage de BioCanRx m’a permis de constater le potentiel de développement qui existe dans les domaines des sciences et de la médecine et a assurément accru mon intérêt à contribuer à ces découvertes dans l’avenir en réalisant de la recherche.

 

 

Nom: Vishrut Panchal

 

Superviseur/Établissement: Raja Ghosh, Ph.D, Université McMaster

 

Titre du projet: Examen de la production de lentivirus avec un bioréacteur de culture cellulaire

 

Profil: Je suis étudiant à la troisième année d’un programme de génie chimique et biologique à l’Université McMaster. Je cherche toujours à apprendre de nouvelles choses et à acquérir des connaissances sur tout. Mes passe-temps favoris sont le tennis, la photographie, la musique et l’astronomie. J’ai toujours rêvé de faire de la recherche et de mettre concrètement en application les connaissances acquises en classe. L’été dernier, j’ai pu réaliser mon rêve! J’ai eu l’occasion incroyable de réaliser mes propres expériences sous la supervision de chercheurs renommés dans le domaine de l’immunothérapie contre le cancer. Le principal objectif de mon mandat était de mettre au point un processus automatisé pour produire à grande échelle des lentivirus, qui servent à fabriquer des lymphocytes T thérapeutiques. J’ai donc fait partie de l’équipe de fabrication et j’ai aidé à fabriquer des titres élevés de lentivirus et à évaluer comment différents matériaux et conditions ont un effet sur le résultat final. Nous avons réussi à quantifier les résultats desquels nous avons modifié les méthodes pour obtenir des titres élevés de lentivirus tout en minimisant la variation entre les lots. Pendant le stage, j’ai pu acquérir tout un éventail de compétences, allant de la bonne façon d’utiliser l’équipement de laboratoire (la sécurité avant tout!) jusqu’à la transfection de cellules à des fins de production de virus. Je suis reconnaissant d’avoir reçu le soutien du réseau BioCanRx, qui m’a permis de mieux comprendre la recherche et développement en cancérologie. Ce stage m’a inspiré à explorer davantage ce domaine et à poursuivre mon cheminement pour devenir chercheur.