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Essai ouvert de phase 1/1b, multicentrique, sur le virus du papillome humain (VPH) mutant exprimant le MG1 oncolytique (VPH) E6 et E7 (MG1-E6E7), avec le vaccin adénoviral exprimant les VPH mutants E6 et E7 (Ad-E6E7) et l’atézolizumab chez les patients atteints de cancers associés au VPH (Kingfisher)

 

Renseignements clés

Qui peut se qualifier

  • Les patients ayant une tumeur solide avancée métastatique ou locale positive au VPH confirmée par histologie ou cytologie (par exemple, un carcinome épidermoïde de la tête et du cou (VADS),de l’œsophage, du col de l’utérus, du canal anal, de la vulve, du pénis ou une autre tumeur solide qui est positive au VPH) et qui ne se prête pas à une thérapie curative.
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État du recrutement

  • Actif; recrutement terminé.

Mots-clés

  • VPH, vaccin oncolytique, Ad/MG1-E6E7

À propos du projet

Les nouveaux agents d’immunothérapie qui ciblent le système immunitaire afin de traiter les tumeurs révolutionnent les soins du cancer. Cependant, seulement 10 à 40 % des patients répondent au traitement, selon l’agent thérapeutique et l’indication. Par conséquent, de nouveaux agents dotés de mécanismes d’action uniques doivent être utilisés. Les vaccins de virus oncolytiques infectent et brisent les particules dans les tumeurs tout en produisant une immunité antitumorale durable par l’expression d’antigènes associés à la tumeur (molécules immunostimulantes).

 

Cette équipe de chercheurs a mis au point un vaccin oncolytique de nouvelle génération qui est conçu pour répondre à un important besoin non satisfait sur le plan médical : les cancers associés au VPH. Le VPH est à l’origine de pratiquement tous les cancers du col de l’utérus dans le monde, la majorité des cancers de la tête et du cou dans les pays industrialisés, et diverses autres tumeurs (p. ex., les tumeurs de l’œsophage et de l’anus). Environ 5 % du fardeau des cancers dans le monde est causé par le VPH.

 

Les tumeurs associées au VPH sont une cible idéale pour la technologie des vaccins oncolytiques, car les antigènes du VPH sont étrangers à l’organisme (donc plus susceptibles de produire une réponse immunitaire) et aussi aux facteurs de croissance de la tumeur (donc il est peu probable que la tumeur perde l’expression de l’antigène). Ce projet vise à tester dans un essai clinique une nouvelle stratégie thérapeutique immunitaire pour les patients ayant des cancers avancés pour lesquels les thérapies conventionnelles ont échoué. Plus précisément, l’équipe a mis au point une technologie de vaccin de virus oncolytique qui tire profit de la biologie unique d’un certain virus découvert par les membres de leur équipe.

 

Ce projet évaluera l’innocuité et l’activité antitumorale de l’agent Ad/MG1-E6E7 chez les patients atteints de tumeurs associées au VPH. De plus, les réponses immunitaires anti-E6 et E7 seront surveillées dans le cadre de l’étude, ce qui pourrait servir de base à l’évaluation de la technologie des vaccins de virus oncolytiques en combinaison avec d’autres immunothérapies contre le cancer dans le futur.

 

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(https://bit.ly/35CNEUL)
Essai clinique no : NCT03618953