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Étude de phase 1 sur les cellules de leucémie myélogène aiguë (LMA) autologues contenant de l’IL-12 exprimé par lentivirus génétiquement modifié
Renseignements clés
Qui peut se qualifier
- Les patients atteints de LMA et âgés de 18 ans ou plus
- Les patients dont la LMA est réapparue ou qui ont une forte probabilité de rechute
- Les patients qui ont déjà reçu des traitements, qui ne sont pas en rémission, qui ont un taux de globules blancs stable, qui ne reçoivent aucune chimiothérapie ou qui ne souhaitent recevoir aucun traitement intensif supplémentaire
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État du recrutement
- Actif; en recrutement
Mots-clés
- LMA, leucémie, IL-12, moelle osseuse, donneur, lentivirus
À propos du projet
Le système immunitaire a la capacité de tuer les cellules leucémiques s’il reçoit des instructions appropriées pour le faire. Certaines des instructions clés viennent sous forme de protéines solubles qui, si elles sont présentes en quantité suffisante, aident les cellules du système immunitaire à reconnaître les cellules leucémiques et s’activent pour les tuer.
L’équipe du projet a déjà démontré que les cellules leucémiques peuvent être modifiées pour sécréter une de ces protéines, l’Interleukine 12 ou IL-12. Dans les systèmes expérimentaux, les cellules leucémiques sécrétant l’IL-12 ont stimulé une réponse immunitaire robuste qui, une fois initiée, a continué de tuer toutes les cellules leucémiques résiduelles, même celles ne sécrétant pas d’IL-12. La LMA est une maladie mortelle pour laquelle, dans de nombreux cas, il n’y a pas de traitement curatif. Ce projet permettra de vérifier l’innocuité de l’injection sur 10 à 12 patients de certaines de leurs propres cellules LMA qui ont été génétiquement modifiées pour sécréter de l’IL-12.
L’essai clinique permettra de déterminer si une réponse immunitaire a été amorcée dans le sang et la moelle osseuse du patient lorsque le traitement est administré. On surveillera également l’effet du traitement sur le niveau de la maladie et on suivra chaque patient pendant deux ans.
Cette approche permet de surmonter bon nombre des difficultés associées aux traitements actuels qui utilisent la moelle osseuse de donneurs compatibles. Cette approche peut donner lieu à une mémoire immunologique à long terme formée pour reconnaître et attaquer les cellules souches cancéreuses grâce à l’utilisation des propres cellules cancéreuses d’un patient comme plateforme de vaccin.
(https://bit.ly/2Drn3xW)
Essai clinique no : NCT02483312