Renseignements généraux : Projets financés en 2024-2025 par l’entremise d’un appel à propositions ouvert

À propos de BioCanRx

 

Financé par le Fonds stratégique des sciences du gouvernement du Canada, BioCanRx fournit du financement pour que les découvertes biothérapeutiques prometteuses passent du laboratoire à la clinique, en mettant l’accent sur les travaux à l’appui des demandes d’essais cliniques. En progressant dans notre pipeline de développement, les projets se dirigent progressivement vers la clinique. Grâce aux trois programmes distincts de financement de la recherche de notre pipeline de développement – programme des projets catalyseurs, programme des études dynamisantes et programme des essais cliniques – les projets s’orientent progressivement vers la clinique.

 

BioCanRx renforce ces trois programmes en fournissant l’accès à des installations principales spécialisées dans le réseau (comme l’infrastructure pour produire des produits biothérapeutiques destinés aux essais cliniques sur des humains) et par l’intermédiaire de son programme de recherche sur l’impact clinique, social et économique (ICSE) qui évalue et positionne au mieux les technologies en vue de leur intégration future dans le système de soins de santé.

 

Projets catalyseurs

 

Le programme des projets catalyseurs soutient des projets à court terme et à un stade précoce qui peuvent passer à l’étape suivante du pipeline de recherche de BioCanRx ou générer des outils et des méthodes scientifiques pouvant être utilisés par d’autres chercheurs du réseau BioCanRx.

 

Optimisation des régions flanquantes de l’épitope dans un vaccin à ARN prêt à l’emploi contre le cancer de l’ovaire
Contribution de BioCanRx : 320 000 $
Valeur du projet : 2,164,352 $
Responsables du projet : Dr Claude Perreault, Université de Montréal; Dr Pierre Thibault, Université de Montréal

 

À propos du projet : on estime à 30 000 le nombre de nouveaux cas de cancer de l’ovaire (CO) en Amérique du Nord chaque année. L’équipe de recherche et d’autres intervenants considèrent que le développement d’un vaccin à ARN prêt à l’emploi basé sur des antigènes spécifiques du CO représente une stratégie des plus prometteuses pour susciter des réponses immunitaires curatives anti-CO. Les chercheurs ont découvert 91 de ces antigènes dans des tumeurs primaires humaines du CO en utilisant une approche protéogénomique perturbatrice. Leur objectif est maintenant de concevoir un vaccin qui maximise la réponse immunitaire contre les antigènes spécifiques du CO. La question de l’immunogénicité est primordiale dans l’immunothérapie du cancer, d’autant plus que les fonctions immunitaires des patients peuvent être compromises par l’âge et les traitements de chimiothérapie antérieurs. L’équipe a démontré chez l’humain que la présentation des antigènes aux cellules immunitaires dépend de l’environnement moléculaire des antigènes (par exemple, les régions flanquantes). De plus, ils ont montré chez la souris que la modification de la composition des régions flanquantes de l’antigène dans un vaccin à ARN a un impact considérable sur la force de la réponse immunitaire antitumorale. Leur projet vise à identifier et à optimiser les séquences flanquantes les plus efficaces pour un vaccin à ARN anti-CO. Epitopea, le partenaire industriel de ce projet, est prêt à lancer un essai clinique de phase I à l’issue de ce projet.

 

Mise au point de vaccins contre le cancer du côlon à base de réovirus administrés par voie orale
Contribution de BioCanRx : 350 000 $
Valeur du projet : 1,518,550 $
Responsable du projet : : Dr Tommy Alain, Institut de recherche du CHEO, Université d’Ottawa

 

À propos du projet : le cancer colorectal représente les deuxième et troisième causes de décès par cancer chez les hommes canadiens et les femmes canadiennes, respectivement. Cette année, 27 000 Canadiens recevront un diagnostic de la maladie et 10 000 en mourront. Ce projet examinera le potentiel de l’administration orale de réovirus pour le traitement du cancer colorectal et la prévention de la récidive.

 

Les données de l’équipe démontrent que les réovirus administrés par voie orale peuvent limiter la progression du cancer du côlon. Il est important de noter que les chercheurs ont mis au point une stratégie de bio-ingénierie du réovirus pour afficher les antigènes du cancer et ainsi améliorer ses propriétés immunothérapeutiques. L’équipe générera des réovirus sûrs et spécifiques au cancer qui, lorsqu’ils seront administrés par voie orale, élimineront les polypes malins et agiront de manière prophylactique pour prévenir leur récidive. L’objectif ultime est de disposer de la plateforme de vaccin anticancéreux à base de réovirus prête pour le développement d’essais cliniques, ce qui offrira une approche immunothérapeutique unique et novatrice aux patients.

 

Le développement de réovirus en tant qu’approche thérapeutique de vaccin anticancéreux oral contre le cancer colorectal est une approche nouvelle et distincte. De plus, ce projet unique de réovirus présente plusieurs avantages novateurs, car il produira des particules recombinantes sûres et stables qui pourront être administrées par voie orale pour limiter la progression, prévenir la récidive et fournir un traitement pour cette maladie souvent mortelle qu’est le cancer colorectal.

 

EV-STIM to Prevent Postoperative Immunosuppression and Metastases
Contribution de BioCanRx : $445,000
Valeur du projet : $945,000
Responsables du projet : Dre Rebecca Auer, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa; Dr Brian Lichty, Université McMaster; Dre Jennifer Quizi, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa

 

À propos du projet : Surgical removal of tumors is the primary treatment for solid cancers, but surgery can weaken the immune system and heighten the risk of cancer recurrence or spread. This is due to cancer-killing immune cells losing their ability to function after surgery. A key contributor to their dysfunction is another population of cells, called MDSCs (myeloid-derived suppressor cells), that are known to suppress immune cells. MDSCs have been shown to increase in number and become more suppressive after surgery, and therefore the team has named them surgery-induced MDSCs (sxMDSCs).

 

Des études récentes montrent que l’activation de certaines voies dans ces MDSC peut affaiblir leur capacité de suppression. Cette découverte suggère un potentiel pour de nouvelles thérapies. Dans le cadre de ce projet, l’équipe étudiera les effets de l’activation de ces voies cellulaires dans les sxMDSC pour restaurer la fonction des cellules immunitaires tueuses de cancer après une intervention chirurgicale. Pour ce faire, on libérera des particules cellulaires ciblées, appelées vésicules extracellulaires (VE), qui contiennent des gènes et des protéines qui activeront les voies cellulaires pour réduire l’efficacité de ces cellules suppressives. Dans le cadre de ce projet, l’équipe démontrera si ces véhicules extracellulaires peuvent restaurer la fonction des cellules immunitaires tueuses de cancer chez l’humain et la souris après une intervention chirurgicale. De plus, elle cherchera à savoir si ces particules peuvent réduire la récurrence et la propagation du cancer chez les souris après une intervention chirurgicale. Enfin, l’équipe mettra au point un processus de fabrication de ces vésicules extracellulaires qui pourra être mis à l’échelle pour de futures applications thérapeutiques.

 

Programme d’études dynamisantes

 

Le Programme d’études dynamisantes finance les travaux nécessaires à la préparation et au positionnement de produits et de plateformes biothérapeutiques pour des essais cliniques chez les patients. Il bâtit des ponts entre les travaux translationnels traditionnellement difficiles à financer pour faire passer un produit du laboratoire aux essais cliniques. Les données recueillies dans le cadre de ces projets permettent aux chercheurs de remplir une demande d’essais cliniques pour Santé Canada.

 

Mise au point de radio-immunoconjugués anti-nectine-4 de qualité BPF et essais cliniques permettant des études de phase 1 contre le CPNPC positif à la nectine-4 et le CSTN
Contribution de BioCanRx : 730 000 $
Valeur du projet : 2 587 450 $
Responsables du projet : Dr Humphrey Fonge, Université Laval

 

À propos du projet : : le cancer du sein triple négatif (CSTN) et le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) sont deux des principales causes de décès par cancer, ce qui indique qu’il est urgent de disposer de traitements plus efficaces. La nectine-4 est une protéine surexprimée dans de nombreux cancers, y compris dans 60 à 70 % des CSTN et 60 % des CPNPC, et aucun produit radiothérapeutique ciblant cet antigène n’a été signalé. Nous avons développé un nouvel anticorps radiomarqué ciblant la nectine-4 et ayant démontré son efficacité contre ces cancers chez la souris. De plus, l’anticorps radiomarqué était en synergie avec l’immunothérapie par blocage du point de contrôle immunitaire. Notre objectif est de produire un médicament de qualité clinique et de mener un essai de phase 1. Les étapes ultimes consistent à développer une « banque de cellules de recherche », une « banque de cellules maîtresse », des conjugués d’anticorps anti-nectine-4 de qualité clinique et des conjugués d’anticorps radiomarqués qui répondent aux directives réglementaires. Les éléments livrables comprennent le contrôle chimique et le contrôle de la fabrication des médicaments et un ensemble d’essais de phase 1.

 

Cet anticorps anti-nectine-4 radiomarqué « fait maison » ayant un potentiel commercial de plus de 17 milliards de dollars peut entraîner des avantages socio-économiques sans précédent.

 

Réalisation d’un essai clinique de phase I d’une nouvelle thérapie par lymphocytes T à récepteur d’antigène chimérique (CAR) spécifique de la mésothéline dans le cancer de l’ovaire et d’autres tumeurs solides
Contribution de BioCanRx : 605 000 $
Valeur du projet : 1 689 673 $
Responsables du projet : Dr Brad Nelson, BC Cancer; Dre Jennifer Quizi, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa

 

À propos du projet : bien que les thérapies à base de lymphocytes T à récepteur d’antigène chimérique (CAR) aient réussi à traiter certains cancers du sang, leur application aux tumeurs solides reste difficile. Pour remédier à ce problème et en étroite collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada, l’équipe a mis au point un nouveau récepteur d’antigène chimérique (CAR) qui utilise un « nanocorps » novateur contre une protéine appelée mésothéline (méso), qui est souvent surexprimée par les tumeurs de l’ovaire, du pancréas et d’autres tumeurs solides. La thérapie MesoCAR, dirigée par l’équipe, montre une efficacité inégalée dans les modèles de tumeurs chez la souris, 100 % des souris réalisant des régressions tumorales complètes et durables. En collaboration avec le consortium CLIC (Canadian-Led Immunotherapies for Cancer), les chercheurs font passer la thérapie MesoCAR sur des modèles murins à un essai clinique de phase I dans trois centres canadiens. Ce projet permettra de finaliser les évaluations précliniques de l’innocuité de MesoCAR, d’amorcer la production de cellules lentivirales et T CAR de qualité clinique et de concevoir un protocole d’essai clinique. D’ici la fin du financement, l’équipe sera prête à fabriquer des lentivirus de qualité clinique et à finaliser les méthodes de production de cellules T CAR. Elle pourra ensuite présenter une demande d’essai clinique à Santé Canada en 2026. Ce projet a l’objectif ambitieux de « briser la barrière tumorale solide » à l’aide d’un produit de cellules T CAR fabriqué au Canada exceptionnellement prometteur.

 

Permettre la fabrication de cellules et la conformité réglementaire pour l’essai CLIC-02 : essai clinique de phase I d’un nouveau produit de cellules T CAR spécifiques au marqueur CD22 et fabriqué au Canada
Contribution de BioCanRx : 730 000 $
Valeur du projet : 3 706 410 $
Responsables du projet : Dr Kevin Hay, BC Cancer; Dr Brad Nelson, BC Cancer

 

À propos du projet : : les patients atteints de leucémies agressives à cellules B et de lymphomes résistants aux traitements standard ont un pronostic lamentable, la survie se mesurant en mois. La thérapie par lymphocytes T à récepteur d’antigène chimérique (CAR) ciblant le marqueur CD19 de ces cancers s’est avérée très efficace pour traiter ces patients et est récemment devenue la norme de soins. Malheureusement, de 50 à 60 % des patients présentent une résistance à la thérapie cellulaire T-CAR CD19. Pour aider ces patients, l’équipe a tiré parti du soutien de BioCanRx pour mettre au point un nouveau produit de cellules T-CAR ciblant un marqueur différent des cellules B appelé CD22. Ils ont récemment ouvert un essai clinique de phase I pour évaluer ce nouveau produit de cellules T-CAR CD22 chez des patients atteints de leucémie et de lymphome dans sept sites cliniques au Canada.

 

BioCanRx assumera maintenant les coûts associés à : (1) la fabrication de cellules T-CAR CD22 pour 24 patients adultes et pédiatriques atteints de leucémie et de lymphome; (2) l’exécution des procédures réglementaires essentielles pour répondre aux exigences de Santé Canada; et (3) la mise au point de tests essentiels pour mesurer l’innocuité et l’activité des cellules T¬ CAR. Cet essai offre une nouvelle option de traitement dont les patients canadiens ont un besoin urgent, tout en augmentant considérablement la taille et l’impact mondial de notre consortium de cellules T CAR.
 

La fabrication de TIL en milieu hospitalier fournira une immunothérapie standard pour le mélanome
Contribution de BioCanRx : 730 000 $
Valeur du projet : 1 870 000 $
Responsables du projet : Dr Simon Turcotte, Centre hospitalier de l’Université de Montréal; Dre Jennifer Quizi, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa

 

À propos du projet : le mélanome, un cancer de la peau sévère, résiste souvent aux traitements actuels. Aux États-Unis et dans certaines parties de l’Europe, l’immunothérapie par lymphocytes infiltrant la tumeur (TIL) est remboursée en tant que soin standard. Jusqu’à 50 % des patients atteints de mélanome réfractaire répondent au traitement et 20 % obtiennent une rémission à long terme.

 

Le Canada a besoin de toute urgence d’un accès durable à la thérapie TIL. Les produits commerciaux TIL en provenance des États-Unis coûtent plus d’un demi-million de dollars chacun, ce qui les rend insoutenables pour le système de santé public du Canada. Cependant, les pays européens ont montré que la fabrication au point de service en milieu hospitalier peut produire des TIL sûrs et efficaces à des coûts réduits. Ce modèle améliore l’accès, contrôle les dépenses, crée des emplois de haute qualité et soutient la recherche visant à améliorer l’efficacité de la thérapie TIL.

 

L’équipe du projet tirera parti des laboratoires cellulaires existants à L’Hôpital d’Ottawa et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal pour mettre au point un produit TIL abordable au point de service. Cela leur permettra de mener une étude clinique afin de recueillir des données à l’appui de la thérapie TIL dans le cadre des soins standard et de créer un processus de fabrication transférable à d’autres sites canadiens.

 

Établissement d’une plateforme canadienne d’essai pour le lancement de thérapies cellulaires
Contribution de BioCanRx : 730 000 $
Valeur du projet : 1 665 915 $
Responsables du projet : Douglas Mahoney, Université de Calgary

 

À propos du projet : l’équipe de recherche prévoit établir une plateforme canadienne de contrôle de la qualité (CQ) pour les cellules T CAR et d’autres thérapies cellulaires qui exploitent le système immunitaire pour lutter contre le cancer. Ces thérapies nécessitent des essais de contrôle qualité rigoureux pour en garantir l’innocuité, l’efficacité et la conformité réglementaire. Actuellement, les essais critiques sont souvent externalisés à l’international, ce qui entraîne des retards, des coûts élevés et des défis logistiques. Ce projet permettra à l’équipe de développer et de mettre en œuvre des tests de contrôle qualité critiques à l’interne pour soutenir trois essais cliniques – GCAR1 (thérapie T-CAR pour les tumeurs solides), BCAR1 (thérapie BCMA-T-CAR pour le myélome multiple) et DNT1 (thérapie par cellules T allogéniques pour la LAM). En élaborant des protocoles adaptables pour les thérapies émergentes et en collaborant avec des partenaires canadiens, les chercheurs créeront un réseau de contrôle de la qualité harmonisé et évolutif assurant l’uniformité entre les laboratoires et le transfert transparent des essais. Cette initiative, qui s’inscrit dans le mandat de BioCanRx de faire progresser les biothérapies, réduira les obstacles pour les chercheurs, réduira les coûts et accélérera l’application clinique de traitements novateurs contre le cancer. En renforçant les capacités locales, ce projet fera du Canada un chef de file en matière de thérapie cellulaire et génique et lui permettra d’offrir plus rapidement des traitements vitaux aux patients.

 

Programme d’essais cliniques

 

Le Programme d’études dynamisantes finance les travaux nécessaires à la préparation et au positionnement de produits et de plateformes biothérapeutiques pour des essais cliniques chez les patients. Il bâtit des ponts entre les travaux translationnels traditionnellement difficiles à financer pour faire passer un produit du laboratoire aux essais cliniques. Les données recueillies dans le cadre de ces projets permettent aux chercheurs de remplir une demande d’essais cliniques pour Santé Canada.

 

Étude de phase I de TBI-2001 chez des patients atteints d’un lymphome à cellules B CD19+ récidivant ou réfractaire, d’une leucémie lymphoïde chronique (LLC), d’un lymphome à petits lymphocytes (LPL)
Contribution de BioCanRx : 674 295 $
Valeur du projet : contribution du partenaire non divulguée
Responsables du projet : Dr Marcus Butler, Réseau universitaire de santé

 

À propos du projet : : : la thérapie par cellules T à récepteur d’antigène chimérique (cellules T CAR) est basée sur la modification des globules blancs en laboratoire afin que ces cellules puissent combattre le cancer. L’infusion de ces cellules T-CAR chez des patients atteints de cancer s’est avérée très efficace en tant que traitement de certains types de cancers.

 

Cependant, chez certains patients, le cancer finit par revenir. Des chercheurs du Centre de cancérologie Princess Margaret, à Toronto, ont découvert une nouvelle technologie qui peut améliorer la lutte contre le cancer par les cellules T-CAR. Cette thérapie fait actuellement l’objet d’un essai clinique visant des patients canadiens. Les résultats obtenus par le groupe initial de patients sont prometteurs.

 

Le financement de BioCanRx soutiendra le traitement d’autres groupes de patients. À la fin de cet essai, la meilleure dose de cellules T-CAR sera définie en vue d’une évaluation plus approfondie en clinique, et des informations seront acquises sur la façon de prédire les effets secondaires et l’efficacité du traitement.

 

Un essai clinique ouvert, multicentrique et le premier chez l’humain du vaccin à ARNm PTX-102 chez des patients atteints de tumeurs solides avancées
Contribution de BioCanRx : 998 300 $
Valeur du projet : 11 048 300 $
Responsables du projet : Dr Amit Oza, Centre de cancérologie Princess Margaret

 

À propos du projet : la recherche porte sur le PTX-102, un vaccin à ARNm innovant conçu pour renforcer la capacité du système immunitaire à combattre divers cancers, notamment le cancer de l’ovaire, le mélanome et le cancer du poumon. Le PTX-102 agit en ordonnant au corps de reconnaître et d’attaquer des marqueurs spécifiques présents sur les cellules cancéreuses, tout en épargnant les tissus sains. Cette approche vise à générer une réponse immunitaire forte et ciblée, réduisant potentiellement la capacité de la tumeur à se développer et à se propager. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l’innocuité du PTX-102 chez un petit groupe de patients et de déterminer la dose optimale en vue d’une utilisation dans les futurs essais cliniques. Les chercheurs suivront de près les patients afin d’évaluer l’efficacité avec laquelle le vaccin active le système immunitaire et de cerner tout signe précoce de son potentiel à contrôler la progression du cancer. Cette étude explorera également les marqueurs de la réponse immunitaire, ce qui leur donnera un aperçu de la façon dont le vaccin interagit avec les défenses naturelles de l’organisme. Cette recherche s’inscrit étroitement dans la mission de BioCanRx, qui consiste à faire progresser les immunothérapies anticancéreuses prometteuses. Le PTX-102 offre le potentiel d’offrir une nouvelle option thérapeutique aux patients qui ne répondent pas bien aux traitements actuels, ce qui répond à un important besoin non satisfait en oncologie.

 

Programme d’impact clinique, social et économique (ICSE)

 

L’objectif du programme ICSE est de trouver des solutions potentielles aux obstacles sociaux, juridiques, éthiques, économiques ou des systèmes de santé auxquels sont confrontés les produits et les plateformes biothérapeutiques de BioCanRx à mesure qu’ils progressent dans le pipeline translationnel, de la recherche préclinique aux essais cliniques.

 

Amélioration de la qualité de vie, de l’état de santé, des coûts et du retour au travail pour les patients atteints de lymphome après une thérapie par cellules T à récepteur d’antigène chimérique dans un contexte réel
Contribution de BioCanRx : 200 000 $
Valeur du projet : 235 000 $
Responsables du projet : Dr Kelvin Chan, Institut de recherche Sunnybrook; Dr William Wong, Université de Waterloo; Dre Anca Prica, Réseau universitaire de santé; Dr Pierre Villeneuve, L’Hôpital d’Ottawa; Dre Amaris Balitsky, Hamilton Health Sciences; Dr Stuart Peacock, BC Cancer

 

À propos du projet : les lymphocytes T à récepteur d’antigène chimérique (CAR) ont transformé le traitement oncologique en offrant le potentiel de guérir certains cancers en phase terminale, y compris le lymphome. Bien qu’elles se soient avérées efficaces, le coût extrêmement élevé des thérapies à base de cellules T-CAR (plus de 450 000 $ US), ainsi que l’utilisation substantielle des ressources en soins de santé, fera de cette thérapie l’un des problèmes de remboursement des médicaments les plus difficiles au Canada dans les années 2020. Dans sa recommandation de financement, l’ACMTS (maintenant l’AMC) a préconisé « la collecte de données normalisées sur les résultats… pour générer des preuves du monde réel à prendre en compte dans les réévaluations futures ». Une partie des preuves nécessaires à la formulation d’une politique de traitement par cellules T-CAR concerne les points de vue des patients. Les données recueillies sont insuffisantes dans les domaines suivants : i) déterminer si le traitement améliore la qualité de vie liée à la santé (QVLS); et ii) les coûts de la thérapie supportés par le patient, y compris la perte de productivité au travail. L’objectif de l’équipe est de générer des preuves pour déterminer le fardeau de la maladie lié à la thérapie par cellules T-CAR comme suit : 1) en évaluant l’impact de la thérapie par cellules T-CAR sur la QVLS chez les patients admissibles atteints de lymphome; 2) en obtenant des estimations des coûts associés à la thérapie par cellules T-CAR; 3) en évaluant le rapport coût-efficacité de la thérapie par cellules T-CAR.

 

Les résultats de cette étude seront directement pertinents et permettront l’analyse du rapport coût-efficacité et la prise de décisions à l’égard des thérapies à base de cellules T-CAR dans le contexte canadien.

 

Comprendre la valeur économique des thérapies T-CAR décentralisées pour les adultes atteints de leucémie lymphoblastique aiguë en rechute ou réfractaire
Contribution de BioCanRx : 199 978 $
Valeur du projet : 199 978 $
Responsables du projet : Dre Kednapa Thavorn, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa

 

À propos du projet : la thérapie cellulaire T-CAR est un traitement anticancéreux révolutionnaire qui a redonné espoir aux patients atteints de certains cancers du sang, tels que la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA) et le lymphome diffus à grandes cellules B. Cette thérapie offre une chance de survie à long terme, en particulier pour ceux qui n’ont pas répondu aux traitements traditionnels. Cependant, la thérapie T-CAR est difficile à produire, très coûteuse et n’est actuellement disponible que dans quelques centres spécialisés au Canada. Il est donc difficile pour de nombreux patients d’accéder au traitement.

 

L’étude de l’équipe évaluera les coûts et les avantages de la production de la thérapie T-CAR plus près de l’endroit où les patients reçoivent des soins – une approche connue sous le nom de fabrication au point de service (PDS) – par rapport à sa production uniquement dans des centres spécialisés (thérapie T-CAR commerciale) et d’autres options de traitement. Tout d’abord, l’équipe estimera les coûts totaux de la thérapie T-CAR fabriquée au PDS et déterminera les principaux facteurs de coût. Ensuite, les chercheurs utiliseront un modèle mathématique pour comparer les coûts et les résultats pour la santé de différentes approches de fabrication de T-CAR afin de déterminer celle qui offre la meilleure valeur pour les patients et le système de santé. Enfin, ils effectueront une analyse de l’impact budgétaire afin d’estimer les effets financiers de l’expansion de la fabrication aux PDS au Canada, ce qui aidera les décideurs politiques à comprendre son abordabilité et son impact potentiel sur les budgets des soins de santé.

 

L’équipe du projet tirera parti des laboratoires cellulaires existants à L’Hôpital d’Ottawa et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal pour mettre au point un produit TIL abordable au point de service. Cela leur permettra de mener une étude clinique afin de recueillir des données à l’appui de la thérapie TIL dans le cadre des soins standard et de créer un processus de fabrication transférable à d’autres sites canadiens.

 

Projet Labpartners : co-création de ressources de formation sur les meilleures pratiques pour l’engagement préclinique des patients dans la recherche sur l’immunothérapie du cancer
Contribution de BioCanRx : 200 000 $
Valeur du projet : 250 000 $
Responsables du projet : Dr Manoj Lalu, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa

 

À propos du projet : l’engagement préclinique des patients permet la prise en compte des points de vue des patients dans la recherche en laboratoire afin d’en améliorer la pertinence et l’impact. En facilitant l’engagement des patients à ce stade précoce du processus de recherche, on fait en sorte que les points de vue des patients sont pris en compte et intégrés dans les plans de recherche avant l’application clinique coûteuse. Le groupe de recherche interdisciplinaire Labpartners (partenaires de laboratoires) s’attaque aux principaux défis et aux lacunes dans les connaissances de ce domaine émergent.

 

Les objectifs de ce groupe de recherche sont les suivants : a) favoriser un engagement préclinique significatif des patients, b) renforcer les capacités des chercheurs et des patients partenaires en matière d’engagement, et c) promouvoir les meilleures pratiques. Pour atteindre ces objectifs, l’équipe a élaboré un cadre de processus décrivant comment l’engagement préclinique des patients devrait être mis en œuvre. Cette proposition se concentre sur les essais sur le terrain, l’affinement et la diffusion du cadre du projet Labpartners afin d’en garantir l’utilité et l’impact.