Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre PHQ et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socio-économiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour le renforcement de notre réseau et de notre expertise en immunothérapie.
BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont il a besoin pour que les membres de ce PHQ deviennent des chefs de file dans le monde universitaire et industriel.
1. Parlez-nous de vous. Donnez-nous un bref aperçu de votre parcours. Qui êtes-vous? Où avez-vous fait vos études et quels sont vos liens avec BioCanRx?
Salut la compagnie! Mon nom est Rob. J’ai terminé mon doctorat en pathobiologie en 2020 à l’Université de Guelph où j’ai étudié l’immunothérapie du cancer. Ma thèse portait principalement sur les vaccins contre le cancer induits par des virus atténués ou des vaccins à base de cellules. J’ai assisté à tous les sommets de BioCanRx sur l’immunothérapie du cancer depuis le colloque inaugural organisé à Halifax en 2016. Pendant cette période, j’ai été membre du Groupe de travail du PHQ pour l’événement Summit4CI et du Comité de développement du PHQ de BioCanRx.
2. Où travaillez-vous maintenant, et quel poste occupez-vous?
Je travaille dans une entreprise de biotechnologie appelée Ensoma à Boston. Nous sommes une entreprise en phase de démarrage qui se concentre sur des thérapies géniques passionnantes. Notre plateforme utilise un adénovirus assisté pour délivrer des gènes d’intérêt à de nombreux types de cellules in vivo, épargnant ainsi aux patients la lourdeur de la collecte et du conditionnement des cellules ex vivo. Je suis actuellement désigné Scientifique I, travaillant sur la biologie translationnelle au sein du département Recherche et Développement.
3. À quoi ressemble votre journée de travail typique?
J’ai beaucoup de peine à fonctionner jusqu’à ce que je prenne une bonne tasse de café, donc la journée commence généralement par ça. Après avoir été ressuscité par ce breuvage riche en caféine, je consulte mon calendrier pour savoir quels sont les objectifs précis des prochains jours. J’ai remarqué une grande différence avec le milieu universitaire : dans l’industrie, les réunions sont nombreuses. Ainsi, une journée typique consiste généralement à se mettre d’accord avec ses coéquipiers sur nos objectifs et à les mettre en œuvre dans le laboratoire. Certains jours sont remplis de travail en laboratoire et à l’ordi, tandis que d’autres sont consacrés à la planification et à l’analyse des données. Chaque jour est différent!
4. Comment votre expérience avec BioCanRx a-t-elle contribué à l’évolution de votre carrière?
Je dirais que le plus grand impact de BioCanRx sur le développement de ma carrière a été de raffiner beaucoup de mes compétences générales. Chaque année, j’ai dû communiquer mes recherches à un niveau élevé, rencontrer de nouvelles personnes et établir des relations. J’ai toujours trouvé cela difficile, mais j’ai eu l’impression que chaque année, toutes ces choses devenaient un peu plus faciles, simplement grâce à l’exposition que BioCanRx m’a fournie. En particulier, les nombreux ateliers et séances de discussion m’ont beaucoup aidé à naviguer dans l’inconnu de la vie post-universitaire.
5. Quels conseils pouvez-vous donner aux autres stagiaires de BioCanRx en matière de perfectionnement professionnel?
Engagez-vous à fond. Il peut être inconfortable de présenter ses recherches à ses pairs, de lancer la conversation avec une nouvelle personne, de rejoindre un comité ou de se constituer un réseau en général. Mais vous devez le faire si vous voulez évoluer professionnellement. La bonne nouvelle, c’est que cela devient de plus en plus facile à mesure que vous le faites et que vous vous mettez en avant. Lors d’un atelier du Summit4CI, quelqu’un a dit quelque chose qui m’a marqué. « Les gens aiment faire des affaires avec des personnes qu’ils aiment ». J’ai constaté que c’était très vrai au fil des ans. Peu importe que vous soyez un grand scientifique, si vous ne vous mettez pas en avant et ne disposez pas d’un bon ensemble de compétences générales, il vous sera difficile de trouver un bon endroit où travailler. Ce qui tue les chances d’un candidat lors des entretiens auxquels j’ai participé, ce sont les mauvaises compétences générales, comme l’impolitesse, la mauvaise communication ou une attitude négative. Il est très rare qu’un candidat soit disqualifié par quelque chose lié à la science. Alors, sautez dans votre carrière à pieds joints, pas de demi-mesures : – ).
Bon courage à tous!