Chez BioCanRx, nous sommes incroyablement fiers de notre PHQ et de son dévouement à la recherche sur l’immunothérapie du cancer. Que ce soit par l’étude des virus en laboratoire ou des obstacles socio-économiques à l’adoption de certains traitements au Canada, chaque membre du PHQ joue un rôle unique pour le renforcement de notre réseau et de notre expertise en immunothérapie.
BioCanRx investit dans son PHQ en lui fournissant à la fois la formation et les compétences dont il a besoin pour que les membres de ce PHQ deviennent des chefs de file dans le monde universitaire et industriel.
1. Parlez-nous de vous. Où avez-vous fait vos études et quels sont vos liens avec BioCanRx?
Bonjour! Je m’appelle Etienne Melese, je suis immunologiste de formation. J’ai obtenu mon doctorat en immunologie en novembre 2022 de l’Université de la Colombie-Britannique sous la supervision de Ninan Abraham.
2. Où travaillez-vous aujourd’hui et quel poste occupez-vous?
Je suis chercheur associé en pharmacologie préclinique chez Abdera Therapeutics.
3. À quoi ressemble votre journée de travail typique?
Chez Abdera Therapeutics, je travaille avec une équipe dynamique de scientifiques exceptionnels qui contribue au développement de radiothérapies ciblées. Dans le cadre de mes fonctions, je suis responsable de la conception, de l’exécution et de l’organisation de plusieurs études précliniques en cours. Nos études visent à établir la pharmacocinétique et la pharmacodynamie de nos thérapies.
4. Comment votre expérience avec BioCanRx a-t-elle contribué à l’évolution de votre carrière?
L’expérience que j’ai acquise à l’Institut d’apprentissage en 2019 a changé ma vie. Mon jumelage à un patient expert à l’Institut d’apprentissage a été une expérience exceptionnelle au cours de mes études supérieures. Cela m’a permis de traduire la science d’une manière qui m’a aidé à mieux faire comprendre le travail de pointe passionnant effectué par les chercheurs au Canada. Ce type d’expérience m’a amené à poursuivre une carrière où je peux me rapprocher de la conception et de la mise en œuvre de thérapies qui changent la vie des patients atteints de cancer.
5. Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel et de ce qui vous a mené au poste que vous occupez aujourd’hui?
Au cours de mon doctorat en immunologie, j’ai eu la chance d’encourager des collaborations fructueuses avec le Centre de recherche sur le cancer de la Colombie-Britannique. Grâce à ces collaborations, j’ai pu mettre à profit les recherches passionnantes du laboratoire d’Abraham sur le développement et la fonction des lymphocytes T dans le cadre de projets de recherche sur le cancer du poumon. En réalisant ces projets et en plongeant profondément dans la biologie complexe des lymphocytes T dans le cancer, j’ai constaté de nombreuses possibilités de ciblage et d’amélioration des réponses anti-tumorales. Après avoir terminé mon doctorat, j’ai rejoint adMare Bioinnovations en tant que stagiaire postdoctoral dans le groupe des produits biologiques. Chez adMare, j’ai contribué à la recherche menée sur plusieurs nouveaux traitements et j’ai fini par entretenir d’excellentes relations avec une jeune entreprise appelée Abdera Therapeutics. Par la suite, j’ai rejoint Abdera Therapeutics dans un nouveau rôle en pharmacologie préclinique, ce qui m’a permis de mettre à profit mon expérience en oncologie et en immunologie. Ce poste a été une étape incroyable dans l’évolution de ma carrière.
6. Quels sont les plus grands défis auxquels vous êtes confronté au quotidien?
Mes plus grands défis au quotidien consistent à constamment naviguer à travers les compétences organisationnelles. La capacité d’équilibrer et de maintenir les objectifs et les échéanciers dans un environnement de travail en évolution rapide est la clé du succès dans l’industrie. Je dois réévaluer la façon dont j’organise mon temps et faire preuve de créativité à l’aide de stratégies qui me permettent de rester au courant de tout le matériel requis.
7. Quels conseils donneriez-vous à des collègues qui souhaitent établir et maintenir des relations clés tout au long de leur carrière?
Vous devez être ouverts à demander de l’aide. Tout le monde a besoin d’un petit coup de pouce, surtout au début d’une carrière. J’ai appris qu’en posant des questions, en sollicitant des commentaires et en réfléchissant de manière critique à ce que je voulais faire, j’ai pu apprendre à progresser.
8. Avez-vous pris des mesures importantes pour vous préparer à ce domaine?
Je dirais que j’ai fait des études supérieures en immunologie, que j’ai été ouvert à des collaborations en cours de route, grandes et petites, et que j’ai commencé à apprendre à m’organiser très tôt.
9. Y a-t-il quelque chose que vous auriez aimé savoir avant d’entrer sur le marché du travail?
Avant de postuler à mon emploi initial, j’aurais aimé prendre le temps de respirer et de réfléchir aux types de rôles qui me conviendraient le mieux.
10. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans votre travail?
Dans ce rôle, ce qui m’a surpris, c’est à quel point chaque jour peut être motivant. Lorsque les projets sont aussi passionnants, cela devient à la fois un travail et une passion, ce qui rend la réalisation des tâches quotidiennes beaucoup plus facile.
11. Quels sont les enjeux ou les tendances actuels de votre domaine de travail qu’une personne qui commence dans ce domaine devrait connaître?
Je pense que dans le domaine de la biotechnologie, il existe une grande concurrence pour les postes de scientifiques. Par conséquent, il est bon d’approcher des personnes travaillant dans des entreprises d’intérêt le plus tôt possible pour savoir si ces entreprises nous conviennent. Cela peut même conduire à des offres d’emploi potentielles qui ne sont pas affichées.
12. Quelles caractéristiques de l’emploi ou du lieu de travail avez-vous prises en compte avant d’accepter votre poste actuel (c.-à-d. la culture de travail, les gens, le télétravail par rapport au présentiel, etc.)?
Pour la culture d’entreprise, je voulais un endroit où faire partie d’une équipe. Une équipe très collaborative cherchait activement à s’engager dans des activités de travail d’équipe. Je préférais travailler en présentiel. Abdera offrait un excellent lieu de travail!
13. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre rôle actuel?
J’aime la possibilité d’être à la fine pointe de la recherche et d’avoir tant de possibilités de croissance professionnelle chaque jour.
14. Selon vous, quelles sont les compétences les plus importantes pour quelqu’un qui s’intéresse à un poste comme le vôtre? Comment pouvez-vous acquérir ces compétences ou les améliorer?
Selon moi, les compétences qui m’ont le mieux préparé à ce rôle sont la communication claire, l’organisation, l’expérience dans un domaine et des types de recherche connexes, ainsi que la capacité à résoudre des problèmes à l’improviste.
15. Selon vous, quelles sont les principales qualifications requises pour réussir dans ce domaine?
La capacité à gérer des projets, dès leur début. On doit aussi savoir comment relever des défis scientifiques difficiles et ne pas avoir peur d’apprendre.
16. Avez-vous eu des expériences professionnelles non liées à votre domaine qui, selon vous, vous ont aidé à exceller dans votre poste actuel?
Oui! Je pense que mes passe-temps, comme le volley-ball et le chant dans des chorales, m’aident à être ouvert face à la rencontre de nouvelles personnes et à de nouvelles expériences.
17. Quels types d’expériences, rémunérées ou non, encourageriez-vous les personnes voulant faire carrière dans ce domaine à rechercher?
Au début de leurs études supérieures, je leur suggérerais de se familiariser avec l’industrie, soit par le biais de la collaboration, soit en contactant des recruteurs ou des scientifiques de votre réseau qui semblent occuper des postes intéressants.
18. Comment décririez-vous votre environnement de travail? En avez-vous tenu compte avant d’accepter votre poste actuel?
Oui, absolument. Il était important pour moi d’avoir un environnement de travail collaboratif, mais aussi solidaire.
19. Quels sont vos objectifs pour l’avenir?
Je veux contribuer à améliorer la vie des patients. S’il y a un aspect de ma carrière qui peut aider à réduire le fardeau du cancer sur les familles, je veux le trouver et travailler à le mettre en place jusqu’à ce que des changements se produisent.
20. Avez-vous des conseils sur la façon d’établir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée?
Il faut continuer à s’amuser, avoir des passions en dehors du travail. Personnellement, j’aime observer les oiseaux, nager, jouer au volleyball et chanter dans la chorale des hommes de Vancouver.
21. Avez-vous des conseils à donner aux jeunes membres du PHQ qui s’efforcent d’élaborer leur cheminement de carrière?
Demandez de l’aide et cherchez à faire ce qui vous rend enthousiaste.